«Il faut souligner la gravité des tentatives de suicide. On a des petits enfants de six à sept ans qui font des tentatives de pendaison. Personnellement, je n'avais jamais vu ça!»
Ces mots sont ceux de la Professeure Isabelle Claudet, responsable des urgences pédiatriques au Centre hospitalier universitaire de Toulouse (CHU).
Vendredi dernier, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles était en visite dans l’établissement hospitalier du sud de la France et il a pu constater la gravité de la situation sur les tous petits, rapporte un journal régional. Lorsqu’il a interrogé les spécialistes sur l’évolution de la santé mentale des enfants et des adolescents dans le contexte de la pandémie, Adrien Taquet a été alerté par leur pessimisme.
Le professeur Jean-Philippe Raynaud, chef du service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent a rapporté un «impact très important» depuis fin 2020.
Dès le mois de décembre, le CHU de Toulouse a rapporté plusieurs tentatives de suicide chez des enfants:
Concernant les tentatives de pendaison des très jeunes enfants, de six à sept ans, il y en a eu trois dans l’unité de pédiatrie générale. Un fait peu commun et très inquiétant, rapportent les spécialistes. (ade)