Les tabloïds anglais annonçaient cette interview comme étant une véritable «bombe nucléaire». Ce dimanche soir aux États-Unis était diffusée la tant attendue interview du prince Harry et de Meghan Markle. Un entretien choc avec la présentatrice vedette Oprah Winfrey sur CBS. Sans filtre, le couple entend régler ses comptes avec la famille royale britannique.
Tandis que le monde assistait au mariage en grandes pompes diffusé partout autour de la planète, Meghan a révélé que le couple était en réalité déjà marié depuis trois jours. «Personne ne le sait» a-t-elle indiqué, précisant encore que cette union avait été scellée par l'archevêque de Canterbury et sans témoin.
Les rumeurs voulaient que «Meghan avait eu une attitude détestable avec Kate Middleton au point de laisser la duchesse effondrée et en larmes» lors d'un incident survenu avant son mariage avec le prince Harry, en 2018. Or, «le contraire s'est produit», a dit la duchesse de Sussex à Oprah Winfrey.
«Tout le monde au sein de l'institution savait que ce n'était pas vrai», a ajouté l'ex-actrice américaine, en affirmant que cet incident avait été «un tournant» dans ses relations avec la famille royale.
Meghan déclare néanmoins qu'elle a «pardonné» ce malheureux incident à Kate et a affirmé que la future reine était «une bonne personne».
«Je ne voulais juste plus être en vie. Et c'étaient des pensées constantes, terrifiantes, réelles et très claires». Meghan Markle, qui est métisse, a affirmé que des membres de la famille royale s'étaient inquiétés de la couleur de peau de son fils Archie avant sa naissance. Elle a également indiqué que le palais de Buckingham avait refusé d'accorder une protection à l'enfant, bien que ce soit la tradition.
Harry a lui regretté que la famille royale n'ait pas pris position publiquement pour dénoncer ce qu'il considère comme une couverture aux accents racistes par une partie de la presse britannique. «Ils ne voulaient pas qu'il soit un prince ou une princesse», avance Meghan à propos de son fils Archie.
Harry a été plus loin, avouant s’être senti «lâché» par son père, le prince Charles, alors qu’il vivait une période difficile. «Je suis vraiment déçu, parce qu’il est passé par quelque chose de similaire. Il sait ce qu’est la douleur». Harry a toutefois précisé qu’il parlait de nouveau à son père. «Il y aura du travail» pour améliorer leur relation, «mais en même temps, je l’aimerai toujours», relate la BBC.
Harry affirme également que son père et son frère étaient «prisonniers du système» en tant que membres de la famille royale, ce qui lui inspire «beaucoup de compassion».
De son côté, la monarchie britannique a décidé de faire front face à la menace de cette interview, offrant quelques heures avant l’intervention des Sussex l’image d’une famille unie lors des célébrations annuelles du Commonwealth.
La reine a souligné l’importance du «dévouement désintéressé et du sens du devoir» dont ont fait preuve les soignants durant la pandémie de Covid-19. Un message subliminal adressé au couple princier? (ats/ga)