«Il s'agit de la lutte commune contre l'islam politique en tant que terreau fertile pour l'extrémisme. Ce n'est en aucun cas un soupçon général contre les musulmans», a déclaré Susanne Raab, ministre autrichienne de l'Intégration.
Pour rappel, des représentants des musulmans et de l'opposition avaient critiqué le fait que toutes les institutions islamiques étaient représentées sur la carte, qu'elles aient ou non des tendances islamistes anti-démocratiques.
La ministre a rejeté fermement les accusations selon lesquelles la carte de l'Islam mettrait en danger les représentants de l'Islam. «Si vous dites maintenant que vous fondez une association islamique, mais que vous ne voulez pas que qu'on sache ce que vous faites ni qui vous êtes, alors cela montre exactement le problème.»
Sur cette carte, le grand public peut trouver plusieurs informations, à savoir:
Il ne s'agit pas de lancer un «soupçon généralisé sur les musulmans», a assuré Susann Raab, mais de démasquer «dans les arrière-cours» des «idéologies» remettant en cause «les valeurs de la démocratie libérale». (hkr)