A quelques mois de la présidentielle française, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse se retrouvaient dimanche sur CNews et Europe1 pour un débat plus animé que les deux premiers.
Ecole, handicap, culture: les cinq candidats à l'investiture de LR pour la présidentielle française sont un peu sortis des thèmes balisés sur l'immigration et le pouvoir d'achat, dimanche lors de leur troisième et avant-dernier débat télévisé. Le parti doit désigner son candidat dans dix jours.
Une vision fulgurante, un Gaullisme retrouvé, la France à nouveau libérée... #DebatLR pic.twitter.com/plkWCVCLoi
— Jean Lassalle (@jeanlassalle) November 21, 2021
Challenger de la compétition, Philippe Juvin a averti en début d'émission, alors que chacun pouvait parler du thème de son choix:
Choisissant l'éducation, Valérie Pécresse a assuré que «la lutte contre le décrochage scolaire sera la grande cause de son quinquennat»:
Pour Xavier Bertrand, «l'école est un sanctuaire»:
Tandis qu'Eric Ciotti défendait son idée d'un «ministère de l'instruction nationale»:
Michel Barnier a abondé dans le même sens:
Ce débat, resté courtois, a fait ressortir quelques désaccords connus sur le droit du sang, le nombre de fonctionnaires ou l'envoi de l'armée dans les quartiers par exemple. Mais à l'approche du congrès, dont l'issue est très incertaine, chacun cherchait aussi à se démarquer auprès des quelque 150 000 adhérents appelés à voter.
Michel Barnier, parti avec le statut de favori mais moins à l'aise en débat, a vanté son «énergie» avec un tacle voilé à son voisin Xavier Bertrand. «L'énergie n'est pas de l'agitation [...] ce n'est pas parler plus fort que les autres», a-t-il affirmé, avant de lancer plus tard sur l'immigration: «Xavier Bertrand fait semblant de ne pas comprendre!»
Alors qu'Eric Ciotti, défenseur d'une ligne très droitière, vantait sa «liberté de penser» sur les «sujets interdits par la gauche», Valérie Pécresse a joué la carte de la synthèse: «Je suis en train de faire le consensus avec ma proposition» de quotas migratoires, a-t-elle lancé. Xavier Bertrand a lui appuyé sur son programme d'autorité et de droite sociale en résumant sur l'immigration qu'il veut limiter: «Je veux aller vite!» (ats/jch)