Pour fuir les sanctions européennes émises à l'encontre de la Russie, de nombreux habitants – notamment les plus riches – visent des destinations réputées pour leurs fastueuses plages et leurs fêtes hédonistes. Phuket en favori, comme l'a révélé dimanche la RTS.
Entre les soirées privées à 10 000 euros l'entrée et les croisières en yacht de luxe, ces réfugiés au porte-monnaie bien rempli ne semblent rien se refuser. Mais selon la chaîne d'information suisse, ces derniers «ne sont pas là que pour le plaisir»:
Le but étant de remplir aussi rapidement que possible le vide créé par le boycott européen.
Pour Janna Sviritkova, responsable d'une agence immoblière spécialisée dans les villas de luxe dans la capitale thaïlandaise, deux types d'investissements russes fleurissent:
Une occasion en or pour le pays du Sourire de se substituer à la Russie, larguée par les pays européens, et devenir le nouvel eldorado énergétique et pétrolier notamment.
Les hommes et femmes d'affaires russes seraient donc plus enclins à des partenariats avec la Chine ou l'Asie du Sud-Est, observe la RTS. «Avec le risque néanmoins de voir émerger un bloc commercial asiatique indépendant des puissances occidentales, et insensible à d'éventuelles sanctions à l'avenir, ainsi que de nouveaux oligarques», conclut le journal. (mndl)