Quatre personnes ont été tuées et plus de cent autres blessées lors d'un violent séisme de magnitude 7,4 qui a secoué mercredi soir l'est du Japon. Il a provoqué un avertissement au tsunami sur la côte nord-est du pays. Jeudi matin, Hirokazu Matsuno, porte-parole du gouvernement, a fait état de quatre morts et 107 blessés.
Le tremblement de terre a fait dérailler un train, sans faire de victimes, ouvert des fissures sur des autoroutes et renversé des étalages dans des magasins. Mais les dégâts ont semblé relativement mineurs par rapport à la puissance du séisme qui a affecté principalement les départements de Fukushima et Miyagi, dans le nord-est du Japon.
Violent séisme au Japon : au moins deux morts, l'alerte au tsunami levéehttps://t.co/wkUBt75KJu
— LOUIS FG SETH (@0712GUIOF) March 17, 2022
La secousse se serait produite à 23h36 (heure locale) en profondeur à 60 km de Fukushima, tristement célèbre pour avoir subi les ravages d'un tremblement de terre ayant endommagé sa centrale nucléaire en mars 2015. La magnitude était alors de 9,1 et le séisme avait été suivi d'un tsunami.
[ 🇯🇵 JAPON ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) March 16, 2022
🔸Un séisme de magnitude 7.3 sur l'échelle de Richter a secoué le Japon. Une alerte tsunami a été déclenchée, la centrale de Fukushima pourrait être touchée. pic.twitter.com/srf74xwZmQ
Cette agence a émis dans la foulée un avertissement pour des vagues d'un mètre de hauteur. Des vagues de 30 cm ont finalement été mesurées à Ishinomaki, dans le département de Miyagi, selon la JMA, qui avait appelé les habitants à rester à distance du front de mer. L'avertissement au tsunami a été complètement levé à 05h00 (21h00 en Suisse).
Le tremblement de terre, longuement et fortement ressenti y compris à Tokyo, a initialement privé d'électricité plus de deux millions de foyers dans le Kanto, la grande région englobant la capitale et ses départements voisins, selon l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), mais le courant a été totalement rétabli dans cette zone quelques heures plus tard.
Le Japon, toujours hanté par le 11 mars 2011, avait observé une minute de silence vendredi dernier en mémoire de la catastrophe, qui avait fait plus de 18.500 morts et disparus et forcé plus de 165'000 personnes du département de Fukushima à évacuer leurs foyers à cause des émissions radioactives de la centrale endommagée, où les coeurs de trois réacteurs nucléaires avaient fondu.
Situé au carrefour de plusieurs grandes plaques tectoniques, le Japon est régulièrement touché par des tremblements de terre et a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses. (ats/jah/jch)