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Un rapport officiel sur les droits de la personne affirme que la stérilisation forcée de femmes autochtones se produit encore au pays de Trudeau.
07.06.2021, 09:0107.06.2021, 17:08
Au Canada, seize femmes issues de tribus indigènes ont partagé leurs expériences sur leur stérilisation, selon le rapport d’un comité sénatorial des droits de l’homme.
La plupart des femmes interrogées pour la rédaction du rapport ont été stérilisées de force entre 2005 et 2010. Le comité dit avoir connaissance d’un cas de stérilisation forcée aussi récent qu’en 2019: une femme venait de donner naissance à son sixième enfant, lorsqu’on lui a présenté un formulaire de consentement pour sa stérilisation.
«Elle a essayé de s’éloigner de la salle d’opération, mais le médecin l’a ramenée en direction de la même salle d’opération»
Extrait du rapport sur la stérilisation forcée d'au moins seize femmes indigènes.
Des vestiges d'anciennes lois
Jusqu’en 1972, l'état d'Alberta avait une loi exigeant la stérilisation forcée ou sous contrainte des personnes considérées comme «déficientes mentales». En Colombie-Britannique, la même loi existait jusqu’en 1973.
Les personnes considérées comme «déficientes mentales» n’étaient pas les seules cibles – les Européennes de l’Est ainsi que les Inuits, les Premières nations et les Métis ont également été ciblées et stérilisées de manière disproportionnée.
Le comité en charge de ce rapport est profondément préoccupé par le fait que d’autres groupes vulnérables et marginalisés au Canada sont touchés par la stérilisation sous contrainte ou forcée; notamment, les femmes handicapées, les femmes racialisées, les enfants intersexes et les personnes institutionnalisées. (jch)
Au placard, les robes fleuries de riche retraitée de Floride! A l'occasion d'une rare apparition ce week-end pour la campagne présidentielle de son mari, l'ancienne première dame a dégainé le tailleur noir et l'artillerie lourde. Et comme toujours, avec Melania, ses vêtements ne manquaient pas de messages sous-jacents.
La reine Elizabeth et Melania Trump partagent un point commun. A défaut d'ouvrir la bouche, sauf pour quelques banalités et politesses d'usage, toutes deux sont passées maîtresses dans l'art de communiquer par leur apparence. Nous laissant, à nous autres, pauvres observateurs curieux, tout le loisir de fantasmer, supposer, interpréter. Imaginer les pensées, sentiments ou intentions à travers les vêtements de ces bibelots politiques, posés bien en évidence dans leurs décors dorés et pompeux. Des statues silencieuses. Fascinantes.