«Si nous montrons que ces vaccins peuvent être utilisés de manière interchangeable, cela augmentera considérablement la flexibilité de leur distribution», a souligné le professeur Matthew Snape, chercheur en charge de l'essai à l'Université d'Oxford, dans un communiqué ce jeudi matin.
Cette étude, présentée comme une première mondiale, impliquera 820 volontaires de plus de 50 ans, et comportera un objectif: évaluer l'efficacité conjointe des deux vaccins actuellement utilisés sur le territoire britannique, soit Pfizer-Biontech et Astrazeneca-Oxford.
Le médecin-chef adjoint pour le Royaume-Uni Jonathan Van-Tam a souligné l'intérêt de «disposer de données qui pourraient appuyer un programme de vaccination plus souple». Il s'est montré rassurant concernant l'efficacité du projet britannique: «Il est possible qu'en combinant les vaccins, la réponse immunitaire soit meilleure, avec des niveaux d'anticorps plus élevés et qui durent plus longtemps».
Le Royaume-Uni étant le premier pays occidental à avoir commencé sa campagne de vaccination, il a, à ce jour, vacciné plus de 10 millions de personnes, et vise 15 millions de personnes d'ici à la mi-février, comprenant les plus de 70 ans, les soignants et les personnes les plus à risque. (ats/afp/mnd)