Pour ceux qui ne connaissent pas, Bumble est une application de «dating» américaine, où seules les femmes ont le droit de faire le premier pas. Valorisée à plus de 50 millions de dollars, sa fondatrice est une des rares femmes, dans la Silicon Valley, à diriger une si grande société. L'app a été lancée par Whitney Wolfe Herd, 31 ans, en 2014, après avoir quitté son poste de présidente du marketing du réseau rival... Tinder. Elle a vu juste. Et il est temps pour elle d'étendre son empire de manière inattendue:
Au menu? Que des plats «date friendly» c'est-à-dire, qui se partagent... à deux. Le slogan du «bumble bref café & wine bar» est le suivant: «un lieu pour des rencontres et des relations saines, équitables et propices aux connexions». J'imagine que le succès de ce concept, très original, sera à la hauteur de l'utilisation des apps' de rencontres pendant la pandémie. Si jamais ça vous intéresse, l'endroit ouvrira le 24 juillet. Si jamais...
En tant qu'être humain et en tant que femme, cette histoire sordide me donne envie de vomir. Mais, je l'avoue, une partie de moi est fascinée. Je ne pense pas qu'on aura un jour toute la vérité, ni sur la vie, ni sur la mort de Jeffrey Epstein.
La meilleure amie / «partner in crime» / principale rabatteuse de très jeunes filles, pour le financier déchu, s'appelle Ghislaine Maxwell. Une jet-setteuse, d'origine britannique, qui a d'ailleurs présenté le Prince Andrew (le tonton de Harry et William) à Jeffrey Epstein. Actuellement en prison, elle attend son procès, prévu en novembre, pendant lequel elle va enfin devoir répondre de ses crimes.
Alors qu'un énième docu-série se penche sur l'affaire, les avocats de Ghislaine Maxwell ont tenté, cette semaine, le tout pour le tout pour la faire sortie de sa cellule: ils osent invoquer le fait que son cas ressemble à celui de l'acteur Bill Cosby, accusé de nombreux viols, qui vient d'être acquitté pour un vice de procédure. Selon la défense de Maxwell, elle a déjà assez coopéré avec la justice américaine et il y a prescription sur les faits dont elle est accusée. On est à deux doigts d'un hashtag #FreeGhislaine. No way.
J'ai eu la chance de participer au premier concert «post-pandémie» du Montreux Jazz Festival, vendredi soir. Parmi les festivaliers et les artistes, j'y ai rencontré un jeune entrepreneur, âgé de 23 ans, étudiant à l'université américaine de Stanford (une des meilleures du pays). A côté de ses cours, il travaille pour une start-up, Rolling Live Studios. L'entreprise est convaincue que l'avenir des concerts se trouve sur des plateformes comme Zoom, en organisant des showcases virtuels avec des artistes issus de tous les genres musicaux.