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Tokyo 2020: les Jeux olympiques de la «loose» c'est ce vendredi

Tokyo 2020

Ces Jeux olympiques de la «loose» qui commencent

Démissions en chaîne, déclarations sexistes, coûts énormes et problèmes sanitaires: le parcours des JO de Tokyo a été semé d'embûches. La preuve en cinq points.
23.07.2021, 09:0126.07.2021, 13:38
Team watson
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On n'a jamais autant parlé de Jeux Olympiques (ou «JO» pour se la jouer connaisseur) que ces dernières années. Pas parce qu'elles sont plus importantes, mais parce qu'elles sont jalonnées de rebondissements en tout genre.

Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 (et non pas 2021) débutent ce soir 23 juillet et auront lieu jusqu'au 8 août. Les Paralympiques suivront, du 24 août au 5 septembre. Mais pour en arriver là, le chemin a été (très) long. On rembobine. Sortez vos popcorns.

D'office, des Jeux Olympiques pas comme les autres

A l'annonce le 8 septembre 2013 de l'attribution des JO 2020 à Tokyo, des présentateurs de la télévision japonaise fondent en larmes, le pays exulte. Beaucoup redoutaient que l'accident nucléaire de Fukushima, consécutif aux séisme et tsunami de 2011, ne ruine les espoirs japonais. Les JO seront alors surnommés «Jeux de la reconstruction».

L'explosion de joie, en vidéo

Le stade et le logo annulés

Deux ans après cette explosion de joie, les choses commencent à se gâter. En 2015, le projet du nouveau stade olympique réalisé par l'architecte irako-britannique Zaha Hadid est annulé, en raison de son coût. Le chantier est alors repris par l'architecte japonais Kengo Kuma.

Autre couac en septembre: le comité d'organisation renonce au premier logo des Jeux, car il ressemblait à celui du théâtre de Liège (Belgique), dont le créateur avait saisi la justice.

Le Covid arrivé in extremis pour faire sa loi

  • Un report inédit:
    Le 24 mars 2020, face à la pandémie, le Comité international olympique (CIO) annonce le report des JO à l'été 2021, une première en temps de paix. Les Jeux olympiques, qui gardent l'appellation «Tokyo-2020», seront «le témoignage de la défaite du virus» face à l'humanité, lance le Premier ministre japonais.
    Le report et les mesures antivirus entraînent un surcoût de 2,3 milliards d'euros, portant le budget officiel des JO à 13 milliards d'euros, un record (exorbitant).
  • Des restrictions anti-covid intransigeantes:
    En février 2021, les mesures anti-Covid entrent dans la course du traditionnel relais de la flamme olympique 2020.
    Parmi les invectives: être masqué, applaudir sans crier, avoir un dossier médical mis à jour, rester dans sa chambre et n'en sortir que pour des activités liées aux Jeux Olympiques.
  • Interdiction de la venue des étrangers:
    Un mois plus tard, le 20 mars, l'interdiction des spectateurs qui viendraient de l'étranger pour les JO est officiellement actée en raison des risques sanitaires.
    Le 6 avril, la Corée du Nord annonce qu'elle ne participera pas aux JO en raison des risques d'infection au coronavirus, ce qui douche les espoirs sud-coréens de mettre à profit les Jeux pour relancer des pourparlers avec Pyongyang.

Des organisateurs embarrassants

  • Tsunekazu Takeda pour pots-de-vin:
    Le 19 mars 2019, le président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda annonce sa démission après sa mise en examen par des juges français qui le soupçonnent d'avoir octroyé des pots-de-vin à des membres du CIO en 2013 pour soutenir la candidature de Tokyo.
  • Yoshitaka Sakurada pour propos choquants:
    En avril 2019, nouvelle démission embarrassante, celle du ministre chargé des Jeux olympiques, Yoshitaka Sakurada, auteur de gaffes à répétition en six mois d'exercice. Celle qui choquera le public concerneront ses propos jugés «choquants» au sujet du nord-est du pays dévasté par le tsunami de 2011.
  • Yoshiro Mori pour propos sexistes:
    Le président de Tokyo-2020 a déclenche un tollé en déclarant que les femmes parlent trop lors des réunions, ce qui est «embêtant» selon cet ex-Premier ministre de 83 ans. Il démissionne le 12 février 2021 après des excuses maladroites.
  • Hiroshi Sasaki pour insultes:
    Le directeur artistique des Jeux Olympiques de Tokyo démissionne le 18 mars 2021. La raison? Un tabloïd nippon a révélé qu'un des cadres du comité d'organisation avait suggéré de déguiser en porc la star japonaise des réseaux sociaux, Naomi Watanabe.
  • Cornelius pour harcèlement moral:
    Le compositeur de la cérémonie d'ouverture et de clôture des JO de Tokyo est contraint de démissionner le 19 juillet 2021 suite à des révélations sur son comportement, lorsqu'il était lycéen, en 1994. Il est alors accusé d'harcèlement moral et sexuel envers ses camarades de classe.
  • Kentaro Kobayashi pour blague sur l'Holocauste:
    La veille du lancement tant attendu des JO de Tokyo, le responsable de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo est démis de ses fonctions à cause d'une blague sur l'Holocauste remontant à plusieurs années.

Le désistement de nombreuses stars

Roger Federer, Serena Williams, Rafael Nadal sont tant de têtes de gondoles qui ne feront pas partie de la sélection des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Sans vraiment expliciter la raison de leur non-participation ou alors en la justifiant avec des problèmes de santé, qui n'empêchent pourtant pas un retour sur d'autres championnats.

Et sinon, quel sport des JO êtes-vous?

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source: reddit
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