Dans le monde (et on exagère à peine) il y a deux camps: les fans de Friends et les autres. Ces derniers, souvent issus de la génération Z, bataillent depuis des années pour souligner les nombreux travers du show, qui ne serait plus du tout en accord avec les valeurs de la société.
Selon un article de The Independant, les jeunes estiment que la série Friends est homophobe, transphobe, raciste, sexiste et grossophobe. En cause, notamment: l’attitude de Joey à l’égard des fans, le prétendu harcèlement sexuel de Rachel sur son assistant, Tag, le babysitter forcément considéré comme gay, sans parler des nombreuses vannes sur Monica, lorsqu’elle était en surpoids.
Du coup, forcément, la Réunion de Friends, diffusée il y a quelques semaines, n’a pas échappé aux critiques sur son manque de diversité. En effet, les personnages issus de minorités sont pratiquement inexistants dans le show.
Du coup, le réalisateur de ce nouvel épisode l’a défendu dans une interview pour The Times: «Nous avons Malala, Mindy Kaling, BTS, trois femmes du Ghana qui expliquent comment Friends leur a sauvé la vie, deux garçons du Kenya et trois gosses d’Inde, a rétorqué Ben Winston. Quelle diversité supplémentaire auraient-ils souhaité?»
Lorsqu’on lui demande pourquoi il n’y a pratiquement pas d’acteurs noirs dans le show, Winston répond que tout le monde n’a pas pu se libérer. «Je suis très satisfait du résultat», affirme-t-il.
Alors, Friends est-il un show pour les boomers?