Selon le président ukrainien, l'opération d'«évacuation» des derniers combattants ukrainiens retranchés dans les parties inférieures de l'aciérie est encore en cours. Volodymyr Zelensky n'a toutefois pas précisé le nombre d'hommes qui doivent encore être évacués.
C'est mardi que Moscou a annoncé la reddition du dernier bastion de résistance ukrainienne. Plus de 1000 soldats ukrainiens, dont 600 blessés, avaient trouvé refuge au coeur de l'immense complexe sidérurgique d'Azvostal, dans la ville de Marioupol.
Alors que la ville, presque entièrement détruite par les attaques, est tombée aux mains des russes, «ces héros ukrainiens» qui ont «rempli leur mission», selon les mots de Zelensky, se sont rendus. Leur nombre s'élèverait à quelque 265 soldats, dont 51 «grièvement blessés».
Si les soldats resteront un premier temps entre les mains des Russes, ils doivent être rapidement échangés contre des prisonniers russes pour leur permettre de rentrer au pays «le plus rapidement possible», a assuré le ministère ukrainien de la défense.
L'opération d'évacuation «est supervisée par nos militaires et nos services de renseignements» et implique «les médiateurs internationaux les plus influents», a ajouté le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Nous avons pris la décision de ne pas faire de commentaires tant que l'opération est en cours», a précisé son conseiller, Oleksiï Arestovich, à un média ukrainien.
La prise totale de Marioupol, cité portuaire stratégique sur la mer d'Azov, est une avancée importante pour Moscou. L'armée russe l'a assiégée dès le début du mois de mars. Elle lui permettrait de contrôler une bande de territoire allant de la péninsule de Crimée, que les Russes ont annexée en 2014, aux territoires du Donbass, qui se trouve déjà aux mains de séparatistes prorusses. (mbr/ats)