International
ukraine

L'UE valide la candidature de l'Ukraine et de la Moldavie

Un «moment historique»: l'UE valide la candidature de l'Ukraine et de la Moldavie

Macron Zelensky armes UE guerre Ukraine Russie France
La candidature de l'Ukraine et de la Moldavie à l'UE est validée. Un «moment historique» selon le président du Conseil européen, Charles Michel.Image: keystone
C'est une étape hautement symbolique qui vient d'être franchie, près de quatre mois après l'invasion lancée par l'armée russe: l'Union européenne, réunie en sommet à Bruxelles, a entériné jeudi la candidature de l'Ukraine et de la Moldavie.
23.06.2022, 21:5824.06.2022, 07:57
Plus de «International»

L'annonce de la validation de la candidature de Kiev, et de celle de la Moldavie, a été faite par le président du Conseil européen, Charles Michel, qui a évoqué un «moment historique» sur Twitter.

L'exécutif européen avait rendu il y a quelques jours un avis favorable sur la candidature de l'Ukraine.

Mardi, la France, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, avait indiqué qu'un «consensus total» entre les Vingt-Sept avait émergé sur cette question.

Et pourtant, ce scénario était encore inimaginable récemment. Il s'est imposé aux Vingt-Sept avec la guerre menée par la Russie depuis près de quatre mois contre l'Ukraine. Il marque le début d'un processus long et complexe en vue d'une adhésion.

Une décision en tout cas très attendue par l'Ukraine

«C'est un moment unique et historique dans les relations Ukraine-UE», s'est félicité très rapidement sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant que, «l'avenir de l'Ukraine se trouve au sein de l'UE».

Le président ukrainien, qui ne cesse de répéter l'appartenance de son pays à la «famille européenne», a mené un véritable «marathon téléphonique» auprès des dirigeants européens pour s'assurer du consensus en faveur du oui.

Il pouvait compter sur le soutien de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait appelé les dirigeants européens à «se montrer à la hauteur» en accédant à la demande de Kiev.

Poutine critique des «actions égoïstes»

Le président russe Vladimir Poutine a d'ailleurs profité d'un sommet des «Brics» (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) organisé le même jour que celui de Bruxelles, pour dénoncer les «actions égoïstes» des pays occidentaux et appeler à un leadership des Brics pour «créer un système réellement multipolaire», un leitmotiv de la rhétorique du Kremlin.

Bloqués depuis des années dans l'antichambre de l'UE, les pays des Balkans occidentaux déjà candidats à l'adhésion n'ont de leur côté pas caché leur amertume face à la longueur des procédures. «C'est une bonne chose de donner le statut» de candidat à Kiev, a dit le Premier ministre albanais Edi Rama avant une réunion à Bruxelles avec les dirigeants européens. Mais il a conseillé aux Ukrainiens de ne «pas se faire d'illusions» sur une adhésion rapide par la suite.

Le sommet européen de jeudi à Bruxelles doit être suivi d'un autre du G7 et d'un troisième de l'Otan, auxquels participera le président américain Joe Biden. La question de l'aide financière à Kiev devrait être au coeur des discussions de ces trois rencontres. (mbr/ats)

Un nouveau foyer pour des enfants ukrainiens
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Trump s'est-il vraiment endormi pendant son procès?
Peut-être. Il paraît. C'est ce qu'on raconte. Pour cela, il faut croire les chroniqueurs judiciaires sur parole. Sans surprise, l'amour que l'accusé et ses partisans portent aux médias mainstream a permis à son équipe d'affirmer facilement que c'est «un mensonge à 100%». Ce qui est devenu la petite affaire croustillante de la semaine relance le débat des caméras en salle d'audience. Car, depuis lundi, Trump diffuse une vision (très) alternative de son procès.

Tout est parti d'une petite humeur publiée lundi par Maggie Haberman, chroniqueuse judiciaire pour le New York Times:

L’article