Le président français Emmanuel Macron et les chefs des gouvernements allemand Olaf Scholz et italien Mario Draghi sont attendus jeudi à Kiev.
Sans confirmer ce déplacement, le locataire de l'Elysée a envoyé mercredi des signaux à Kiev, en visitant une base de l'OTAN en Roumanie:
Plusieurs médias italiens et allemands ont indiqué, de leur côté, que le chancelier allemand Olaf Scholz et le chef du gouvernement italien Mario Draghi se rendraient dans la capitale ukrainienne jeudi.
Les trois hommes devraient rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer, outre le soutien militaire, la demande de l'Ukraine de rejoindre l'Union européenne. La France, qui préside actuellement l'UE, l'Allemagne et l'Italie y sont favorables, mais dans une perspective plus ou moins lointaine.
L'Ukraine n'en attend pas moins du sommet européen des 23-24 juin sur sa demande officielle d'adhésion, début d'un processus de négociations qui peut durer plusieurs années.
Son président devrait également réitérer sa demande de nouvelles livraisons d'armes lourdes, indispensables, assure-t-il, pour contrer la puissance de feu russe. «L'Ukraine doit obtenir tout ce qui est nécessaire pour remporter la victoire», a-t-il martelé mercredi.
Zelensky a également dit sa «gratitude» à l'égard des Etats-Unis pour la nouvelle tranche d'aide militaire d'un milliard de dollars, que son homologue américain Joe Biden lui a annoncée dans la soirée au téléphone.
L'aide américaine comprend notamment des pièces d'artillerie et des obus supplémentaires. Mercredi, le chef du Pentagone Lloyd Austin a appelé ses alliés à «intensifier» les livraisons d'armes aux Ukrainiens.
Les combats se concentrent depuis plusieurs jours à Lyssychantsk et Severodonetsk, deux villes du Donbass. Les autorités ukrainiennes ont reconnu ces derniers jours que leurs troupes avaient été chassées du centre-ville de Severodonetsk et ne plus disposer que de «voies de communication compliquées» avec elles après la destruction de tous les ponts vers Lyssytchansk. (ats/jch)