International
Société

L'UE clashe Viktor Orban sur la loi hongroise jugée homophobe

L'UE clashe Viktor Orban sur la loi controversée

Image
Image: Keystone/Shutterstock
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'est fait vertement rappeler à l'ordre jeudi au sommet de l'UE à propos de la loi controversée à l'origine du «rainbow-gate».
24.06.2021, 17:0225.06.2021, 08:17
Plus de «International»

La loi interdisant la «promotion de l'homosexualité», récemment adoptée par le Parlement hongrois, n'en finit plus de déchaîner les passions. Après le «rainbow-gate» dans le cadre de l'Euro, c'est au tour des politiciens de prendre la parole. Jeudi, Viktor Orban s'est notamment pris une rafale de critiques au sommet de l'UE.

«Viktor Orban a franchi une ligne rouge»
Xavier Bettel, Premier ministre luxembourgeois
«Etre homosexuel n'est pas un choix. Etre homophobe l'est»
Belge Alexander De Croo, Premier ministre belge
«Pour moi, la Hongrie n'a plus rien à faire dans l'UE, mais je ne suis pas seul à décider. Il y a 26 autres pays»
Mark Rutte, Premier ministre néerlandais
«Les Suédois n'ont pas envie d'envoyer de l'argent à un pays agissant de la sorte»
Stefan Löfven, Premier ministre suédois

La Commission a envoyé une lettre à Budapest pour exprimer ses «préoccupations» sur le plan légal avant l'entrée en vigueur de cette loi. Elle «ne me paraît pas conforme à nos valeurs», avait plus tôt jugé le président français Emmanuel Macron, espérant pouvoir convaincre le dirigeant hongrois d'un «changement de ce texte».

Viktor Orban réfute

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a quant à lui réfuté que la loi constitue une atteinte aux droits des personnes LGBT. «La loi ne concerne pas les homosexuels, elle concerne la façon dont les parents veulent faire l'éducation sexuelle de leurs enfants», a-t-il assuré jeudi.

Des recours contre un Etat membre peuvent être engagés pour violation du droit européen devant la Cour de justice de l'UE qui peut imposer des sanctions. La Hongrie est par ailleurs visée depuis septembre 2018 par une procédure (article 7 du traité) pour «risque clair de violation grave des valeurs européennes» en raison d'atteintes à l'indépendance des juges, de violation de la liberté d'expression et des droits des migrants notamment. (asi/ats)

2 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
2
«L'attentat à Moscou a discrédité le pouvoir de Poutine»
Dans la foulée de l'attaque terroriste de l'Etat islamique à Moscou et des réactions orientées de Poutine, les analyses en tout genre inondent les réseaux sociaux. Parmi elles, celle de l'attaque sous faux pavillon de la part du FSB. Un expert nous explique en quoi cette hypothèse ne tient pas la route.

On connaît la chanson: à peine un attentat a-t-il eu lieu que les questions des experts en tout genre fleurissent sur les réseaux sociaux. Certains sont solides, d'autres sont triviaux et les derniers — parfois des pointures dans leur domaine de prédilection — peuvent vite tomber dans le complotisme.

L’article