Quand on est champion du monde, il n'est pas totalement absurde de garder ses habitudes, fussent-elles les plus idiotes. Après un ratage inaugural contre la Biélorussie en 2016, la France a entamé sa campagne de qualification pour la Coupe du monde au Qatar, comme il se doit, par un nul particulièrement nul contre l'Ukraine (1-1), dont elle portera le poids et le remord pendant des mois.
Séance de vivacité et de tonicité pour les Bleus avant France🆚Ukraine ! ⚡
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) March 24, 2021
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Fidèle à sa réputation d'équipe seigneuriale, mue par le sang bleu qui coule dans ses veines, la France a encore choisi ses combats, et ce n'était pas celui-là. «Ils sont toujours champions du monde et toujours capables de gagner tout ce qui se présentera à eux, mais ce résultat les contraint déjà à deux victoires dans la semaine qui vient», résume parfaitement Vincent Duluc dans L'Equipe.
Mais la France n'est pas la seule à subir les assauts d'une certaine classe prolétarienne:
La Turquie qui écrase la Hollande 4-2 avec un triplé de Burak Yılmaz. Propre!!
— Vent Anatolien (@turcophonie) March 24, 2021
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Suspendu six ans de plus par la commission d'éthique de la FIFA (qu'il avait lui-même créée), Sepp Blatter ne devra pas quitter son appartement de fonction (qu'il avait lui-même acheté).
Ceux qui, jadis, lui rendaient visite à la FIFA, savent combien toute sa vie est là, comme toute sa vie tenait dans les trente mètres carrés de son bureau bien rangé, ses babioles, ses chemises, son home-trainer (recouvert de veilles accréditations suspendues), sa réserve de Petite Arvine, ses Walliser Bote.
Au-delà des privilèges à combattre et des valeurs à défendre, si Sepp Blatter devait quitter cet endroit, il en mourrait.
Les journées de hockey se suivent et se ressemblent (et se répètent, et se perpétuent):
La flamme olympique est née cette nuit à Fukushima, parmi les rayons nucléaires du soleil et les cerisiers du Japon; ce que l'on a coutume de désigner par l'expression: «Dans un décor de carte postale».
Pour la première fois de sa très longue histoire, la flamme tracera sa route dans une solitude complète (écoutez «Je marche seul» ici) . Toute personne qui se dressera sur son passage devra porter le masque et respecter une interdiction formelle d'acclamer. Imaginez que la flamme attrape le Covid: on aurait l'air malins.
Ceci n'est pas un proverbe japonais ni la pensée du jour:
Notez qu'après une succession de fadaises machistes et la démission de plusieurs mâles alphas, les JO sont désormais dirigés par une femme. Comme on dit dans le jargon: à Tokyo, on fait décidément bien les choses.
Belle journée à toutes et à tous. N'oubliez pas que ce soir, il y a journée de hockey Bulgarie - Suisse à 18 heures, premier match de qualification pour la Coupe du monde au Qatar (comme on dit dans le jargon, que la fête soit belle).