Il ne s'était pas exprimé dans les médias depuis plus d'une décennie. Ce week-end, le très controversé Jamie Spears, 70 ans, est sorti du bois pour une interview exclusive au Mail on Sunday. Une façon peu orthodoxe de souffler la première bougie de la libération de sa fille, contre laquelle il s'est battue à grand renfort de millions de dollars et d'avocats.
Pour ce qui est des critiques virulentes à son égard, formulées par les défenseurs du mouvement #FreeBritney, Jamie les balaie d'un haussement d'épaules: «Tout le monde ne sera pas d'accord avec moi».
Un point de vue que ne partage certainement pas la principale concernée. Britney préfère plutôt dénoncer, encore et encore, sa mise sous tutelle de 13 ans, dans des diatribes enflammées sur ses réseaux sociaux.
Les mots sont lâchés. Son compte Instagram supprimé dans la foulée, début décembre. Troisième départ du réseau social en moins de quatre mois.
Ses représentants se refusent à tout commentaire. Quant à un proche anonyme interrogé par le New York Post, il laisse entendre que la chanteuse fait juste une pause, comme cela s'est déjà produit par le passé. Une grande partie du battage autour de ses récentes publications est «exagéré» et Britney «apprécie sa liberté». Circulez, y'a rien à voir.
Vous ne trouvez pas l'épouse? Allez voir du côté du mari. Le 9 décembre, Monsieur Britney Spears, alias Sam Asghari, répond aux préoccupations des fans sur l'absence quasi totale de sa femme sur la scène publique.
Quid des suppressions récurrentes du compte Instagram de sa moitié? Sam Asghari a son explication: «Les réseaux sociaux peuvent être traumatisants. Parfois, il est bon de faire une pause. Elle a sa voix et c'est une femme libre.»
Et pour mettre un holà définitif aux inquiétudes sur la santé de son épouse, Sam Asghari dégaine la carte vie privée: «J'ai toujours respecté et soutenu sa vie privée. Je demande aux fans de faire de même».
Malheureusement pour lui, nombreux sont les admirateurs de Britney à nourrir une méfiance tenace contre le coach/mannequin/influenceur.
La tutelle de son père ayant été levée, c'est désormais au tour du mari de Britney d'endosser le rôle du méchant «gestionnaire» des réseaux.
Les théoriciens du complot en sont convaincus: les dernières images que nous avons de la pop star sont recyclées, photoshopées, inventées de toutes pièces.
Cette vidéo mignonne où l'on entend Britney, le jour de ses 41 ans, le 2 décembre? Une «voix préenregistrée». Ce cliché au restaurant Nobu, prise par Sam Ashgari? Un leurre grossier, un «double» dépourvu de son grain de beauté au visage caractéristique.
Que cacheraient ces soi-disant sosies? Les théories divergent: une maladie, la disparition de la star... si ce n'est carrément son décès. Les TikTokers les plus morbides avancent que Britney ne serait jamais revenue vivante de la lune de miel du couple aux îles Fidji, au mois de juillet.
Résultat: en décembre, le hashtag #WheresBritney est plus viral qu'une mauvaise grippe et alimente les spéculations anxieuses de milliers d'admirateurs/conspirateurs. L'histoire personnelle de Britney joue contre elle: on sait tout le mal que peuvent faire une équipe de direction et une famille mal intentionnées.
Quelques jours après la suppression de son compte, Britney Spears et ses traditionnels posts décalés sont de retour. Une vidéo, seins nus et bikini rouge sous la douche, ou encore une danse farfelue en combinaison recouverte de cake écrabouillé, qui n'ont pas eu le mérite de rassurer ses fans.
Par le passé, le mouvement #FreeBritney s'est vu bien récompensé de sa méfiance. Comme le souligne la journaliste people Kylie Cheung, désormais «Britney Spears ne mérite rien d'autre que la sécurité, la liberté et l'amour après tout ce qu'elle a dû endurer. Je n'imagine pas qu'une poignée de théories du complot virales pour savoir si elle est même en vie, soient particulièrement agréables.»
Faute de la preuve formelle que son corps repose six pieds sous le sable d'une île du Pacifique, on s'en tiendra à aux posts abondants et aux vidéos de danse d'une Britney bien vivante - mais, qui, on vous l'accorde, a tout d'un ovni.