Chez les plus de cinquante ans, de plus en plus de personnes portent une prothèse dentaire. Grâce à des chercheurs japonais, cela ne sera peut-être plus nécessaire.
Il y a deux ans, des chercheurs de l'Université de Kyoto et de l'Université de Fukui ont découvert qu'un gène (USAG-1) empêchait certaines personnes d'avoir une dentition complète à l'âge adulte.
Ils ont alors essayé de supprimer cette protéine à l'aide d'anticorps monoclonaux. L'administration de ces anticorps à des souris et à des furets a effectivement donné des résultats: leurs dents ont poussé ou repoussé.
Comme l'ont rapporté plusieurs médias en citant le quotidien japonais The Mainichi, des scientifiques travaillent désormais à tester cette découverte révolutionnaire sur des humains et à développer un médicament à partir de ces résultats.
Les essais cliniques devraient commencer en 2024. L'objectif est de produire une troisième génération de dents chez l'homme — dans un premier temps chez des patients souffrant d'un trouble génétique rare appelé anodontie. Il leur manque des dents qui ne se développent jamais.
Les espoirs vont bien au-delà de ce groupe de patients.
L'objectif est de mettre un médicament sur le marché d'ici 2030.
Traduit et adapté par Noëline Flippe