Propulsée par la crise mondiale du coût de la vie, New York est, pour la première fois, en tête du classement des villes les plus chères au monde, ex aequo avec Singapour, d'après l'hebdomadaire The Economist. Première l'an passé, Tel Aviv passe à la troisième place.
Selon la revue britannique, ces hausses reflètent notamment l'impact de la guerre en Ukraine et des restrictions persistantes liées à la pandémie (qui) perturbent les chaînes d'approvisionnement et touchent en particulier l'énergie et l'alimentation»
New York et Singapour - la cité-Etat est en tête du classement pour la huitième fois en dix ans - détrônent Tel Aviv, coeur culturel et économique d'Israël, qui avait coiffé le classement l'an dernier.
La vigueur du dollar ces derniers mois, valeur refuge en temps de crise, fait monter les villes des Etats-Unis au classement, car celui-ci est réalisé après conversion des prix dans la devise américaine: sa hausse se traduit donc mécaniquement par des prix plus faibles hors Etats-Unis: Los Angeles se hisse ainsi à la quatrième place et San Francisco à la huitième.
Moscou et Saint-Pétersbourg ont vu leurs prix s'envoler et bondissent au classement - la capitale russe gagne 88 places à la 37e position - sous l'effet des sanctions occidentales et d'un marché de l'énergie dynamique qui soutient le rouble.
Mais la plupart des autres villes européennes descendent, car la crise énergétique et l'affaiblissement des économies ont pesé sur l'euro et les monnaies locales. Paris perd ainsi quatre places, à la neuvième position, tandis que Lyon dégringole de 34 places, à la 90e. (ats/jch)