C'est la fin d'un mois d'énigme. Sur toutes les lèvres, une question d'importance nationale: qui est donc l'illustre inconnue, passionnée de chevaux, qui a ôté sa virginité au prince Harry?
Ce week-end, Sasha Walpole, 40 ans, conductrice de tractopelle de son métier, a fini par sortir de sa réserve pour une interview exclusive au Sun on Sunday.
Que vous ayez suivi avec plus ou moins d'intérêt l'épopée de Spare et de ses révélations scabreuses, vous n'êtes certainement pas passé à côté du récit épique de sa première fois. Un dépucelage «dehors, dans un champ d'herbes, derrière un pub plein à craquer». Bref, un «épisode peu glorieux», si ce n'est carrément un «désastre», concluait un prince visiblement marqué par son expérience.
De l'identité de la royale maîtresse, Harry ne fournissait que deux maigres indices: c'était une femme «plus âgée» et une amatrice de sports équestres.
Autant dire qu'à 40 ans, soit deux petites années de plus que le prince, Sasha Walpole est loin d'être l'initiatrice beaucoup plus «âgée» que laissait supposer la description du prince dans son livre.
Pour le reste, le récit de la Britannique colle à celui de son ex-amant. A la différence près qu'après vingt-deux ans de réserve, Sasha n'a pas été avare en détails sur les circonstances de cette virginité perdue.
Ce soir de juillet 2001, les deux acolytes ne sont pas de simples inconnus. Sasha est groomer (toiletteuse de chevaux) à la maison du roi d'Highgrove, dans le comté de Gloucester, et croise régulièrement les membres de la famille royale. Elle et Harry se côtoient depuis plus de deux ans, membres du même groupe de copains.
Quelques heures avant leur aventure dans un pré, la petite bande célèbre les 19 ans de Sasha au Vine Tree, pub situé dans le village anglais de Norton.
En guise de cadeau d'anniversaire, le prince Harry fait don à la jeune femme d'une peluche Miss Piggy en tenue tropicale, qu'il a remportée quelques heures plus tôt dans une fête foraine.
Ajoutez à cela une carte d'anniversaire avec un dessin de pet de baleine (si si) et un gros chagrin d'amour (pour elle): vous obtenez des étincelles. Très éprouvée par sa rupture récente, Sasha est consolée par son camarade à coups de shots de tequila, de Bailey's et de sambuca.
Vers 23 heures, «assez soûls», les deux amis quittent l'établissement pour fumer une cigarette à l'abri des regards. Après avoir escaladé une clôture, ils se retrouvent au milieu du champ et des herbes hautes. Une chose en entraînant une autre, «nous avons fini par terre».
S'en suit un moment de passion «spontané, sauvage, excitant». Mais court. «Cinq minutes de sexe plus tard», Harry est un homme. «Le sexe était passionné et pétillant parce que nous n'aurions pas dû le faire», complète l'ex-maîtresse royale.
Quid de la fessée, décrite par le prince dans ses mémoires? «Sa description est exacte», confirme la cavalière. «J'ai attrapé ses fesses et je lui ai donné une gifle. Je ne sais plus, pour le truc de l'étalon. Je pense que c'était plus lié au fait que je travaillais avec des chevaux.»
Savait-elle, à l'époque, que le prince était vierge? Pas du tout, affirme Sasha Walpole. «Je n'y ai pas pensé à ce moment-là. Je l'ai réalisé en y repensant le lendemain. Je ne le connaissais pas pour avoir couché avec qui que ce soit et, évidemment, je traînais avec lui depuis quelques années.»
Après cet ébat, qui a manifestement laissé l'un des protagonistes plus traumatisé que l'autre, les deux amis ne se sont jamais revus ni réécrit. «Cela ne m'a pas dérangée. Je n'étais pas gênée», confie la quadragénaire, 22 ans après cette première fois champêtre.
De ce «wham-bam entre amis», elle dit n'avoir aucun regret. «C'était un moment de folie et la vie est faite d'expériences», conclut-elle avec sagesse.
A présent qu'elle a livré sa version de ce dépucelage princier, elle se dit «soulagée». «De mon côté, c'est fait et je n'ai pas à vivre dans la peur que ça sorte. Je peux reprendre ma vie», confie-t-elle au Sun dans un second entretien.
Aujourd'hui, l'ancienne groomer de la maison du roi ne travaille plus avec les étalons. C'est une entrepreneuse et conductrice de pelleteuse à succès, à la tête de sa propre boîte de terrassement. «J'aime être dans ce monde maintenant, creuser des trous.» C'est pourtant un grand vide existentiel des passionnés de royauté que vient de combler Sasha Walpole.