Dans quelques jours commence la Coupe du monde 2022 au Qatar. Et à chaque compétition, sa mascotte officielle. Voici donc «La'eeb».
He's come from the mascot-verse full of energy and is ready to bring the joy of football to everyone!
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) April 1, 2022
Introducing: La'eeb - the #FIFAWorldCup Qatar 2022 Official Mascot pic.twitter.com/RrEA6iS6t4
Elle se prénomme «La'eeb». Son nom se traduit par «joueur très talentueux» en français. Comparé à une raie manta ou à une version plus sophistiquée du fantôme Casper sur les réseaux sociaux, ce personnage s'ajoute donc à la liste des mascottes officielles depuis 1996. Sa particularité? Elle est la seule à ne pas avoir... de pied.
La'eeb est une mascotte «courageuse et inspirante», écrit la FIFA sur son site officiel. Curieuse, enthousiaste et ayant l'esprit d'aventure, elle est représentée par un keffieh, la coiffe traditionnelle arabe. Avec ses grands yeux et son petit minois, la douceur de son apparence contraste toutefois avec les polémiques qui entourent cette coupe du monde.
La sauce ne prend pas auprès des internautes. En effet, il en faudra plus pour faire oublier les conditions dans lesquelles cette compétition s'est préparée et sous lesquelles elle aura lieu. Et cette mascotte n'arrange rien, au contraire. «C'est un flop», «une mascotte de football sans pied?!», les réactions ont été vives sur Twitter lorsqu'elle a été dévoilée lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2022, le 1er avril dernier.
Un fantôme pour rendre hommage aux ouvriers morts ?
— Science Infuse 🧠 (@cite_drole) April 1, 2022
«Un fantôme pour rendre hommage aux ouvriers morts?», s'est exclamé un internaute rappelant ainsi le contexte entourant cette coupe du monde de football, qui aura lieu au Qatar. En effet, cette compétition qui avait pour habitude de rassembler les gens autour d'une seule et même passion, divise. Et les critiques envers la FIFA et le pays hôte sont nombreuses.
Entre le non-respect des droits de l'homme, les accusations de corruptions et le véritable fléau écologique, cette coupe du monde est pointée du doigt sur de nombreux aspects.
Beaucoup appelle à boycotter la compétition, au grand dam des passionnés qui, eux, ne cherchent qu'à profiter du spectacle sportif et se réjouissent de voir les meilleures équipes de football se disputer le titre de champion du monde.
En Suisse, les villes annulent les fans zones, certains bars refusent de diffuser les matchs, d'autres y voient un aspect économique non négligeable. Dans les rangs politiques suisses aussi, la compétition divise: Ueli Maurer se rendra au Qatar, tandis que Viola Amherd, ministre des Sports, a dit non.