Mardi soir, les Etats-Unis se sont qualifiés pour les huitièmes de finales de la Coupe du monde face à l'Iran. Pusilic, attaquant américain, a souffert d'un terrible choc aux testicules alors qu'il venait d'ouvrir le score. En effet, le joueur du FC Chelsea s'est vu dans l'obligation d'être hospitalisé suite au choc face au gardien iranien, qui l'a malencontreusement touché aux parties génitales.
Que ce soit un ballon ou le pied d'un adversaire, un choc dans les parties est très douloureux pour les footballeurs. Mais quels sont les risques pour leur santé?
L'exemple du match entre Zrinjski Mostar et le FK Sloga, en 2017, illustre parfaitement les conséquences d'un tel choc. Comme l'expliquait le média spécialisé So Foot, Marin Galic, l'un des joueurs, a été touché aux testicules lors d'un duel. Résultat: Galic, qui a du subir une ablation, s'est vu obligé de dire adieu à l'un de ses testicules. Mais comment cela est-il possible? Et que fait le staff médical dans un tel cas?
Mais en réalité, très peu de choses peuvent être faites pour soulager le joueur. Hormis des compresses froides ou un anti-douleur, il faudra serrer les dents (et les fesses) en attendant que la douleur passe. Selon la violence du choc, un rendez-vous chez l'urologue sera pris, et si l'organe commence à nécroser, l'opération devient alors la seule option possible.
La peau entourant les testicules étant trop fine, elle ne protège pas suffisamment l'organe en cas de choc violent. Selon Le Figaro Santé, au-delà d'un hématome ou d'un bleu, des lésions associées du pénis, de l’urètre, de l’abdomen ou du périnée, voire des fractures du bassin peuvent découler d'un coup sur son organe génital. Mais il y a des conséquences plus graves, telles que:
Christian Pulisic from the hospital after suffering an abdominal injury against Iran 🦅🇺🇸
— ESPN (@espn) November 29, 2022
(via @AreaSportsNet, @Adimitri24) pic.twitter.com/zUM0Ewhbxw
Aucune règle dans le football n'interdit le port d'une protection quelconque pour les parties intimes. Toutefois, cette pratique ne semble pas s'être étendue auprès des joueurs professionnels, qui préfère faire sans. (sia)