Nous sommes le 18 octobre 2014. Le FC Barcelone reçoit Eibar pour le compte de la huitième journée de championnat. Tout se passe bien pour les Catalans, qui mènent confortablement 3-0 à un quart d'heure de la fin du match. C'est le moment choisi par l'entraîneur du Barça, Luis Enrique, pour faire souffler Lionel Messi en le rappelant sur le banc. Les Catalans affrontent l'Ajax et le Real Madrid la semaine suivante. Il n'est pas question de prendre le moindre risque inutile de blessure, ni de puiser dans les réserves.
La suite est savoureuse. Enrique appelle Messi et lui fait un petit signe de la main. Le coach est presque gêné. Sa gestuelle semble dire: «Désolé vieux, il faudrait que tu laisses ta place». L'Argentin regarde le banc et lève le pouce, faisant signe que tout va bien. En d'autres termes: qu'il n'a aucune raison de quitter le terrain puisqu'il n'est pas blessé.
Enrique est surpris. Il s'agite un peu, semble même agacé, mais le numéro 10 ne bronche pas. Il a envie de rester sur le pré et le demande comme une faveur à son coach, penchant légèrement la tête sur le côté pour l'amadouer.
Munir El Haddadi n'est pas le moins surpris. Il était prêt à remplacer Messi mais doit patienter sur la touche, le temps que Luis Enrique et son adjoint trouvent une solution. Les deux hommes se concertent et finissent par faire sortir...Neymar!
Ce n'était pas la première fois que l'Argentin refusait de céder sa place. Par le passé, ses entraîneurs (Guardiola, Vilanova ou Martino) avaient tous galéré pour le rappeler sur le banc.
Dimanche, Mauricio Pochettino a réussi avec le Paris Saint-Germain (PSG), mais il pourrait bien le regretter. ⬇️