La Suisse était favorite de ce quart de finale des Mondiaux de hockey sur glace, ou l'avait imaginé ainsi. La défaite laissera des traces dans son esprit, peut-être dans son organigramme.
Invaincus en phase préliminaire, les hockeyeurs helvétiques sont tombés dès les quarts de finale à Helsinski, battus 3-0 par des Etats-Unis sobres et réalistes.
26.05.2022, 21:4127.05.2022, 17:08
La Suisse restait sur une série de six victoires en six matchs. Mais comme souvent aux championnats du monde, elle est restée au stade des grandes intentions, stoppée dans son élan par un adversaire accrocheur, avec une force de conviction supérieure.
Les Américains ont marqué rapidement par Ben Meyers (13e) et Adam Gaudette (17e). Passé le choc, la Suisse a mollement réagi, globalement dominé, sans amener beaucoup de danger devant la cage de Jeremy Swayman. Tandis que Patrick Fischer griffonnait frénétiquement des notes sur son calepin, ses joueurs semblaient céder peu à peu à un sentiment d'impuissance, une lassitude sanctionnée par des statistiques anémiques et par le 3-0 de Meyers à cinq minutes de la fin.
La Suisse était favorite de ce quart de finale, ou l'avait imaginé ainsi. La défaite laissera des traces dans son esprit, peut-être dans son organigramme.
Suisse - Etats-Unis 0-3
Helsinki. 3727 spectateurs.
Buts: 12e Meyers (Bellows, Hughes/à 5 contre 4) 0-1, 17 e Gaudette 0-2 et 55e Meyers (Farrell, Kuhlman) 0-3.
Pénalités: 1 x 2' contre la Suisse, 2 x 2' contre les Etats-Unis.
Suisse: Genoni; Kukan, Siegenthaler; Fora, Moser; Glauser, Geisser; Egli; Riat, Hischier, Meier; Simion, Malgin, Suter; Ambühl, Corvi, Herzog; Thürkauf, Kurashev, Bertschy; Miranda.
Etats-Unis: Swayman; Jones, Megna; Peeke, Schmidt; Barber, Hughes; Boldy, Hartman, Galchenyuk; Bellows, Tynan, Gaudette; Kuhlman, Meyers, Farrell; Watson, Lafferty, Hayden; Lettieri, Bordeleau.
Notes: la Suisse sans Scherwey (blessé), Aeschlimann ni Marti (surnuméraires). La Suisse sans gardien de 54'19 à 56'25 puis dès 56'31.
Plus d'articles sur le sport
Montrer tous les articles
Le propriétaire de Tudor Pro Cycling, une équipe professionnelle suisse qui a participe à Milan-San Remo samedi, veut emprunter «d'autres voies» pour gagner des courses.
Le sport professionnel est considéré comme un business impitoyable, et le cyclisme n'échappe pas à la règle. Derrière les équipes du peloton se trouvent en effet de puissants sponsors qui ne veulent souvent qu'une chose lorsqu'ils injectent plusieurs millions: la visibilité par le succès, de préférence le plus vite possible et avec le plus de résultats au compteur.