Sport
Hockey sur glace

Zoug renverse Zurich et garde son titre

EV Zug-Captain Jan Kovar jubelt mit dem Pokal nach dem Sieg im siebten Eishockey Playoff-Finalspiel der National League zwischen dem EV Zug und den ZSC Lions, am Sonntag, 1. Mai 2022, in der Bossard A ...
Image: keystone

Incroyable Zoug, qui renverse Zurich et garde son titre de champion!

Zoug l'a fait! Le club de Suisse centrale a conservé son titre de champion de Suisse à l'issue d'un superbe 7e match remporté 3-1 et après avoir été mené 3-0.
01.05.2022, 23:1802.05.2022, 19:29
Team watson
Team watson
Suivez-moi
Plus de «Sport»

Zoug a donc réussi l'impensable, l'incroyable, le «truc de ouf». Menés 3-0, les joueurs de Dan Tangnes ont réussi à retourner la crêpe et à écrire l'Histoire, puisqu'il faut remonter à la finale de la Coupe Stanley, en 1942, entre Toronto (vainqueur) et Détroit, pour trouver trace d'une telle remontada.

Symbole de la renaissance zougoise, Dario Simion s'est à nouveau distingué en inscrivant un doublé et en servant Fabrice Herzog pour le 2-1, qui s'est avéré décisif.

Mais ce dernier match de la saison a débuté de manière très surprenante avec un goal zurichois tombé après 62 secondes seulement. Bien servi par Garrett Roe, Justin Azevedo a trompé Leonardo Genoni entre les bottines. Habituellement très sûr, le portier de l'équipe nationale a semblé coupable sur cette action.

La logique veut pourtant que Leonardo Genoni ne joue pas une finale, mais qu'il la gagne. Le portier zougois en est désormais à sept titres en autant de finales. Pour faire simple, Genoni est imbattable en finale des play-off. Et cela, même lorsqu'il encaisse un but évitable comme sur le goal d'Azevedo.

Leonardo Genoni, sept titres en autant de finales!
Leonardo Genoni, sept titres en autant de finales! image: keystone

En jouant dans la même veine que vendredi au Hallenstadion, Zurich a mis une belle pression sur Zoug. On a eu l'impression de revoir les Lions du début de la finale. Mais les joueurs de Rikard Grönborg ont commencé à se montrer un tout petit peu trop indisciplinés, et face à ce Zoug-là, cela ne pardonne pas. Sur une pénalité infligée à Yannick Weber, les Zougois ont pu égaliser à la 18e. Toujours aussi génial, Jan Kovar a trouvé Dario Simion dans le slot pour un but tout en fluidité.

Le grand vaincu: le coach des Zurich Lions, Rikard Grönborg.
Le grand vaincu: le coach des Zurich Lions, Rikard Grönborg. image: keystone

Les deux hommes ont de nouveau été dans la lumière à la 34e, toujours sur power-play. Le puck est passé de la canne de Kovar à celle de Simion pour finalement trouver celle de Herzog. L'ancien attaquant de Zurich et Davos n'a pas manqué son affaire et a expédié la rondelle dans la lucarne.

Très bons dans la gestion, les Zougois ont attendu que les Lions sortent leur gardien pour inscrire le 3-1, synonyme de titre.

Si ce succès couronne la maîtrise tactique de Dan Tangnes, elle met aussi en lumière les carences de Rikard Grönborg. Le coach suédois, deux fois champion du monde avec sa partie natale, n'a pas trouvé la solution face à son adversaire. Sans trop toucher à son effectif, le coach barbu a montré ses limites.

Mais une chose est certaine, cette finale de très haut niveau restera dans les annales.

25 panneaux de toilettes qui sont drôles (ou sexistes)
1 / 27
25 panneaux de toilettes qui sont drôles (ou sexistes)
source: imgur
partager sur Facebookpartager sur X
Copin comme cochon: La baroudeuse
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Il est temps de songer à licencier le sélectionneur de la Nati
L'équipe de Suisse de hockey sur glace reste sur 13 défaites consécutives. Après les deux échecs embarrassants, honteux et humiliants en Slovaquie la semaine dernière (0-3, 3-5), la coupe est pleine. Notre sélection nous doit une réaction lors des matchs à venir contre la France (vendredi et samedi) et la Lettonie (semaine prochaine). Sinon, il sera temps de songer sérieusement au licenciement du sélectionneur Patrick Fischer.

La Suisse n'a plus dépassé le stade des quarts de finale d'un grand tournoi depuis 2018. La raison de ces échecs successifs? Probablement la perte de notre culture de la gagne, qui était autrefois l'une des meilleures au monde, et grâce à laquelle nous avons atteint la finale du Mondial en 2013 et 2018.

L’article