Sa situation judiciaire: Mis en examen depuis novembre 2015, l'attaquant de 33 ans est renvoyé en correctionnel et sera jugé dès mercredi au tribunal de Versailles, où sa présence n'a pas été confirmée. Quatre autres prévenus comparaissent pour une tentative de chantage présumée sur l'attaquant français Mathieu Valbuena, dans l'affaire dite de la sextape.
Les faits: Le 6 octobre 2015 au soir, lors d'un rassemblement de l'équipe de France à Clairefontaine, Benzema rejoint la chambre de son coéquipier Valbuena pour l'aider «à gérer» la possible diffusion d'une vidéo compromettante – dont le contenu à caractère sexuel, assez bizarrement, n'a jamais filtré. Cette vidéo a été téléchargée du téléphone portable de Valbuena par un «ami» informaticien, Axel Angot, au cours d'une réparation ordinaire. Angot, endetté, aurait décidé de conserver les images, possiblement de les monnayer. Il est mondialement connu «pour rendre des services» aux stars du foot.
Dans la chambre de Valbuena à Clairefontaine, Benzema prétend connaître les maîtres chanteurs, dont certains sont issus de son ancien quartier de la banlieue lyonnaise. «Attention Math, c'est des gros, gros voyous», met-il en garde (sous pression?).
Après cette discussion, Benzema appelle son ami d'enfance Karim Zenati, un intermédiaire des maîtres chanteurs présumés. Alors que cet ami est sous écoute, le footballeur lâche: «Il (Valbuena) ne nous prend pas au sérieux». C'est ce «nous» qui, selon l'accusation, démontre la participation de Benzema à une tentative d'extorsion. La suite de la conversation est plus ambigüe:
La tendance: Karim Benzema est poursuivi pour complicité de tentative de chantage. La peine maximale prévue par le code pénal est de cinq ans d'emprisonnement, plus 70 000 euros d'amende. Si l'attaquant était jugé coupable, son casier judiciaire vierge serait pris en compte et sa peine, en théorie, considérablement allégée.
Sa situation judiciaire: Le défenseur du Bayern devait comparaitre ce mardi à 11 heures devant le tribunal correctionnel de Madrid. Il s'y est présenté avec un jour d'avance, lundi, pour déposer un recours. Si ce recours n'est pas accepté, ou pas traité, d'ici au 28 octobre prochain, Lucas Hernandez devra entrer volontairement en prison en Espagne. Il a déjà reçu son ordonnance d'incarcération et encourt une peine de six mois fermes.
Les faits: Lucas Hernandez est visé dans une affaire de violence conjugale, plus précisément pour «un délit de violence domestique» commis en pleine rue sur Amelia de la Osa Lorente, et pour un non-respect d'une mesure d'éloignement (500 m, durée de six mois) prononcée à la suite de ce délit.
Le couple s'était violemment disputé devant son domicile, au petit matin, alors que Lucas Hernandez avait 21 ans (il en a 25 aujourd'hui). Son amie l’avait frappé et griffé avant de rayer sa voiture à coups de clé. Le footballeur lui avait adressé des coups aux côtes, dans le dos, à la mâchoire et aux lèvres, selon le rapport d'enquête.
Entre-temps, le couple s'est réconcilié et même marié; il a un enfant ensemble. Comble du cocasse: C'est au retour de son voyage de noces, à l'aéroport de Madrid, que la police l'a interpellé. Amelia Lorente a échappé à une condamnation pour une question de procédure, parce que l'interdiction d'entrer en contact avec Lucas Hernandez ne lui avait pas été notifiée formellement.
Condamné en 2019 à six mois de prison ferme, le footballeur a fait appel de cette décision, appel rejeté le 13 octobre au motif qu'il est «un délinquant récidiviste». La justice lui reproche une condamnation pour des faits similaires au tribunal de Mostoles, dans la banlieue de Madrid. L'affaire, jugée en 2018, est apparemment restée secrète.
La tendance: L'Espagne propose des aménagements de peine aux personnes condamnées à moins de deux ans de prison et sans antécédents judiciaires. C'est ce dernier point qui semble poser problèmes et motiver la position intransigeante du tribunal correctionnel de Madrid. Cette position peut-elle fléchir en dix jours?
Sa situation judiciaire: La doublure de Lucas Hernandez au poste d'arrière gauche dort en prison depuis le 27 août et y restera jusqu'à l'ouverture de son procès, le 24 janvier prochain (sous réserve de modification). L'audience devrait durer deux semaines et demie, selon la déclaration officielle du juge Steven Everett.
En charge de l'enquête, le tribunal de Chester organisera une audience préliminaire le 15 novembre prochain. Benjamin Mendy y présentera sa défense et décidera s'il plaide coupable ou non.
Incarcéré à la prison d’Altcourse, près de l'hippodrome d'Aintree (Liverpool), le footballeur travaille à des tâches ménagères (blanchisserie, broderie, nettoyage) pour un salaire de 8,20 euros nets par semaine, loin des 100 000 euros qu'il percevait à Manchester City. Il est placé dans un bloc réservé aux détenus vulnérables, notamment les délinquants sexuels, passibles d'agressions de la part des autres détenus.
Les faits: Benjamin Mendy est accusé de trois viols commis en octobre 2020 et d'un autre viol commis en août 2021 à son domicile de Prestbury. Il est encore accusé d'agression sexuelle sur une femme, toujours à son domicile, au début du mois de janvier. Les délits présumés concernent trois plaignantes, dont une mineure de 17 ans.
Dans la presse britannique, plusieurs voisins ont témoigné de fêtes régulières et gargantuesques, notamment à l'occasion de la Saint-Sylvestre.
La tendance: La justice britannique a déjà rejeté trois demandes de libération sous caution. A moins que la procédure pénale n'aboutisse à un abandon des charges, faute de preuves, Benjamin Mendy ne devrait pas échapper à un procès.