Les 180 journalistes (de 180 pays) avaient jusqu'à hier soir, 23h59, pour désigner celui qui, selon eux, mérite de soulever le Ballon d'Or 2021, au soir du 29 novembre, à Paris. Chacun a établi le classement des 5 meilleurs joueurs de l'année civile en attribuant:
Les meilleurs footballeurs du monde ont tout tenté ce dernier week-end de suffrages pour gagner des places dans le classement de chaque journaliste, en sachant que quelques points peuvent faire la différence. On rappelle qu'en 2019, 7 unités seulement séparaient Lionel Messi de Virgil van Dijk.
Les votes risquent aussi d'être serrés cette année et devraient principalement se répartir entre quatre candidats, qui tous n'ont pas brillé samedi et dimanche.
Le numéro 30 du PSG n'a pas pesé sur le Classico face à Marseille (0-0). L'Equipe ne lui a même pas donné la moyenne, sanctionnant l'Argentin d'un 4 sur 10. Avec ce commentaire:
Lionel Messi reste toutefois l'un des grands favoris à ce qui serait son 7e Ballon d'Or. Parce qu'il a remporté un titre majeur (Copa America) avec sa sélection, et parce qu'il a beaucoup marqué (39 buts cette année, ce qui en fait le 3e meilleur buteur européen derrière Lewandowski et Haaland) et fait marquer (meilleur passeur de la Liga). C'est aussi l'avis de Luis Suarez, son ancien coéquipier au Barça. «Je pense que Leo mérite d'être le Ballon d'Or, a-t-il expliqué sur Olé. Il ne faut pas seulement regarder ce qu'il a fait en une année, mais ce qu'il est en tant que joueur, voir ce qu'il fait année après année. Je pense qu'il n'a pas de rival.»
Passeur décisif lors de la large victoire de Chelsea face à Norwich (7-0) samedi, l'Italien est plutôt du genre travailleur de l'ombre. Mais il a fini par accepter la lumière et l'intérêt teinté de respect que le public lui porte. «Tout le monde me parle du Ballon d'Or en me disant que je le mérite. Si je dois choisir un mot pour décrire tout ça, je dirais «irréel». Rien que de dire que je peux prétendre à cette récompense, c'est quelque chose qui n'est pas donné à tout le monde. C'est rare et dur.»
Ce qui plaide pour le Transalpin, et le distingue de tous ses concurrents, c'est évidemment son incroyable palmarès.
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— bwin Belgium (@bwinBE) August 12, 2021
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🤯 Dit alles in minder dan 3 maanden ... Jorginho blijft de trofeeën binnen halen!
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🤯 Tout ça en moins de 3 mois... Jorginho continue d'enchaîner les trophées !#CHEVIL #CFC #UCL #SuperCup pic.twitter.com/W2aMheOCAo
Jorginho a d'ailleurs été élu meilleur joueur UEFA de l'année par un jury hautement qualifié: 24 sélectionneurs de l'Euro 2020, 80 entraîneurs de Ligue des champions et Ligue Europa, ainsi que 55 journalistes européens (un par association membre de l'UEFA). Un soutien de poids.
L'international français a inscrit 10 buts lors des ses précédents Classicos contre le Barça. Mais aucun dimanche après-midi, lors de la victoire du Real Madrid (2-1) sur la pelouse du Camp Nou. A-t-il brillé? Non, sa seule tentative ayant été sans danger pour Ter Stegen. S'est-il toutefois distingué? Oui, clairement, et dans tout ce qui fait la beauté du jeu de «KB9».
Car quand il n'est pas un grand buteur (35 réussites en 2021), l'avant-centre merengue est un altruiste magnifique et infatigable, multipliant les solutions, les remises et les protections de balle. Une activité qui a fait beaucoup de bien au Real ce dimanche.
La dernière apparition du Français avant la clôture des votes restera comme une formidable publicité pour l'étendue et la singularité de son talent.
Le Polonais a trouvé le chemin des filets, samedi, lors de la démonstration du Bayern face à Hoffenheim (4-0) en championnat. Il a inscrit le 2e but de son équipe, ce qui rend ses statistiques personnelles encore plus hallucinantes.
Robert Lewandowski inscrit son 54e but de l'année 2021. 🔥🤜🤛 pic.twitter.com/48CxWSI6za
— Actu Foot (@ActuFoot_) October 23, 2021
Soyons clairs: Lewandowski méritait le trophée en 2020. Mais 2021 est une autre année, et tous les compteurs ont été remis à zéro en janvier. C'est donc sur d'autres critères que le redoutable attaquant sera jugé, comme les résultats de ses équipes, qui ne sont guère exceptionnels: le Bayern a certes remporté la Bundesliga, mais il a été sorti en quart de finale de la Ligue des champions. Quant à la Pologne, elle n'a pas passé les poules de l'Euro. Fâcheux.