Jil Teichmann disputera dimanche à Iasi sa cinquième finale sur le circuit WTA. La Biennoise a battu samedi la Roumaine Sorana Cirstea, 6-4 6-3, en demi-finale de ce tournoi de catégorie 250.
La gauchère suisse (WTA 102) visera un troisième titre après ceux obtenus à Prague et à Palerme en 2019. Ses deux dernières finales sur le circuit s'étaient soldées par des défaites, à Lexington en 2020 et surtout au WTA 1000 de Cincinnati en 2021 face à l'ex-numéro 1 mondiale Ashleigh Barty.
A Iasi, Teichmann (28 ans) a bien réagi après avoir été menée 3-1 dans la première manche par la 53e mondiale. Elle est revenue à 3-3 en sauvant trois balles de break avant de remporter le set. Sur sa lancée, la Seelandaise a déroulé dans la deuxième manche en réalisant un rapide double break pour finalement s'imposer en un peu plus d'une heure et demie.
Jil Teichmann affrontera en finale une autre locale sur la terre battue roumaine: Jaqueline Cristian (WTA 51) ou Irina-Camelia Begu (WTA 110). Sa belle semaine lui assure déjà de remonter autour de la 80e place et elle pourrait même gagner dix rangs supplémentaires avec une victoire dimanche.
Le Néerlandais Thymen Arensman a remporté la 14e étape du Tour de France entre Pau et Superbagnères dans les Pyrénées. 2e, Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.
Le Slovène a repris 6 secondes à Jonas Vingegaard pour disposer d'un matelas de 4'13 sur le Danois.
Pour cette grande étape des Pyrénées avec le triptyque Tourmalet, Aspin, Peyresourde, l'équipe UAE a contrôlé le peloton, mais une échappée a tout de même pu se former et compter jusqu'à 3'30 d'avance. Au sein de cette échappée, Thymen Arensman s'est montré le plus fort. Il enlève la plus belle victoire de sa carrière, lui qui n'avait jusqu'ici remporté qu'une seule étape sur un grand Tour (Vuelta en 2022).
Le Batave d'Ineos Grenadiers a pu maintenir son avance dans la dernière ascension vers Superbagnères dans le brouillard et a devancé Pogacar de 1'08.
Le Slovène a donné l'impression d'être magnanime avec ses sujets en laissant cette victoire, plutôt que de se payer un triplé pyrénéen. Vingegaard a tenté d'attaquer le patron à un peu plus de trois kilomètres de l'arrivée, mais Pogacar n'a pas eu de soucis. Et au moment de sprinter il a collé une mine qui lui a non seulement permis de bénéficier des 6 secondes de bonification (4 pour Vingegaard), mais aussi de reprendre 4 secondes supplémentaires à son dauphin.
Cette étape a été marquée par l'abandon du 3e du général, le Belge Remco Evenepoel, qui n'avait plus d'énergie et qui a lâché dès les premières pentes du Tourmalet.
Dimanche, le peloton partira de Muret pour rejoindre Carcassonne sur 169,3 km. Une étape propice aux baroudeurs avec deux bonnes bosses. Lundi, c'est la deuxième journée de repos qui attend les coureurs avant l'étape du Mont Ventoux mardi.
Au meeting Diamond League de Londres, Simon Ehammer a dépassé les 8 m à la longueur, mais cela ne lui a pas permis d'intégrer le top 3. L'Appenzellois s'est classé 5e avec un bond à 8m03.
La victoire est revenue au Jamaïcain Wayne Pinnock avec 8m20, soit un centimètre de mieux que le double champion du monde, Miltiadis Tentoglou. Le Jamaïcain Carey McLeod complète le podium (8m10).
Auteurs des meilleures performances mondiales de l'année dans leur discipline la semaine dernière à Monaco, Emmanuel Wanyonyi (800 m) et Femke Bol (400 m haies) ont enchaîné avec des victoires solides samedi à Londres.
Sur 800 m, Wanyonyi a signé sa quatrième victoire de suite en Diamond League avec un nouveau chrono solide (1'42''00) pour devancer dans les derniers mètres le Canadien Marco Arop (1'42''22).
Sur 400 m haies, la Néerlandaise Femke Bol s'est imposée sans surprise en 52''11 et a signé sa 29e victoire en 29 courses sur 400 m haies en Diamond League.
Marc Marquez (Ducati) a remporté samedi sa 11e course sprint de la saison sur 12 disputées. Il a devancé les KTM de Pedro Acosta et Enea Bastianini sur le circuit de Brno, en République tchèque.
Marquez, actuel leader du championnat du monde, continue d'écraser la concurrence dans sa quête d'un septième titre en MotoGP.
L'Espagnol, comme son coéquipier chez Ducati Francesco Bagnaia, a toutefois connu des problèmes de pression de pneus samedi. Les deux pilotes ont ainsi dû ralentir à la mi-course et laisser passer des concurrents pour faire remonter cette pression qui risquait de tomber sous le minima imposé.
Marc Marquez a repris son bien dans l'avant-dernier tour mais l'Italien Bagnaia n'a terminé que 7e alors qu'il s'était élancé en pole-position.
Le grand frère d'Alex Marquez tentera de remporter son 8e Grand Prix de la saison dimanche. Le sextuple champion du monde a remporté les quatre précédents, le dernier en date en Allemagne la semaine passée.
Remco Evenepoel a abandonné samedi lors de la 14e étape du Tour de France alors qu'il était dans l'ascension du col du Tourmalet. Le Belge était en difficulté depuis l'arrivée dans les Pyrénées.
Le maillot blanc et troisième du classement général avait été incapable de suivre le rythme des deux favoris au général, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard lors des deux premières étapes pyrénéennes. Samedi, le double champion olympique en titre a été lâché par le peloton dès les premières rampes du Tourmalet, col hors catégorie.
Un temps dans un groupe à une quarantaine de secondes du peloton maillot jaune, Evenepoel a fini par sortir de la roue de son coéquipier Pascal Eenkhoorn avant de se laisser décrocher, passablement agacé par la présence d'une moto-caméra à ses côtés. Il a finalement mis pied à terre et est monté à bord d'une voiture de l'équipe à 9 km du sommet.
Mais dès la première étape dans le premier gros massif montagneux de ce Tour de France, jeudi, le Belge a été en difficulté, distancé dès le col du Soulor, limitant cependant la casse en terminant l'étape à son rythme à Hautacam.
Le lendemain, il a semblé vidé de ses forces dans le contre-la-montre de 10,9km jusqu'à l'altiport de Peyragudes, et a même vu Jonas Vingegaard, parti deux minutes après lui, le dépasser à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Il a peiné à trouver des explications à sa défaillance, finalement confirmée samedi.
Evenepoel a connu une préparation hivernale tronquée par un grave accident, lorsqu'il avait heurté la portière d'une voiture de la Poste belge. Pour sa première course par étapes de l'année, il avait pris la 5e place du Tour de Romandie en mai, assurant toutefois être dans les temps pour viser le podium sur la Grande Boucle.
"Un nouveau public" a soutenu la Suisse lors de l'Euro, estime Dominique Blanc. Le président de l'ASF s'est satisfait du parcours de l'équipe de Pia Sundhage samedi en conférence de presse.
"Je retiens deux moments forts: le but décisif à la 93e minute contre la Finlande, et la marche des fans qui a rassemblé 25'000 personnes hier (réd: vendredi) à Berne avant le quart de finale", a déclaré Dominique Blanc à l'heure de tirer le bilan aux côtés de Pia Sundhage et de la directrice du football féminin à l'ASF, Marion Daube.
"Nous avons vu des gens qui viennent d'ordinaire peu au stade venir nous soutenir. C'était un public familial, avec beaucoup d'enfants, qui s'est intéressé au football grâce à l'aura dégagée par cette équipe", a poursuivi le président sortant de l'ASF.
Marion Daube a également espéré que la dynamique engendrée par l'équipe de Suisse se poursuivra dans le futur. "Il faudra profiter de cet élan dès l'automne. Et je m'adresse à tout le monde en disant que le football continue entre-temps, que ce soit dans les ligues régionales ou en Super League. Allez voir les matches, soutenez les femmes et les filles, engagez-vous. Nous avons suscité un grand intérêt et j'attends beaucoup de l'avenir", a-t-elle lancé.
Cette qualification historique pour les quarts de finale d'un Euro a également établi de nouveaux standards pour la Suisse. "Notre objectif est de nous qualifier pour toutes les phases finales des tournois internationaux, que ce soit avec l'équipe A ou les jeunes", a expliqué Marion Daube. "Pia a très bien réussi à intégrer la nouvelle génération et les joueuses expérimentées ont toutes apporté une contribution importante. L'esprit d'équipe est vraiment remarquable et cela nous permet d'envisager l'avenir sereinement."
Juan Manuel Cerundolo disputera la finale du Swiss Open de Gstaad dimanche. L'Argentin s'est imposé en deux sets face au qualifié péruvien Ignacio Buse samedi (6-3 6-3).
Dans des conditions venteuses, Cerundolo (ATP 109) a assuré sa victoire en contre le 167e mondial en 82 minutes de jeu. Il tentera de décrocher un deuxième titre sur le circuit après celui fêté il y a quatre ans à Cordoba, également sur terre battue.
Le petit frère de Francisco Cerundolo, qui a battu successivement Jan-Lennard Struff, David Goffin et la tête de série numéro 1 Casper Ruud cette semaine, rencontrera le Kazakh Alexander Bublik ou le Français Arthur Cazaux dimanche en finale.
Quasiment un an après son titre olympique sur la distance reine du sprint, Noah Lyles fait samedi son retour sur 100 m lors du meeting de Londres.
Le showman américain vise la victoire et un gros chrono d'entrée de jeu.
L'exubérant sprinter, qui fête vendredi ses 28 ans, n'a plus couru de 100 m depuis la finale olympique du 4 août au Stade de France. Il avait décroché l'or au bout du suspense avec seulement cinq millièmes de seconde d'avance sur le Jamaïcain Kishane Thompson.
Depuis, Noah Lyles s'est fait relativement discret: il a peu couru cet hiver et, ralenti après une blessure à un tendon, il n'a fait sa rentrée internationale que la semaine dernière à Monaco où il s'est imposé sur 200 m (19''88) face au champion olympique de la distance Letsile Tebogo (19''97).
Samedi à Londres, l'Américain retrouve le Botswanais, cette fois sur 100 m, pour une course très relevée avec également au départ le deuxième meilleur performeur mondial de l'année Oblique Seville, le Sud-Africain Akani Simbine ou encore le Britannique Zharnel Hugues.
"Je ne dirais pas que je suis stressé, je suis surtout impatient. J'ai attendu longtemps avant de pouvoir commencer ma saison à cause de la blessure", a indiqué Lyles en conférence de presse. "Je ne me presse pas, mais je vois que je progresse jour après jour et c'est ce qui compte. Demain, j'espère gagner et faire un chrono en 9''80."
Meilleur performeur mondial de l'année en 9''75, le vice-champion olympique Kishane Thompson ne sera pas au départ du 100 m mais sera bien à Londres samedi. Il tentera avec ses coéquipiers jamaïcains de qualifier son pays pour le relais 4x100 m des Mondiaux de Tokyo en septembre.
Trois Suisses seront de la partie dans la capitale anglaise. Les adeptes des disciplines multiples Simon Ehammer et Annik Kälin viseront le podium à la longueur, alors que la perchiste Angelica Moser cherchera à confirmer les 4m76 franchis mardi à Lucerne où elle a signé sa meilleure performance de la saison.
Deux hommes, quatre ceintures et une revanche. L'Ukrainien Oleksandr Usyk, incontesté champion du monde des lourds, retrouve samedi à Londres l'Anglais Daniel Dubois, qu'il avait dominé en août 2023.
L'enjeu de ce combat est le titre mondial réunifié. Chez lui à Wembley, dans une enceinte qui accueillera en fin de soirée pas loin de 100'000 spectateurs férus de boxe, Dubois défendra non seulement son titre IBF mais tentera surtout de ravir à son adversaire les ceintures WBC, WBA et WBO.
L'Anglais l'assure, il n'est "plus le même boxeur" que celui battu par arrêt de l'arbitre au neuvième round le 26 août 2023 à Wroclaw, au terme d'un combat marqué par une polémique qui pimentera encore davantage cette deuxième confrontation avec l'Ukrainien.
"J'aurais dû gagner le premier combat et j'en ai été empêché par le jugement de l'arbitre. Je ne ferai donc pas d'erreur cette fois-ci, devant les miens, dans le stade national et dans ma ville natale", avait promis le Londonien en avril.
"J'ai fait de réels progrès. Je fais des choses que j'ai toujours faites, mais je les fais maintenant mieux. Peut-être parce que je veux davantage la victoire", a appuyé Dubois jeudi lors de la conférence de presse d'avant combat.
Il s'est en effet relancé en battant son compatriote Anthony Joshua en septembre 2024 pour le titre IBF laissé vacant par Usyk, devenu entre-temps l'incontesté champion en battant deux fois l'Anglais Tyson Fury.
Agé de 27 ans, le Britannique (1m96, 22 victoires, dont 21 avant la limite, 2 défaites) ne part toutefois pas favori face à Usyk (1m91), de 11 ans son aîné, toujours invaincu en 23 combats professionnels dont 14 remportés avant la limite.
"Ecoutez, je respecte ce gars, ce jeune gars. Il est motivé, mais je le suis aussi. Je ne suis pas vieux. 38 ans, ce n'est pas vieux. Nous verrons samedi", a poursuivi Usyk, qui a répété comme avant chaque combat depuis la guerre en Ukraine se "battre pour les soldats qui protègent (son) pays".
Pour tenter de devenir le premier Britannique champion incontesté des poids lourds depuis Lennox Lewis en 1999, Daniel Dubois devra d'abord surmonter sa supposée "fragilité mentale" pointée jeudi par Egis Klimas, le manager d'Usyk.
Lors du face à face pour la photo de pré-combat, le Britannique est en effet apparu beaucoup moins à l'aise que l'Ukrainien, sinon fébrile. Mais Dubois l'a répété à l'envi: il s'estime "prêt pour la gloire".
"Je me suis bien préparé. Je suis à un niveau différent maintenant, je suis prêt à faire tout ce qu'il faut samedi et à remporter toutes ces ceintures. C'est un moment historique et il faut que je fasse un vrai travail de démolition. J'ai faim et je suis prêt pour ça", a-t-il assuré.
Répondant à une question sur un pari présumé de 500'000 dollars placé sur la victoire d'Usyk par le multiple champion du monde Canelo Alvarez, Daniel Dubois ne s'est pas démonté: "Il va perdre son argent", a-t-il souri en quittant la conférence de presse.
Le dernier carré du championnat d'Europe sera complété samedi, à l'issue d'un ultime quart de finale qui s'annonce passionnant. La France affronte à Bâle une équipe d'Allemagne en reconstruction.
Les Bleues du coach Laurent Bonadei abordent ce choc dans le costume des favorites. Elles ont fait forte impression en remportant leurs trois matches dans une poule qui comprenait également l'Angleterre et les Pays-Bas, écrasant les Néerlandaises 5-2 lors de l'ultime journée.
L'Allemagne du sélectionneur Christian Wück, privée de sa capitaine Giulia Gwinn (blessée lors du premier match de son équipe dans cet Euro), a pour sa part pris la 2e place de son groupe. La sèche défaite (4-1) subie face à la Suède samedi passé a mis en exergue les carences défensives de la "Mannschaft".
La France, qui n'a jamais dépassé le stade des demi-finales dans un Euro féminin, semble mûre pour aller décrocher un premier trophée international. L'Allemagne espère pour sa part renouer avec un glorieux passé: son huitième et dernier sacre continental date de 2013, son deuxième et dernier titre mondial de 2007.
Audrey Werro est la grande favorite de la finale du 800 m des Européens M23, programmée samedi soir à Bergen (19h40). La Fribourgeoise a signé le meilleur temps des séries jeudi.
La 4e des Mondiaux indoor élite 2025 a maîtrisé son sujet dans une première série bouclée en 2'00''89, avec plus de 0''4 d'avance sur sa dauphine. Elle vise à 21 ans un premier titre chez les M23, après avoir conquis à deux reprises l'or européen en M20 (2021 et 2023).
"Mon objectif pour la finale reste de réaliser une course rapide", a déclaré la recordwoman de Suisse (1'57''25, réalisé le 30 mai dernier en Pologne), citée sur le site de Swiss Athletics. Elle sera la femme à battre samedi soir.
Un autre Romand jouera les médailles samedi à Bergen. Le Valaisan Justin Fournier s'est hissé pour la finale du concours à la perche (dès 18h30) en franchissant 5m30 à son troisième essai lors des qualifications jeudi.
La résistance de l'équipe de Suisse n'a pas suffi face à l'Espagne en quart de finale de l'Euro (2-0). Mais au terme de leur parcours, Smilla Vallotto et ses coéquipières n'ont "aucun regret".
"Evidemment on est déçues, mais on s'est bien battu pendant 70 minutes. On n'a aucun regret", a déclaré la Genevoise de 21 ans en zone mixte, peu après avoir été longuement félicitée avec ses coéquipières par un Wankdorf assourdissant vendredi soir. Même les Espagnoles, qui ont formé une haie d'honneur, ont rendu hommage à ces Suissesses qui leur ont donné bien du fil à retordre.
"Je crois qu'on n'avait jamais vu une équipe de Suisse aussi forte depuis des années", a repris Vallotto. "Je ressens beaucoup de fierté. Ce public si nombreux a été incroyable et je ne vais jamais oublier ces moments."
L'infatigable milieu de terrain a également reconnu la part de chance qui a accompagné la Suisse jusqu'au premier but espagnol. "Malheureusement, on n'a pas réussi à marquer. On n'a pas eu beaucoup d'occasions d'ailleurs. Ca fait mal, mais l'Espagne était la meilleure équipe aujourd'hui", a-t-elle reconnu.
De ces deux semaines et demie de compétition, Smilla Vallotto a dit retenir énormément de positif. "J'espère que cela va motiver des jeunes filles à se lancer, car je crois qu'on a mis le foot féminin sur la carte", a-t-elle ajouté.
"A chaque étape, on a senti dans le vestiaire qu'on était toujours plus soudées. Tout le monde y croyait à 100% ce soir (réd: vendredi) et ce n'était pas que des paroles en l'air. On nous a tellement soutenu que ça a décuplé notre confiance en nous", a encore expliqué Wandeler, qui assuré que la Suisse "sera là dans le futur".
Avant cela, Leila Wandeler, Smilla Vallotto et toutes les joueuses de l'équipe de Suisse auront l'occasion de célébrer un peu plus leur joli parcours avec leurs fans. Une rencontre avec le public est prévue samedi à 15h00 à Berne, sur la Bundesplatz.
Le parcours de l'équipe de Suisse dans "son" Euro a pris fin vendredi à Berne. Les joueuses de Pia Sundhage ont été battues par l'Espagne en quart de finale (2-0), non sans démériter.
Les Suissesses ont lutté, mais elles ont fini par céder. Face aux championnes du monde, grandes favorites de la compétition, Lia Wälti et ses coéquipières ont joué avec le même état d'esprit qui leur avait permis de franchir la phase de groupes. Elles ont défendu corps et âme, ont tout tenté en contre-attaque, mais ont dû s'avouer vaincues face à une Roja impressionnante.
Car dès la 8e minute, quelques instants après avoir été fauchée par Nadine Riesen dans la surface helvétique, Mariona Caldentey a posé le ballon sur le point de penalty. Mais Livia Peng, qui était partie du bon côté, a été toute heureuse de voir le cuir passer à côté de son poteau.
La gardienne de l'équipe de Suisse a ensuite dégoûté Claudia Pina, réalisant trois arrêts (11e, 18e, 24e) qui ont bien montré que Pia Sundhage a fait le bon choix en la titularisant tout au long de l'Euro. Et lorsque la Grisonne aurait dû s'avouer vaincue par une tête d'Irene Paredes sur corner, son poteau est venu à la rescousse (43e).
Sous une pression constante au retour des vestiaires, les Suissesses ont encore pu compter sur les montants aimantés de Peng. Poteau gauche, poteau droit: les Espagnoles ont bien cru qu'elles ne trouveraient jamais la faille à la 61e minute. Et elles ont même tremblé lorsqu'Alayah Pilgrim, qui venait d'entrer en jeu, a forcé la portière ibérique Cata Coll à une belle parade (63e).
Cette occasion, la plus belle du soir côté helvétique, a fait naître les espoirs les plus fous dans les travées du Wankdorf. Mais ces espoirs n'ont duré que quelques minutes, l'Espagne trouvant finalement la faille dans le verrou suisse grâce à l'entrante Athenea del Castillo (66e). Cinq minutes plus tard, Claudia Pina nettoyait la lucarne de Peng pour mettre fin au suspense. Livia Peng, qui a encore réussi un exploit en détournant un penalty d'Alexia Putellas (88e), a permis à la Suisse d'éviter une addition trop salée.
Cette élimination ne doit pas venir ternir le remarquable parcours des Suissesses à domicile. Car en plus d'avoir atteint son objectif initial - se qualifier pour les quarts de finale pour la première fois de leur histoire - cette équipe à l'avenir prometteur aura surtout su emporter le public helvétique avec elle.
L'Américain Scottie Scheffler (29 ans) a pris seul la tête du British Open après deux des quatre tours. Le numéro un mondial compte un coup d'avance sur l'Anglais Matthew Fitzpatrick.
Sur les greens du Royal Portrush, en Irlande du Nord, Scheffler a brillé vendredi en rendant une carte de 64, soit 7 sous le par. Il totalise 132 coups (-10) contre 133 pour Fitzpatrick, qui a tourné en 66.
Un duo se partage la troisième place provisoire. Il est composé par le Chinois Haotong Li et l'Américain Brian Harman. Tous deux accusent deux coups de retard sur le leader.
Le Nord-Irlandais Rory McIlroy, cité parmi les grands favoris, est 12e ex-aequo à sept longueurs de la tête. Il devra livrer deux derniers tours parfaits s'il entend avoir son mot à dire pour la victoire.
Pia Sundhage a procédé à deux changements dans son onze pour le quart de finale de l'Euro contre l'Espagne (coup d'envoi à 21h00). Ana-Maria Crnogorcevic et Noemi Ivelj sont titulaires à Berne.
Alignées d'entrée lors des deux derniers matches, Julia Stierli et Svenja Fölmli font les frais d'un changement de système décidé par la sélectionneuse. Avec seulement deux défenseuses centrales - Viola Calligaris et Noëlle Maritz -, les Suissesses vont vraisemblablement évoluer en 4-4-2 ou en 4-3-3.
Crnogorcevic devrait occuper le flanc droit de la défense et Nadine Riesen le côté gauche. Au milieu du terrain, Noemi Ivelj fait son retour aux côtés de Smilla Vallotto et Lia Wälti, comme lors du match d'ouverture contre la Norvège. A voir si Géraldine Reuteler les accompagnera ou évoluera plus haut avec Sydney Schertenleib et Iman Beney. La Valaisanne profitera sans doute de la présence de Crnogorcevic pour jouer dans un rôle plus offensif. Idéal pour tenter de surprendre l'Espagne en contre-attaque.
La composition suisse: Peng; Crnogorcevic, Calligaris, Maritz, Riesen; Ivelj, Wälti, Reuteler, Vallotto; Schertenleib, Beney.