Ultra régulière en slalom cette saison, Mélanie Meillard aborde les Mondiaux de Saalbach avec des ambitions légitimes. Pourquoi ne fêterait-elle pas son premier podium dans la discipline samedi?
Voir Mélanie Meillard tout sourire avant une grande compétition est significatif. Grand espoir du ski suisse, la Valaisanne d'origine neuchâteloise avait vu sa carrière stoppée net à Pyeongchang à 20 ans en 2018, lors d'un entraînement juste avant ses premiers JO. Plateau tibial, ménisque, ligament et une rééducation gâchée par une réopération quelques mois plus tard, ou quand la vie se charge de rappeler que tout n'est pas rose dans la carrière d'une athlète, qui plus est en ski alpin.
Sept ans plus tard, la skieuse d'Hérémence voit la vie en rose, au propre comme au figuré. "Le pull, les ongles, la montre, le natel, je n'ai pas fait les choses à moitié", dit-elle en laissant éclater un rire sonore qui envahit l'hôtel des Suissesses à Saalbach. Cette saison, la petite soeur de Loïc affiche une constante plus vue depuis...sept ans. Sur les sept slaloms disputés jusqu'ici, elle a terminé à chaque fois dans le top 10, ce qui lui permet d'être 7e (!) du classement de la spécialité dominé par sa copine Camille Rast.
"Même avant les JO, j'avais fait de bons résultats, mais pas aussi bons que cette fois", avoue-t-elle. Trois fois 5e, trois fois 7e, Mélanie Meillard tourne autour de ce podium qui ne s'est proposé qu'une fois, lors d'un slalom parallèle à Oslo en 2018 (3e).
Où voit-elle la différence majeure dans sa résurrection? "Je peux skier sans douleur, c'est déjà un gros point. J'ai pu construire la confiance avec les années. Et j'ai maintenant une condition physique nettement meilleure qu'à mes débuts."
Ce qui impressionne le plus chez Mélanie Meillard, c'est cette capacité de résilience. Beaucoup auraient abandonné après autant de déboires et de bas. La Valaisanne le reconnaît, "ce n'était pas facile tous les jours".
"J'ai eu de la chance d'arriver jeune et d'avoir fait des résultats quand j'étais jeune, poursuit-elle. Alors quand je me suis blessée, je me suis dit que j'avais encore le temps. Si cela s'était passé à 28 ans, cela n'aurait pas été pareil parce que tu sais que quatre ou cinq ans après, ta carrière peut être terminée."
La grande copine de Camille Rast se pose en modèle de patience. Accepter que cela ira mieux demain, que le genou ne fera plus mal, que les résultats finiront bien par arriver. Quand on lui demande si elle a travaillé avec un préparateur mental, Mélanie Meillard acquiesce: "Cela doit faire trois ou quatre ans, je ne me souviens même plus. Et ce n'est pas toujours la même personne. Mais alors honnêtement, même si c'est un ensemble de facteurs, le fait de ne plus avoir mal au genou change la donne."
La patience aussi pour que tout se remette en place. "Je savais que j'avais envie de faire ça, que j'avais fait de bons résultats et que j'en étais capable, explique-t-elle. Il a fallu beaucoup plus de temps que ce que j'aurais voulu. J'ai dû crocher parce que je savais que je voulais faire ça."
Et en sept ans, il s'en est passé des choses. "Le matériel a évolué, de même que ma condition physique, juge celle qui fera équipe avec Malorie Blanc lors du combiné par équipe mardi. Moi-même, je me demande comment j'obtenais des résultats en skiant comme je skiais il y a sept ans!"
Heureuse de faire partie de cette nouvelle aventure du combiné par équipe, Mélanie Meillard se réjouit aussi bien sûr de prendre le départ du slalom de samedi. Sans se mettre inutilement la pression. "Je ne sais pas s'il faut prendre plus de risques, se questionne-t-elle. Je pars comme si c'était une course de Coupe du monde. On dit souvent qu'un globe est tout aussi important qu'une médaille parce que cela récompense la régularité. Je me satisferais d'un podium, en Coupe du monde comme aux Mondiaux."
Les barrages de la Ligue des Champions démarrent mardi. Un derby français figure au programme, ainsi que le choc le plus attendu de ces 16es de finale.
Le coup d'envoi de ces barrages aller est prévu dès 18h45. Le Stade Brestois d'Edimilson Fernandes accueille l'ambitieux Paris St-Germain, toujours en quête d'un premier sacre en C1, à Guingamp. Gare à l'excès de confiance pour le PSG.
Mais les projecteurs seront surtout braqués vers Manchester, dès 21h. En délicatesse dans son championnat national, le Manchester City de Manuel Akanji reçoit le Real Madrid, contraint d'aligner une défense de fortune en raison des blessures de ses cadres.
Un autre international helvétique sera de la partie mardi soir, le Borussia Dortmund de Gregor Kobel se déplaçant à Lisbonne pour y affronter le Sporting. La Juventus accueille pour sa part le PSV Eindhoven dans le dernier match de la soirée.
Mardi et mercredi aura lieu - chez les dames puis chez les messieurs - une nouvelle épreuve dans le cadre des Mondiaux, le combiné par équipe. Le but: redynamiser une compétition en perte de vitesse.
Le combiné individuel n'est plus, vive le combiné par équipe. Confrontée au manque d'athlètes polyvalents, la FIS a dû trouver une alternative. A Méribel voici deux ans, elles n'étaient que 18 à être classées, puisque plusieurs skieuses avaient choisi de prendre la descente du combiné comme un entraînement supplémentaire en vue de la descente du week-end.
Il a donc fallu se pencher sur la question et proposer autre chose. De la même manière que le team event, le combiné a dû faire sa mue. Imaginé à l'époque pour rendre hommage aux polyvalents, il était le fruit des résultats de la descente et de deux manches de slalom. Puis, avec les progrès des techniciens en vitesse, on est passé à une descente - ou un Super-G - et une manche de slalom. Cette épreuve a d'ailleurs souvent souri aux Suissesses avec les titres olympiques de Michelle Gisin (2018 et 2022) et mondiaux de Wendy Holdener (2017 et 2019).
Après l'échec des courses parallèles individuelles et leur manque d'équité sportive, voici donc le combiné par équipe. Les athlètes ont l'air d'être plutôt favorables à ce format. Preuve de ce changement de paradigme, Lara Gut-Behrami sera de la partie, tout comme Mikaela Shiffrin. Et pour la FIS, la participation des stars est une bonne chose.
Très peu de points de repère cependant avant cette première mardi, puisque le combiné par équipe n'a jamais eu les honneurs de la Coupe du monde. Les seuls essais ont eu lieu ces deux derniers hivers lors des Mondiaux juniors, ce qui signifie que Malorie Blanc est l'une des rares filles à avoir déjà pris part à ce type d'épreuve.
Le mode d'emploi est simple. Deux athlètes forment une équipe, l'un fait la descente et l'autre se lance sur le slalom. On calcule ensuite le temps total des deux.
Swiss-Ski a utilisé le maximum de duos autorisés par pays, à savoir quatre. De manière assez surprenante, Lara Gut-Behrami sera finalement au départ. La Tessinoise avait fait savoir la semaine dernière qu'il y avait 95% de chances qu'elle ne soit pas dans le portillon. Elle formera un tandem avec Wendy Holdener. Corinne Suter/Camille Rast, Malorie Blanc/Mélanie Meillard et Priska Ming-Nufer/Eliane Christen représenteront également les couleurs helvétiques.
On sait également que les Etats-Unis aligneront une paire composée de Breezy Johnson, championne du monde de descente, et de Mikaela Shiffrin, la femme aux 99 succès en Coupe du monde.
Coup d’arrêt pour Becir Omeragic ! Blessé dimanche à Strasbourg, le défenseur de Montpellier devra subir une intervention chirurgicale au ménisque. Son indisponibilité sera au minimum de deux mois.
Malgré la situation presque désespérée de son club – Montpellier occupe la dernière place du classement – le Genevois de 23 ans livre une saison de très bonne facture. Sélectionné à 7 reprises en équipe nationale, il s’est affirmé comme l’un des leaders de son équipe. Il est toutefois à craindre que sa saison s'est achevée dimanche lors de la défaite 2-0 en Alsace.
Le défenseur des New Jersey Devils Jonas Siegenthaler doit subir une opération mardi, a annoncé lundi son agence de communication. Le Zurichois de 27 ans sera ensuite absent "quelques semaines".
L'intervention médicale est nécessaire après que Siegenthaler s'est blessé la semaine dernière en heurtant la bande lors d'un match à Pittsburgh. La nature de la blessure et la durée exacte de l'absence n'ont pas été communiquées.
La franchise de Newark est en revanche confiante quant à un retour de son capitaine Nico Hischier après le Tournoi des 4 nations (12 au 20 février), durant lequel la NHL marque une pause. Le meilleur buteur des Devils a manqué les six derniers matches en raison d'une blessure au haut du corps.
Swiss-Ski a dévoilé la sélection pour le géant et le slalom messieurs des Mondiaux de Saalbach. Justin Murisier sera au départ du géant vendredi.
C'était un peu la seule inconnue puisque le tenant du titre Marco Odermatt, Loïc Meillard, Thomas Tumler et Luca Aerni avaient tous assuré leur ticket. Et grâce au titre d'Odermatt, la Suisse peut aligner un cinquième athlète qui n'est autre que Justin Murisier.
Un temps très à l'aise dans cette discipline, le Bagnard a connu pas mal de désillusions ces derniers temps. 17e à Sölden, il a vécu deux non-qualifications à Beaver Creek et à Alta Badia, avant de décider de ne pas prendre part aux géants d'Adelboden et Schladming pour préserver son genou.
Pour le slalom de dimanche, dernière épreuve des Mondiaux, Swiss-Ski a choisi Loïc Meillard, Daniel Yule, Tanguy Nef et Marc Rochat.
Novak Djokovic (ATP 7) a affirmé lundi dans une interview que sa blessure à la cuisse gauche était "guérie quasiment à 100%". Le Serbe se dit prêt à partir à la conquête de son 100e titre à Doha.
"Il n'y a plus de déchirure musculaire. La blessure est guérie quasiment à 100% et je suis prêt à aller vers de nouvelles victoires", a déclaré Nole dans une interview publiée par le quotidien Vijesti.
"J'ai le feu vert de l'équipe médicale pour pouvoir m'entraîner, me préparer. Le tournoi de Doha est à l'affiche dans sept jours (red: du 17 au 22 février), et je maintiens le calendrier prévu", a ajouté l'ancien no 1 mondial.
Le Serbe de 37 ans, vainqueur de 24 titres du Grand Chelem, avait abandonné en janvier en demi-finale de l'Open d'Australie à cause de cette blessure, après avoir perdu le premier set 7-6 (7/5) face à l'Allemand Alexander Zverev (ATP 2).
"J'espère que je vais pouvoir décrocher ce 100e trophée maintenant à Doha. Ca fait un moment que je cours après, depuis octobre dernier. Mais on verra, il viendra quand il viendra", a dit Djokovic, qui a ajouté "croire" en ses capacités à disputer d'autres tournois du Grand Chelem.
"Dieu merci j'ai réussi à me rétablir rapidement. J'ai eu un peu plus de blessures ces derniers temps par rapport aux quinze premières années de ma carrière. Cela vient probablement avec l'âge, mais mon corps me soutient toujours bien et j'ai toujours une flamme à l'intérieur", a-t-il expliqué.
Djokovic avait déjà dû déclarer forfait avant son quart de finale à Roland-Garros en 2024, blessé alors au genou droit et opéré du ménisque dans la foulée. Dès son retour sur les courts, il avait atteint un mois plus tard la finale de Wimbledon et remporté l'or olympique à Paris quinze jours après.
La sélectionneuse de l'équipe de Suisse Pia Sundhage a convoqué une néophyte, Naina Inauen, pour les premiers matches de l'année.
En outre, un quintette expérimenté est à nouveau disponible pour ces rencontres contre l'Islande et la Norvège.
Le temps des grandes expérimentations est révolu, a fait remarquer Pia Sundhage en conférence de presse avant le début de la Ligue des Nations. Après la promotion dans la ligue supérieure, son équipe affronte des adversaires de premier ordre. Tout d'abord l'Islande le 21 février à Zurich, et quatre jours plus tard la Norvège à l'extérieur. Soit deux équipes que la Suisse rencontrera également lors du championnat d'Europe à domicile cet été.
Ce tournoi continental est bien entendu le seul grand rendez-vous de l'année, et ce rassemblement hivernal constitue l'une des dernières opportunités de tester l'une ou l'autre joueuse. Naina Inauen (24 ans) fait ainsi partie pour la première fois de la sélection suisse. "Elle est forte dans la récupération du ballon", a notamment expliqué Pia Sundhage à propos de la joueuse de Lyn, club d'Oslo.
Ramona Bachmann, Luana Bühler, Géraldine Reuteler et Lia Wälti, qui avaient toutes déclaré forfait lors du dernier rassemblement de 2024, font quant à elles à nouveau partie des 23 joueuses convoquées. Noemi Ivelj, Alayah Pilgrim et Eseosa Aigbogun font également leur retour en sélection. Pour Aigbogun, qui a disputé 99 matches internationaux, il s'agit de la première convocation depuis sa rupture des ligaments croisés survenue en janvier 2024. Coumba Sow est quant à elle la grande absente de cette liste.
Mikaela Shiffrin a annoncé sur ses réseaux sociaux qu'elle ne prendra pas part au géant des Mondiaux jeudi à Saalbach.
L'Américaine aux 99 succès en Coupe du monde sera en revanche de la partie demain lors du combiné par équipe.
Dans un post sur Instagram, Shiffrin dit ne pas être mentalement en position de courir le géant. Elle avoue ressentir un syndrome post-traumatique à la suite de sa chute à Killington qui l'avait mise deux mois sur la touche.
Mais cette mauvaise nouvelle en amène une bonne puisque la skieuse de bientôt 30 ans va pouvoir participer au combiné par équipe. Et quelle équipe puisqu'elle va faire la paire avec Breezy Johnson, toute fraîche championne du monde de descente.
Les deux femmes se connaissent depuis l'âge de 11 ans et quand Johnson a demandé à Shiffrin de participer, cette dernière n'a pas trop hésité. "Parce que ce sport est tellement fun", écrit-elle.
Zermatt s'ouvre à nouveau aux entraînements des skieurs alpins de haut niveau et pourra compter sur des courses annuelles de Coupe du monde en mars à partir de 2028, a annoncé Swiss-Ski lundi.
Après le tollé provoqué en avril dernier en Valais par la suppression de Zermatt du calendrier de la Coupe du monde, un accord a donc été trouvé entre les remontées mécaniques de Zermatt, Swiss-Ski et la Fédération internationale (FIS).
"Le nouvel accord entre Swiss-Ski et Zermatt montre la voie à suivre. Zermatt est la station de ski sur glacier la plus élevée d'Europe et dispose des meilleures conditions pour les entraînements de vitesse", se réjouit Walter Reusser, le CEO Sport de Swiss-Ski, à propos de cet accord.
La station valaisanne a reçu l'assurance de pouvoir organiser deux courses de vitesse masculines dans la deuxième moitié du mois de mars de 2028 à 2034, sur la nouvelle piste du Gornergrat qui sera terminée d'ici fin 2027. A condition bien sûr que celle-ci soit homologuée par la FIS et que Zermatt soit en mesure de remplir toutes les autres exigences d'un organisateur de Coupe du monde.
Il y a encore du pain sur la planche, souligne Diego Züger, le plus haut responsable marketing de Swiss-Ski. "Mais nous allons tout mettre en œuvre ensemble pour faire de Zermatt une étape majeure fixe de la Coupe du monde", assure-t-il, cité dans le communiqué.
En été, Zermatt accueillera à nouveau les équipes de Coupe du monde exclues l'année dernière pour les entraînements. Swiss-Ski et les Valaisans ont conclu un accord-cadre pour l'utilisation du domaine glaciaire en été et en automne jusqu'en 2034.
Les remontées mécaniques de Zermatt s'occuperont de l'entretien au quotidien des pistes d'entraînement, alors que Swiss-Ski est désormais entièrement responsable de l'exploitation des infrastructures d'entraînement. La fédération sous-louera également les pistes à d'autres nations, est-il encore précisé.
Swiss-Ski veut mettre tous les atouts de son côté en vue du combiné par équipes dames des Mondiaux de Saalbach.
Lara Gut-Behrami sera ainsi associée mardi à Wendy Holdener pour ce qui ressemble à une "dream team" à croix blanche.
La Tessinoise n'avait pourtant pas semblé motivée à l'idée de disputer cette nouvelle épreuve, composée d'une descente (dès 10h) et d'une manche de slalom (dès 13h15). Mais elle pourrait reprendre confiance après avoir manqué son affaire en vitesse, et jouera le podium en compagnie de Wendy Holdener.
Le duo Gut-Behrami/Holdener ne sera en outre pas le seul à lorgner le top 3 dans cette épreuve côté suisse. Leader de la Coupe du monde de slalom, Camille Rast fera ainsi équipe avec Corinne Suter. Une paire 100% romande (Malorie Blanc/Mélanie Blanc) sera de la partie, le dernier ticket helvétique étant revenu à Priska Ming-Nufer et Eliane Christen.
Les Eagles ont remporté dimanche avec la manière (40-22) leur second Super Bowl.
La franchise de Philadelphie a ainsi privé les Kansas City Chiefs d'une troisième couronne d'affilée historique, sous les yeux du président américain Donald Trump.
Le premier chef de l'Etat à assister à la grande finale de la NFL avait pourtant pronostiqué une victoire des Chiefs, impressionné par son étoile Patrick Mahomes. Mais la défense de Philadelphie, la meilleure du championnat, a mis le no 15 sous l'éteignoir d'entrée. Et avec lui toute l'attaque des Chiefs, sous pression constante.
Donald Trump, qui s'est éclipsé avant la pause, n'a toutefois pas pu observer le concert de la pause, assuré par le rappeur californien Kendrick Lamar. S'il a bien entonné son hymne "Not Like Us", attaque directe contre le rappeur canadien Drake, Kendrick Lamar n'a, en revanche, pas eu de mot ou de message pour Donald Trump qu'il avait régulièrement visé par le passé.
Trump n'aura pas non plus vu les Eagles brandir le trophée Vince Lombardi, confié au vainqueur du Super Bowl. Battu par Kansas City de 3 points seulement au même stade de la compétition il y a deux ans, Philadelphie a pris sa revanche et empêché les Chiefs de réaliser une première dans l'histoire de la NFL, à savoir un triplé.
La franchise de Pennsylvanie a construit son succès en première période, asphyxiant quasi totalement son opposant, qui n'a glané que 23 yards de progression en 30 minutes de jeu effectif, une misère.
La séquence symbolique de cette noyade initiale est intervenue à 7 minutes de la pause, quand après avoir été "sacké" (neutralisé) deux fois de suite, Patrick Mahomes a vu sa passe interceptée par le tout jeune cornerback des Eagles Cooper DeJean. Le "rookie" de Philadelphie a remonté 38 yards pour aller marquer, sans opposition.
"Cela montre qu'on ne peut pas briller sans les autres", a déclaré au micro de Fox, après le coup de sifflet final, l'entraîneur de Philadelphie Nick Sirianni. "C'est le plus grand de tous les sports collectifs."
Longtemps appliqués en attaque mais sans brio, les Eagles ont parachevé leur démonstration en fin de rencontre avec un dernier coup de panache alors qu'il n'y avait rien à gagner à prendre des risques à ce stade. Le quarterback Jalen Hurts a ainsi lancé une fusée de 46 yards à destination du receveur DeVonta Smith pour un touchdown de plus (34-0).
Hurts, 26 ans seulement, a été élu meilleur joueur de ce Super Bowl à l'issue d'une prestation solide (221 yards à la passe et 3 touchdowns dont un à la course). Kansas City a limité l'écart final grâce à trois touchdowns dans les dernières minutes. Mais la messe était déjà dite pour les Chiefs.
Ruben Vargas a inscrit son premier but depuis son arrivée en Liga. L'international suisse a égalisé à la 8e pour le FC Séville contre Barcelone, mais cela n'a pas suffi. Les Catalans ont gagné 4-1.
Les buts pour l'équipe visiteuse ont été signés Lewandowski (7e), Lopez (47e), Raphinha (55e) et Garcia (89e). Ce succès permet au Barça de revenir dans le sillage immédiat de ses deux rivaux dans la course au titre, soit à deux longueurs du leader Real Madrid et à une de l'Atlético Madrid.
Extraordinaire Jean-Pierre Nsame ! Le Camerounais a écrit une page d’histoire au Letzigrund. Auteur d’un doublé, il a tout simplement égalé le record des 111 buts en Super League de Marco Streller.
Le joueur prêté par le Legia Varsovie a donné la victoire (2-1) au FC St. Gall face au FC Zurich. Introduit à la 65e, il a frappé à la 70e et à la 76e pour renverser la table. Et, surtout, pour gommer l’incroyable relance de son gardien Lawrence Zigi sur l’ouverture du score de Bledan Krasniqi à la 19e. Comme jeudi face à Lugano, les Saint-Gallois ont cueilli les trois points alors qu’ils avaient concédé le premier but. Comme si la rage de vaincre de Jean-Pierre Nsame avait déteint sur ses coéquipiers.
Victorieux 3-2 du FC Winterthour grâce à un penalty de Kevin Spadanuda à la 89e, le FC Lucerne a, pour sa part, rejoint le FC Lugano à la deuxième place du classement, à un point du FC Bâle. A onze contre dix après l’expulsion de Tobias Schättin à la 38r, les Lucernois ont vraiment pris leur temps avant de concrétiser leur supériorité face à une "lanterne rouge* courageuse, mais bien malheureuse au final.
L'équipe de Suisse dames a rempli sa part du contrat dimanche à Aarau dans les qualifications de l'Euro 2025.
Victorieuse 87-39 de la Bosnie-Herzégovine dans la dernière journée du groupe H, elle doit patienter durant quelques heures avant de savoir si elle se qualifiera ou non pour la phase finale.
Les protégées du coach français François Gomez, qui ne pouvaient plus prétendre à la 1re place de cette poule - et donc à la qualification directe -, ont fait tout juste dimanche. Elles devaient "simplement" s'imposer - et l'ont fait avec la manière. Mais leur sort dépend des autres résultats de la soirée.
Les Suissesses espèrent décrocher le précieux sésame en faisant partie des quatre meilleurs deuxièmes. Stéphanie Martinez (20 points, 9 rebonds dimanche) et ses équipières ont coché une première case en terminant au 2e rang de leur poule, derrière le Monténégro qui a arraché la 1re place en écrasant le Luxembourg (3e) 86-53.
L'équipe de Suisse, qui avait besoin d'un succès monténégrin avec au moins 24 points d'écart pour terminer 2e de ce groupe, aura en tout cas parfaitement redressé la barre après les deux défaites subies en ouverture de ces qualifications fin 2024. Elles se sont donné le droit de rêver sous la férule de leur nouveau coach François Gomez en gagnant leurs quatre dernières parties.