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Joli coup du FC Sion ++ Alinghi en demi-finale

Russia's Anton Miranchuk takes the ball forward during an international friendly soccer match between Russia and Brazil at the Luzhniki stadium in Moscow, Russia, Friday, March 23, 2018. (AP Phot ...
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Joli coup du FC Sion ++ Alinghi en demi-finale

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.09.2024, 15:09
team watson / ats
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Un international russe au FC Sion

Russia's Anton Miranchuk takes the ball forward during an international friendly soccer match between Russia and Brazil at the Luzhniki stadium in Moscow, Russia, Friday, March 23, 2018. (AP Phot ...
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Le FC Sion annonce l'arrivée d'un international russe. Le milieu Anton Miranchuk (28 ans, 28 sélections) s'est engagé jusqu'au 30 juin 2026 en faveur du club valaisan de Super League. Il débarque en provenance du Lokomotiv Moscou, avec qui il a joué plus de 160 matchs de 1re division russe et près de 30 matchs de Coupe d’Europe.

Alinghi se hisse en demi-finale de la Louis Vuitton

Alinghi disputera les demi-finales de la Coupe Louis Vuitton
Alinghi disputera les demi-finales de la Coupe Louis VuittonImage: KEYSTONE/EPA/Quique Garcia

Alinghi Red Bull Racing disputera les demi-finales de la Coupe Vuitton dès samedi prochain au large de Barcelone.

Le défi suisse a validé son ticket pour le dernier carré avant même de disputer son ultime régate dans le Round Robin.

Condamnés à s'imposer face à Britannia pour revenir à hauteur d'Alinghi et entretenir le suspense, les Français d'Orient Express ont connu la défaite dans le premier match programmé lundi. Ils terminent cette phase préliminaire avec un succès à leur compteur, alors qu'Alinghi en comptait deux avant de se frotter à Luna Rossa.

Alinghi, qui a battu une fois Orient Express et une fois American Magic durant le Round Robin, accompagne Luna Rossa, Britannia et American Magic en demi-finale. Le vainqueur de la phase préliminaire pourra choisir son adversaire des demi-finales, prévues à partir de samedi au meilleur des neuf régates.

Paulinho range les crampons

Ancien joueur du Barça, Paulinho a annoncé sa retraite dimanche
Ancien joueur du Barça, Paulinho a annoncé sa retraite dimancheImage: KEYSTONE/EPA EFE/QUIQUE GARCIA

Le milieu international brésilien Paulinho a annoncé dimanche qu'il mettait fin à sa carrière à 36 ans.

Champion du monde des clubs en 2012 avec les Corinthians de Sao Paulo, il a ensuite évolué à Tottenham et au FC Barcelone.

"J'ai eu le privilège d'avoir remporté de nombreux titres, d'avoir disputé deux Coupes du monde, d'avoir joué au Barça. J'ai laissé un grand héritage", a déclaré le désormais ex-footballeur dans une vidéo publiée sur Instagram.

Paulinho est une des grandes idoles des Corinthians, un des clubs les plus populaires du Brésil. Avec le Timao, il a été sacré champion du Brésil en 2011, avant de décrocher en 2012 la Copa Libertadores puis le Mondial des clubs.

Et c'est dans ce club que le Brésilien a terminé sa carrière, en mai dernier, lors d'un match de Copa Sudamericana face à l'équipe uruguayenne du Racing, une victoire 3-0 devant 45'000 spectateurs. ll a également fait un passage en Chine, au Guangzhou Evergrande.

En équipe nationale, il a inscrit 13 buts en 56 sélections, remportant la Coupe des Confédérations en 2013 avant de disputer les Coupes du monde 2014 et 2018. Il était remplaçant lors de l'humiliation historique 7-1 face à l'Allemagne à domicile en demi-finale du Mondial 2014, entrant en jeu à la mi-temps à 5-0.

Sinner a "l'impression d'avoir grandi"

Jannik Sinner a "l'impression d'avoir grandi" durant l'US Open
Jannik Sinner a "l'impression d'avoir grandi" durant l'US OpenImage: KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE

Après un avant-tournoi "difficile" lié à une affaire antidopage, Jannik Sinner, vainqueur de l'US Open dimanche à New York, a expliqué "avoir l'impression d'avoir grandi".

Le no 1 mondial avait entamé l'US Open avec une polémique, après la révélation de son blanchiment par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) après deux contrôles positifs au mois de mars. Plusieurs joueurs ont dénoncé l'opacité du processus et le sentiment d'une justice antidopage à deux vitesses selon leur statut.

- Quel trophée a été le plus difficile à gagner entre l'Open d'Australie et celui-ci ?

"On ne peut pas vraiment comparer... Melbourne est venu comme un soulagement, parce que je travaillais dur pour gagner un (tournoi du) Grand Chelem, mais on n'est jamais sûr de pouvoir en gagner un. Ici c'était difficile, notamment à cause de l'avant-tournoi. J'ai l'impression d'avoir grandi, progressé, chaque match augmentant mon niveau de confiance. J'avais un peu plus de pression ici qu'en Australie."

- Avez-vous réussi à dépasser à un moment du tournoi la polémique liée à votre affaire antidopage ?

"Oui et cela grâce à mes proches qui étaient là au quotidien, des gens qui me connaissent depuis mon enfance, ma famille et mon équipe qui m'encouragent tous les jours. J'essaie de toujours rester avec eux, surtout dans les moments difficiles, car je sais qu'ils sont alors une aide précieuse. (L'affaire) est toujours un peu dans mon esprit. Mais quand je suis sur le court j'essaie de me concentrer sur mon jeu, de gérer les choses le mieux possible. Ca n'a pas été facile mais je pense avoir fait un super boulot mentalement en restant présent sur chaque point."

- Avec Carlos Alcaraz, vous avez gagné tous les tournois du Grand Chelem cette année, aucun n'étant remporté par le Big 3 (Federer, Nadal, Djokovic) pour la première fois depuis 2002...

"C'est bien de voir de nouveaux champions, de nouvelles rivalités. Il y aura toujours des joueurs pour me rendre meilleur, qui me battront à certains moments. Il faut alors trouver un moyen de les battre. Nous avons bien vu que tout n'était pas parfait aujourd'hui (dimanche), j'aurais pu mieux servir. Cela m'aide à comprendre que le travail n'est jamais terminé."

Martin Fuchs remporte à nouveau le GP à Spruce Meadows

Martin Fuchs (ici aux JO de Paris) a cueilli un succès de prestige dimanche à Calgary
Martin Fuchs (ici aux JO de Paris) a cueilli un succès de prestige dimanche à CalgaryImage: KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN

Martin Fuchs a remporté comme l'an dernier le Grand Prix du CSIO 5* de Calgary, l'un des quatre estampillés Grand Chelem avec Aix-La-Chapelle, Genève et Bois-le-Duc.

Le Zurichois s'est imposé en barrage sur Leone Jei. Cette victoire lui permettra de viser une prime de 500'000 dollars en décembre à Genève en cas de succès dans le GP.

Fuchs a certes commis une faute dans le "jump-off" à Spruce Meadows, après avoir signé l'un des trois doubles sans faute sur le parcours normal. Mais l'Irlandais Kenny Darragh (2e) et Cartello ont été pénalisés pour dépassement de temps en plus d'avoir fait tomber une perche, alors que l'Allemand Daniel Deusser (3e) a commis deux fautes Killer Queen en se montrant le plus rapide.

Steve Guerdat, qui montait Venard et non Dynamix, avec qui il a conquis l'argent aux Jeux olympiques de Paris, a quant à lui été privé de barrage pour neuf centièmes de seconde. Le Jurassien n'a pas fait tomber la moindre perche, mais le point de pénalité écopé sur le premier parcours le relègue au 4e rang.

"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"

Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse.
Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse.Image: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.

"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."

Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."

"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."

Le Portugal bat l'Ecosse grâce à Ronaldo

Cristiano Ronaldo a inscrit le but de la victoire face à l'Ecosse dimanche
Cristiano Ronaldo a inscrit le but de la victoire face à l'Ecosse dimancheImage: KEYSTONE/EPA/JOSE SENA GOULAO

Le Portugal a beaucoup souffert pour s'imposer face à l'Ecosse (2-1) pour le compte de la deuxième journée de la Ligue des nations.

La Seleçao a fait la différence grâce à un but décisif de Cristiano Ronaldo, sur le banc en début de match dimanche à Lisbonne.

Les Ecossais ont ouvert le score sur une tête de Scott McTominay (7e, 1-0). Bruno Fernandes, qui fêtait dimanche son 30e anniversaire, a rétabli l'égalité d'une frappe lointaine du gauche (54e, 1-1). Entré à la mi-temps, Ronaldo a délivré les siens peu avant le coup de sifflet final, en marquant à bout portant sur un service de Nuno Mendes (88e, 2-1).

Après avoir battu la Croatie (2-1) jeudi, également à Lisbonne, le Portugal est donc en tête du classement de sa poule, où la Croatie a battu la Pologne (1-0) dans l'autre match du soir.

Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche
Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimancheImage: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Jannik Sinner remporte son premier US Open

Jannik Sinner a remporté son 2e tournoi du Grand Chelem dimanche à New York
Jannik Sinner a remporté son 2e tournoi du Grand Chelem dimanche à New YorkImage: KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO

Jannik Sinner (no 1) a conquis dimanche son premier US Open, décrochant ainsi son deuxième titre majeur après son sacre de Melbourne en janvier dernier.

L'Italien de 23 ans a dominé l'Américain Taylor Fritz (no 12) 6-3 6-4 7-5 après 2h15' de jeu en finale à New York.

Premier Américain présent en finale d'un Majeur depuis l'édition 209 de Wimbledon, Taylor Fritz (26 ans) n'a jamais paru en mesure de créer l'exploit dans l'immense Stade Arthur Ashe. Même lorsqu'il est enfin parvenu à enflammer "son" public en menant 5-3 dans la troisième manche.

Vainqueur des cinq finales qu'il avait disputées jusque-là en 2024, Jannik Sinner a fait parler toute la confiance accumulée cette saison dimanche à Flushing Meadows. Sans jamais sembler forcer véritablement son talent, il a su élever son niveau de jeu dans le "money time" pour faire la différence.

Plus solide à l'échange, plus complet sur le plan technique que son adversaire, l'Italien n'a connu qu'une baisse de régime, concédant son service à 3-3 dans le troisième set après avoir manqué deux balles de break dans le jeu précédent. Dos au mur à 3-5, il a serré sa garde pour s'adjuger les quatre derniers jeux du match.

Le partage en 2024

Première saison depuis 2002 à se conclure sans le moindre titre majeur pour l'un des membres du "Big Three" (Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic), l'exercice 2024 aura donc pleinement souri à leurs successeurs désignés. Jannik Sinner a triomphé à Melbourne et à New York, Carlos Alcaraz s'imposant à Paris et à Wimbledon.

Jannik Sinner n'a pourtant pas entamé cette quinzaine new-yorkaise dans les meilleures dispositions, l'officialisation de ses deux contrôles antidopage positifs - pour lesquels il a été blanchi - étant survenue juste avant le début du tournoi. Il a d'ailleurs concédé le premier set de son 1er tour.

Mais l'Italien de 23 ans est monté en puissance au fil des tours. Devenu le principal favori après les éliminations des deux finalistes des JO de Paris, Novak Djokovic et Carlos Alcaraz, il a passé avec mention son premier - et finalement seul - véritable test face à Daniil Medvedev (no 5) en quart de finale.

Plus de 4000 points d'avance

Jannik Sinner a donc fait aussi bien que Carlos Alcaraz en 2024 en terme de trophées majeurs. Mais la comparaison s'arrête là: bien plus constant que l'Espagnol, l'Italien a fait le trou au classement ATP: il compte plus de 4100 points d'avance sur son nouveau dauphin, Alexander Zverev, alors qu'Alcaraz (3e) accuse 4490 points de retard.

Paris clôt son été olympique

Paris a clos son été olympique dimanche soir
Paris a clos son été olympique dimanche soirImage: KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Les Danois dominent la Serbie et prennent leur envol

Yussuf Poulsen (20) a inscrit le 2e but danois face à la Serbie
Yussuf Poulsen (20) a inscrit le 2e but danois face à la SerbieImage: KEYSTONE/EPA/LISELOTTE SABROE

Vainqueur de la Suisse jeudi, le Danemark a renforcé sa position de leader du groupe A4 de Ligue des Nations. Dimanche à Copenhague, la formation scandinave a dominé la Serbie 2-0.

L'ouverture du score a été signée à la 36e par Albert Groenbaek, qui a fait ses débuts internationaux jeudi. A l'heure de jeu, Yussuf Poulsen a frappé encore plus fort en réussissant un bijou de retourné acrobatique pour permettre au Danemark de contempler sereinement la fin de la rencontre, face à des Serbes trop tendres.

La formation dirigée par Lars Knudsen s'installe ainsi confortablement en tête du groupe avec 6 points. Elle se déplacera en Espagne le 12 octobre pour sa prochaine sortie, alors que la Serbie accueillera la Suisse le même jour.

Küng gagne l'ultime étape, Roglic triomphe pour la 4e fois

Stefan Küng a fêré dimanche sa 1re victoire d'étape sur un grand Tour
Stefan Küng a fêré dimanche sa 1re victoire d'étape sur un grand TourImage: KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT

Stefan Küng tient enfin sa première victoire sur un grand Tour!

Le Thurgovien de 30 ans s'est adjugé dimanche la dernière étape de la Vuelta, un contre-la-montre de 24 km disputé autour de Madrid. Le Slovène Primoz Roglic a quant à lui remporté son quatrième Tour d'Espagne après 2019, 2020 et 2021.

Quatrième du chrono inaugural de ce Tour d'Espagne, disputé sur 12 km entre Lisbonne et Oeiras, avec 6'' de retard sur le vainqueur Brandon McNulty, Stefan Küng a fait très forte impression dimanche à Madrid. Le rouleur de la Groupama-FDJ fut certes l'un des rares spécialistes à jouer le coup à fond dimanche. Mais il n'a rien volé.

Küng a décroché sa deuxième victoire de la saison - après son titre national du chrono - en devançant de 31'' Primoz Roglic (2e). Il efface ainsi sa déconvenue des JO de Paris (8e du clm) et prend confiance avant les Mondiaux de Zurich, où il espère décrocher une deuxième médaille dans un rendez-vous intercontinental après le bronze de la course en ligne des Mondiaux 2019.

Second Suisse engagé sur cette Vuelta, Mauro Schmid a également conclu son pensum en beauté, même s'il lui reste l'amertume de deux 2es places obtenues lors des 13e et 18e étapes. Le Bernois, qui s'était classé 7e du contre-la-montre disputé au Portugal trois semaines plus tôt, a pris la 5e place de ce chrono dominical. Il sera également à suivre de près à Zurich dans trois semaines.

Trois changements dans l'équipe de Suisse

Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire.
Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire.Image: KEYSTONE/PETER KLAUNZER

Murat Yakin a apporté trois changements pour affronter l’Espagne ce soir par rapport à l’équipe battue 2-0 au Danemark. La titularisation de Zeki Admouni est le choix fort arrêté par le sélectionneur.

Le nouveau joueur de Benfica sera aligné en attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas. Les deux autres entrants sont Gregoiry Wüthrich et Denis Zakaria. Le Bernois et le Genevois remplacent Nico Elvedi et Granit Xhaka, qui ont tous les deux vu rouge jeudi à Copenhague.

Introduit à quatre reprises à l’Euro, Zeki Amdouni prend la place de Fabian Rieder. Dans sa ville le Genevois bénéficie ce soir d’une occasion en or pour reprendre la main en sélection.

Enfin, Embolo honorera sa 70e sélection ce soir, Vargas sa 50e.

La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir contre l’Espagne : Kobel ; Wüthrich, Akanji, Rodriguez ; Widmer, Freuler, Zakaria, Aebischer : Amdouni, Embolo, Vargas.

Gugler au pied du podium, Wallace vainqueur en barrage

Cedric Gugler a décroché une superbe 4e place à Crans-Montana
Cedric Gugler a décroché une superbe 4e place à Crans-MontanaImage: KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD

Cedric Gugler n'a pas flanché lors de l'ultime journée de l'European Masters de Crans-Montana.

Le Bâlois (-8 au total) a pris une superbe 4e place dans un tournoi remporté à l'issue d'un barrage par l'Anglais Matt Wallace.

Présent dans le top 10 depuis la fin du 1er tour jeudi soir, Cedric Gugler a parfaitement maîtrisé ses nerfs tout au long du week-end, dans des conditions difficiles. Le jeune professionnel (24 ans) offre ainsi au golf helvétique son premier top 10 sur le Haut-Plateau depuis la 3e place du Genevois Julien Clément en 2008.

Cinquième samedi soir, Cedric Gugler a conclu son tournoi en beauté avec une dernière carte de 67 (-3), malgré un bogey sur le trou no 2. Il s'est fait l'auteur d'un eagle sur le no 7 puis de deux birdies, manquant de très peu un ultime birdie sur son dernier trou pour échouer à deux coups du podium.

Les nerfs de Matt Wallace

Leader depuis la fin du 2e tour, Matt Wallace a quant à lui failli tout perdre dans le "money time". L'Anglais de 34 ans a tout d'abord commis un bogey sur le no 16 avant d'être contraint de disputer un barrage après que l'Espagnol Alfredo Garcia-Heredia avait signé un birdie sur le no 18 pour revenir à sa hauteur (-11).

Disputé sur ce même trou no 18, le "play-off" a cependant souri à Matt Wallace, qui n'a pas tremblé au moment de rentrer le putt de la victoire. Il efface ainsi de la plus belle des manières le souvenir de l'édition 2022 de ce tournoi valaisan: il avait alors été battu en barrage par le Sud-Africain Thriston Wallace.

Les régates reportées à lundi à Barcelone

La pluie et le vent instable ont contraint les organisateurs à reporter la dernière journée de régates de la Coupe Louis Vuitton.
La pluie et le vent instable ont contraint les organisateurs à reporter la dernière journée de régates de la Coupe Louis Vuitton.Image: KEYSTONE/EPA/Siu Wu

Les trois dernières régates préliminaires de la Coupe Louis-Vuitton, préambule de la Coupe de l'America à Barcelone, ont été annulées dimanche. Alinghi doit attendre lundi pour être fixé sur son sort.

Alors que les AC75 des six équipes engagées étaient sortis du port en fin de matinée, la tempête annoncée en début d'après-midi au-dessus du plan d'eau a poussé les organisateurs à demander à tous les concurrents de rentrer aux hangars temporairement.

Les premiers équipages en lice sont ensuite ressortis sur l'eau en milieu d'après-midi, mais le comité de course n'a pas été en mesure de lancer un départ dans les conditions de vent instable.

La décision a donc été prise de décaler un lundi le programme de cette journée à suspense, au cours de laquelle l'équipe suisse Alinghi devra s'imposer pour garder son destin entre ses mains.

Elle affrontera le défi italien Luna Rossa, leader du classement avec six régates remportées contre une défaite, alors que les Suisses pointent à la 4e place (2-5).

En cas de victoire, ces derniers assureraient leur qualification pour les demi-finales.

Le défi français Orient Express, dernier au classement (1 victoire 6 défaites), devrait pour sa part s'imposer face aux Britanniques d'Ineos Britannia (5-2) et espérer une défaite d'Alinghi pour conserver une chance de se qualifier. Alors à égalité, Suisses et Français s'affronteraient en match de barrage pour la 4e et dernière place qualificative.

American Magic (3e, 4-4), Ineos Britannia et Luna Rossa sont déjà assurés d'être dans le tableau final.

Le vainqueur de ce tableau sera opposé aux Néo-Zélandais pour tenter de remporter en octobre l'aiguière d'argent, plus vieux trophée sportif du monde.

Kopecky sacrée devant sa rivale Vollering

Lotte Kopecky (au centre) a remporté le TdR Féminin, devant Demi Vollering (à gauche) et Gaia Realini (à droite)
Lotte Kopecky (au centre) a remporté le TdR Féminin, devant Demi Vollering (à gauche) et Gaia Realini (à droite)Image: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Lotte Kopecky a remporté dimanche à Morges le Tour de Romandie Féminin. La Belge ddevance de seulement deux secondes sa rivale et coéquipière de la Team SD Worx, la Néerlandaise Demi Vollering.

Dans l'ultime étape, une boucle de 143 km autour de Morges, remportée au sprint par la Néerlandaise Riejanne Markus, le classement défini par les résultats de la veille n'a pas bougé, malgré plusieurs rebondissements au cours de la journée.

En embuscade à seulement deux secondes de sa partenaire d'écurie, Vollering n'a pas été en mesure de déloger la championne du monde en titre de la première place. La gagnante de la Boucle romande 2023 a même été prise dans une chute, apparemment sans gravité, dans l'emballage final.

Si Vollering a été reclassée dans le même temps que Kopecky (28 ans), cette dernière a profité de la bonification de sa 3e place pour reprendre 4 secondes d'avance sur sa rivale au classement général final.

La Zurichoise Noemi Rüegg a pour sa part terminé cette troisième et dernière étape dans la roue du maillot jaune, à une belle quatrième place. Au général, elle termine 17e et meilleure Suissesse, devant la Genevoise Elise Chabbey, 26e.

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Sepp Blatter fait un retour timide dans le football
Le Haut-Valaisan de 88 ans a été nommé ambassadeur d'une association mondiale (mais ce n'est pas la FIFA).

L'Union suisse des entraîneurs de football (USEF) existe depuis plus de quarante ans. Il s'agit d'une association faîtière dont l'objectif est de permettre aux entraîneurs de se mettre en réseau, d'être accompagnés et conseillés sur le plan juridique et d'avoir un point de contact pour toutes sortes de demandes. Son président est l'ancien entraîneur professionnel et actuel entrepreneur Philip J. Müller. Celui-ci veut désormais partager les valeurs et la mission de l'USEF dans le monde entier: fin 2023, il a fondé avec d'autres collègues la World Soccer Coach Association (WSCA). Le pendant mondial de l'USEF.

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