Mikaela Shiffrin, blessée fin novembre, a annoncé sur ses réseaux sociaux qu'elle serait au départ du slalom de Courchevel le 30 janvier. Ceci quelques jours avant le début des Mondiaux de Saalbach.
"Courchevel 30/01... A bientôt", a écrit l'Américaine sur Instagram après avoir annoncé sur la NBC qu'elle allait "bientôt partir en Europe pour courir (sa) première Coupe du monde".
Alors qu'elle se dirigeait vers sa 100e victoire en Coupe du monde lors du géant de Killington le 30 novembre, Mikaela Shiffrin a chuté, d'abord a priori sans gravité. Mais le lendemain, la Fédération américaine de ski a annoncé qu'elle souffrait d'une "sévère blessure musculaire" et d'une plaie "profonde" au ventre.
Lors de la chute, les muscles abdominaux obliques de la skieuse ont été perforés, sans doute par l'accroche d'un filet ou un élément d'un piquet: "J'ai été empalée", avait expliqué la skieuse de 29 ans le 30 décembre, toujours sur ses réseaux sociaux.
"On ne savait pas vraiment si je pourrais revenir dès cette saison mais j'ai pu retourner sur la neige et m'entraîner un petit peu la semaine passée donc je vais partir en Europe dans les prochains jours pour ma première Coupe du monde", a indiqué jeudi la quintuple lauréate du gros globe dans l'émission TODAY de la chaîne NBC.
"Je pense que je vais devoir faire avec les conséquences de cette blessure jusqu'à la fin de l'hiver mais ce n'est pas douloureux", a-t-elle ajouté. "J'ai pu reprendre un peu de mes forces donc physiquement je vais très bien."
Son retour en Coupe du monde le 30 janvier, où elle peut théoriquement aller chercher une 100e victoire record sur le circuit, intervient juste avant les Championnats du monde de ski, qui débutent le 4 février à Saalbach en Autriche.
Finale inattendue à l'Open d'Australie. La double tenante du titre Aryna Sabalenka, no 1 mondiale, affrontera l'Américaine Madison Keys (14e), qui a réussi l'exploit d'éliminer jeudi Iga Swiatek (2e).
Après la qualification facile de la Bélarusse contre l'Espagnole Paula Badosa (12e) en début de programme, tout semblait indiquer que sa rivale polonaise, impitoyable depuis le début du tournoi et lauréate 7-5 de la première manche, allait la rejoindre pour lui disputer le titre.
Mais la quintuple lauréate en Grand Chelem (4 Roland-Garros et 1 US Open) a complètement déjoué dans le deuxième set contre Keys, perdu 6-1 en 27 minutes, avant de concéder la dernière manche au super tie-break après avoir gaspillé une balle de match. Battue 5-7 6-1 7-6 (10/8), la 2e joueuse mondiale reste donc coincée au stade des demi-finales à Melbourne, déjà atteint en 2022 mais jamais dépassé.
La Varsovienne de 23 ans perd aussi une occasion de récupérer le trône de no 1 mondiale, dont Sabalenka l'a fait choir en octobre mais qu'elle aurait regagné si elle avait battu la Bélarusse en finale.
"Je suis encore en train d'essayer de réaliser ce qui se passe. Oui, je suis en finale!" a lancé, incrédule, Madison Keys. Sept ans et demi après sa première finale en Grand Chelem, perdue contre Sloane Stephens à l'US Open 2017, la tombeuse de Swiatek s'offre à 29 ans une deuxième chance de décrocher un titre en Grand Chelem.
Aryna Sabalenka visera samedi son troisième titre consécutif à l'Open d'Australie. La numéro un mondiale s'est imposée en demi-finale face à l'Espagnole Paula Badosa 6-4 6-2.
La Biélorusse de 26 ans n'a concédé qu'une seule défaite en Australie lors de ses six derniers tournois "Down Under". Elle a remporté jeudi son 20e succès consécutif à Melbourne contre sa bonne copine Badosa (WTA 12). Samedi, elle affrontera soit la Polonaise Iga Swiatek, deuxième au classement WTA, soit l'Américaine Madison Keys pour remporter son quatrième titre majeur.
En demi-finale, Sabalenka n'a jamais été mise en danger. Elle a dû surmonter le moment le plus délicat en début de rencontre, lorsque Badosa a eu trois occasions d'affilée de mener 3-0. L'Espagnole a ensuite été impuissante, notamment sur le service de Sabalenka. Après un début de match intéressant, elle n'a réussi à marquer que dix points sur ses jeux de retour.
Manchester City a recruté l'Egyptien Omar Marmoush, actuel deuxième meilleur buteur du championnat d'Allemagne avec l'Eintracht Francfort. Ceci pour diversifier ses options au poste d'avant-centre.
Le prolifique attaquant de 25 ans s'est engagé pour quatre saisons et demie, a précisé Manchester City dans un communiqué, soit jusqu'à l'été 2029. Le montant du transfert n'a pas été dévoilé. Selon les presses allemande et britannique, il atteint entre 70 et 80 millions d'euros (dont 5 millions d'euros de bonus).
Le bras de fer se poursuit entre Jimmy Butler et le Heat, sur fond de tension autour d'un possible départ du joueur.
La star de Miami a de nouveau été suspendue mercredi par sa franchise, cette fois pour deux matches, à cause d'un avion raté.
Butler (35 ans) avait déjà été suspendu sept matches par le Heat au début du mois en raison de déclarations où il expliquait vouloir quitter l'équipe. Il avait mené le Heat à deux finales perdues en 2020 et 2023.
"Nous avons suspendu Jimmy Butler pour deux matches pour des manquements répétés au respect des règles internes, conduite insubordonnée et préjudiciable à l'équipe, en manquant notamment le vol d'aujourd'hui pour Milwaukee", écrit le Heat dans un communiqué diffusé mercredi.
Sa situation et son très probable départ animent depuis plusieurs semaines le marché des transferts en NBA, alors que plusieurs équipes aimeraient attirer l'ailier pour se renforcer dans la course au titre.
Battus lors de leurs quatre précédentes sorties, les Devils ont renoué avec la victoire mercredi en NHL. New Jersey a dominé Boston 5-1, grâce notamment aux 3 points de son capitaine Nico Hischier.
Menés 1-0 après 5'50, les Devils ont parfaitement su réagir en marquant à quatre reprises dans le tiers médian pour mener 4-1 après 40 minutes de jeu. Ils ont pourtant vu leur gardien no 1 Jacob Markström devoir céder sa place après un choc avec un joueur des Bruins à la 24e minute.
Crédité de la deuxième étoile de cette rencontre, Nico Hischier a scellé le score à la 54e en supériorité numérique après avoir été crédité d'un assist sur le 2-1 (25e) puis sur le 3-1 (37e), déjà sur des jeux de puissance. Il a ainsi égalé Kevin Fiala et Timo Meier avec un 22e match de saison régulière à 3 points, seul Roman Josi (37 matches à 3 points ou plus) ayant fait mieux parmi les Suisses.
Avec ces 3 points supplémentaires, Nico Hischier est aussi le premier Suisse à dépasser les 40 points cette saison (42 désormais pour lui, dont 23 buts). Son coéquipier Timo Meier en est quant à lui à 33 points après avoir signé deux assists face aux Bruins, alors que Jonas Siegenthaler est resté "muet" dans le camp des Devils mercredi.
La soirée fut également belle pour Kevin Fiala. L'attaquant saint-gallois a délivré la passe décisive sur le but de la victoire des Kings, lesquels se sont imposés 2-1 face aux Florida Panthers mercredi grâce à une réussite d'Adrian Kempe à la 54e. Nino Niederreiter a aussi connu les joies de la victoire avec Winnipeg (3-2 ap à Colorado), mais sans inscrire de point.
En manque d'adresse, Atlanta a subi une deuxième défaite consécutive mercredi en NBA.
Clint Capela et les Hawks se sont inclinés 114-104 à domicile face aux Detroit Pistons, qui menaient de 18 points (69-51) à la mi-temps.
Avec seulement 6 tirs à 3 points réussis sur 38 tentatives, les Hawks ne pouvaient espérer un meilleur sort face à des Pistons qui restent sur 12 succès dans leurs 16 dernières sorties. De'Andre Hunter (0/9), Jalen Johnson (0/6) et Bogdan Bogdanovic (0/4) n'ont ainsi jamais trouvé la cible derrière l'arc mercredi.
Clint Capela, qui a cédé sa place à Onyeka Okongwu dans le cinq de bas d'Atlanta pour la deuxième fois consécutive, n'a en revanche pas à rougir de sa performance. L'intérieur genevois a cumulé 16 points et 10 rebonds face aux Pistons (23 victoires-21 défaites), qui se sont emparés de la 6e place de la Conférence Est au détriment des Hawks (22-21) grâce à cette victoire.
A deux semaines des Championnats du monde de Saalbach, Kitzbühel sonnera-t-il le grand réveil d’un ski autrichien en crise ? Il est permis d’en douter.
L’équipe masculine de Marko Pfeifer aborde le rendez-vous du Hahnenkamm sans avoir remporté une seule des vingt épreuves disputées cet hiver. Les cinq places sur le podium obtenues lors de ces vingt courses ne peuvent pas occulter un terrible constat. L’équipe d’Autriche traverse bien la période la plus sombre de son histoire.
En descente, la discipline reine, les Autrichiens n’ont signé que trois places dans le top-10 en quatre courses, dont deux par Vincent Kriechmayr, le seul skieur autrichien classé parmi les 35 premiers du général de la Coupe du monde avec son neuvième rang. Comble de malchance pour les "Aigles", le double Champion du monde 2021 sera forfait ce week-end à Kitzbühel après sa chute à Wengen. Touché au genou droit, il a engagé une course contre la montre pour pouvoir disputer les Championnats du monde dont les trois coups seront donnés le 4 février.
Vincent Kriechmayr sur le flanc, Marko Pfeifer guidera ce week-end à Kitzbühel des skieurs qui n’ont encore jamais gagné sur le front de la Coupe du monde malgré un vécu certain. "Une place dans les cinq premiers pour certains de nos descendeurs ne serait qu’un pur hasard", raille Hermann Maier, la légende du ski autrichien. "Je ne suis pas un magicien", concède quant à lui Marko Pfeifer pour souligner combien sa tâche est ardue.
A Wenger, Otmar Striedinger fut le meilleur Autrichien en descente avec un 17e rang à 2’’39 de Marco Odermatt. Après le week-end dans l’Oberland, Otmar Striedinger a affirmé qu’il serait judicieux de ne plus lire les journaux face aux torrents de critiques auxquels son équipe doit faire face...
Il y a toutefois une lueur d’espoir dans cette équipe d’Autriche en la personne de Stefan Eichberger. Le skieur de 24 ans a pris la sixième place de la descente de Val Gardena avec le dossard 56. Mardi à Kitzbühel, il a signé le deuxième chrono de l’entraînement, le quatrième mercredi. Stefan Eichberger fait naître ainsi un fol espoir, démesuré presque, celui de battre la formidable armada suisse.
Mais pour Hermann Maier, le mal est incurable. En 2013 déjà, "Herminator" avait déploré la politique de sa fédération qui concentrait, à ses yeux, trop de moyens sur une individualité comme Marcel Hirscher. "Hirscher a réussi une carrière magnifique, mais il n’y a pas eu de transmission, explique-t-il. Aucun entraînement commun entre les jeunes et lui. Alors que la relève aurait eu beaucoup à apprendre d’un champion comme Marcel Hirscher."
Manuel Akanji a traversé l’une des soirées les plus sombres de sa carrière au Parc des Princes. Le Zurichois et Manchester City se sont inclinés 4-2 devant le Paris St. Germain après avoir mené 2-0.
A l’origine de l’ouverture du score de Jack Grealich à la 50e minute avec son débordement qui a laissé sur place Nuno Mendes, Manuel Akanji et ses coéquipiers ont été submergés par la vague parisienne. Le duo formé par Bradley Barcola et par Ousmane Dembélé fut intenable. La défense des Mancuniens n’a pas cessé de prendre l’eau pour concéder une défaite qui leur interdit le moindre faux-pas mercredi prochain contre le FC Bruges s’il entendent passer le cap de cette phase de Ligue. Ils sont pour l’instant sous la barre avec une 25e place bien indigne de leur rang...
Cette victoire ouvre, en revanche, de bien belles perspectives au PSG. Avec Barcola, Dembélé et aussi ce diable de Désiré Doué, le PSG a présenté en seconde période un trio offensif de grande valeur. Avec un jeu collectif bien plus posé que les années précédentes, Paris peut, pourquoi pas, rêver plus grand. A condition de ne pas se prendre les pieds dans le tapis mercredi à Stuttgart.
Battu 3-0 à Rotterdam par le Feyenoord, le Bayern Munich est l’autre grand perdant de la soirée. Une victoire face au Slovan Bratislava permettra aux Bavarois de se qualifier pour les seizièmes de finale. Mais une accession dans le Top-8 relève désormais presque du miracle alors qu'elle était l'objectif assigné au début de cette Ligue des Champions dont la finale aura lieu à... Munich.
Après six défaites en six matches, les Young Boys n'ont pas relevé la tête en Ligue des Champions. Ils se sont inclinés 1-0 à Glasgow face au Celtic sur un autogoal de Loris Benito à la 86e.
Le capitaine a eu un mauvais réflexe sur un sauvetage de son gardien dans une fin de match qui voyait les Young Boys faire jeu égal avec leurs adversaires après avoir connu une entame très "pénible". Une telle issue est donc bien cruelle.
Avant d'être "trahi" par son capitaine, Marvin Keller avait provoqué le désespoir des attaquants du Celtic. Intronisé no 1 la semaine dernière, il a pleinement justifié le choix de Giorgio Contini. Le nouveau portier titulaire des Young Boys a sorti le grand jeu dans une première période qui a vu le Celtic inscrire... trois buts justement annulés.
Après une superbe parade à la 26e sur une frappe du Japonais Reno Hatate, il arrêtait juste avant la pause un penalty du Belge Arne Engels qui avait été provoqué par Darian Males. Marvin Keller marchait ainsi sur les traces de Pascal Zuberbühler qui avait également détourné un penalty au Celtic Park, en août 2002 dans un barrage de Ligue des Champions remporté par le FC Bâle.
La performance de choix de Marvin Keller fut peut-être l’unique lueur pour les Young Boys dans une première mi-temps à sens unique. Les Bernois n’ont pas vraiment existé face à un adversaire qui jouait sa qualification pour les seizièmes de finale avant de sortir enfin la tête de l’eau peu après l’heure de jeu.
Males obligeait ainsi Kasper Schmeichel à se hisser au niveau de son vis-à-vis. Le Danois réussissait une double parade devant le no 39 de Giorgio Contini pour fermer la porte aux Bernois. C'est Joël Monteiro qui avait été à l'origine de cette action, la seule vraiment que l'on peut comptabiliser à l'actif des Young Boys avant une ultime frappe de Sandro Lauper au bout du temps additionnel.
Mercredi prochain lors de la réception d'Etoile Rouge Belgrade, les Young Boys auront l'occasion de conclure cette campagne désastreuse sur une victoire. Les 2,1 millions d'euros promis en cas de succès et, aussi, la frayeur d'un zéro sur huit inciteront très certainement Giorgio Contini à ne pas faire l'impasse sur ce match malgré l'absence de tout enjeu sportif.
Le Lausanne HC est parvenu à arracher une victoire de haute lutte en prolongation (3-2 ap), mercredi à Berne. A Ambri, Ajoie a craqué en fin de match (7-3).
La soirée a démarré par un but annulé du LHC (7e), pour une obstruction sur Wüthrich. Ca n'a pas refroidi les Lions, qui ont marqué par Raffl dans l'enchaînement.
La fin de la première période a donné lieu à une scène cocasse. Marchon a trouvé le fond des filets pour les Ours à 15'' de la sirène, mais la vidéo a établi que Loeffel avait déjà égalisé une minute plus tôt, lorsque les arbitres avaient cru à un tir sur le poteau.
Après la pause, Kahun a donné l'avantage au SCB (24e). Mais Lausanne a fini par jubiler malgré tout grâce à une habile déviation de Suomela à 26'' de la fin du tiers. Le Finlandais s'est encore révélé providentiel à 39'' du terme de la prolongation.
Au Tessin, Ajoie a fini par s'effondrer dans le troisième tiers, en l'espace de 4 minutes cauchemardesques. Deux fois menés au score, les Jurassiens avaient pourtant réussi à revenir, avant de prendre l'avantage 3-2 par Honka, à 10'' de la seconde pause.
Mais Heim a d'abord égalisé pour les Léventins dès la reprise (41'30''), avant que Maillet ne replace ses coéquipiers devant d'un tir imparable à 5 contre 4 (44'39''). Lorsque Pestoni a fait le break (45'19''), le coach's challenge demandé par Greg Ireland pour une possible obstruction s'est retourné contre son équipe, avec un but confirmé assorti d'une pénalité.
Le comportement antisportif du gardien Conz a même forcé Ajoie à évoluer à 3 contre 5. Kubalik a ainsi pu tuer le suspense avec le 6e but tessinois (45'37''). Et Kostner a scellé le score à la 51e.
Coup d’arrêt pour Brest ! A Gelsenklrchen, Edmilison Fernandes et ses coéquipiers se sont inclinés 2-0 devant le Shakhtar Donetsk pour compromettre leur qualification directe pour les 1/8es de finale.
Les Bretons ont concédé leur deuxième défaite dans cette phase de Ligue avant de recevoir le... Real Madrid mercredi prochain. Elle a été consommée avant la pause sur un contre de Kevin Macedo et sur un penalty de Heorhiy Sudakov. Les Ukrainiens ont su exploiter la naïveté des défenseurs et gardien adverses lors de ces deux actions pour cueillir une deuxième victoire après celle contre les Young Boys (2-1),
Titularisé comme no 6, Edimilson Fernandes n’a pas démérité. Celui que Murat Yakin aligne désormais sur le flanc droit de la défense de l’équipe de Suisse a tenté d’ordonner le jeu. Malheureusement, son équipe s’est trop vite désunie après le 1-0 de la 18e minute.
A Leipzig, le Sporting Lisbonne s’est incliné 2-1 pour une défaite qui pourrait coûter la qualification. Buteur pour le 1-1 de la 75e, le Suédois Viktor Gyökeres a, une fois de plus, fait parler toute sa classe. On rappellera que sa route croisera l’automne prochain celle de l’équipe de Suisse dans le tour préliminaire de la Coupe du monde 2026...
Lewis Hamilton a revêtu la combinaison rouge et effectué ses premiers tours de roue au volant d'une Ferrari. Il a roulé sur la piste d'essais de la Scuderia à Fiorano devant des tifosi ravis.
Malgré le brouillard et l'humidité, les fans ont pu voir le Britannique âgé de 40 ans et son casque jaune depuis un pont surplombant la piste, tout près du quartier général de Ferrari à Maranello.
Hamilton a annoncé à la surprise générale en février dernier qu'il quittait Mercedes pour Ferrari en 2025 après douze années fructueuses au sein de l'écurie allemande avec à la clé six de ses sept titres mondiaux. Avec son nouveau coéquipier, le Monégasque Charles Leclerc, ils dévoileront le 19 février à Maranello la monoplace qu'ils piloteront cette saison.
Tenant du trophée, Jannik Sinner (ATP 1) s'est facilement qualifié pour les demi-finales de l'Open d'Australie. L'Italien a éliminé l'Australien Alex de Minaur (ATP 8) en trois sets, 6-3 6-2 6-1.
Sinner a converti sa deuxième balle de match après une véritable démonstration. Son adversaire n'a pas eu voix au chapitre, perdant son service à six reprises au cours d'une partie à sens unique qui n'a duré que 1h48.
Double vainqueur en Grand Chelem, l'Italien de 23 ans a signé sa 19e victoire consécutive, égalant ainsi son record. Sinner est en effet invaincu depuis la finale du tournoi de Pékin début octobre 2024, où il avait été dominé par le 3e mondial Carlos Alcaraz.
Après un huitième de finale où il avait semblé accablé par la chaleur et avait avoué avoir souffert de "vertiges", le no 1 mondial n'a guère connu de difficultés mercredi sous des températures bien plus clémentes (une vingtaine de degrés Celsius).
Grâce à sa victoire contre De Minaur, battu dix fois en autant de confrontations par l'Italien, Sinner devient le premier joueur de son pays à atteindre plusieurs fois le dernier carré du premier Grand Chelem de la saison.
Sinner affrontera vendredi le gaucher américain Ben Shelton.
L'Américain Ben Shelton (ATP 20) s'est qualifié pour les demi-finales de l'Open d'Australie à Melbourne. Il a battu l'Italien Lorenzo Sonego (ATP 55) en quatre sets, 6-4 7-5 4-6 7-6 (7/4).
En dominant Sonego sur le court de la Rod Laver Arena, Shelton s'est offert à 22 ans sa deuxième demi-finale dans un tournoi du Grand Chelem après celle à l'US Open en 2023. L'Italien, âgé de 29 ans, disputait pour sa part son premier quart de finale en Grand Chelem. Vainqueur du dernier duel contre Shelton au 1er tour de Roland-Garros en 2023, il est désormais mené 2-1 dans ses confrontations directes avec le gaucher américain, après avoir perdu en 2022 à Cincinnati, déjà sur dur.
Sonego a cependant offert une longue résistance à Shelton, qui a mis près de quatre heures à le vaincre. En demi-finale, Shelton sera aux prises avec le vainqueur du dernier quart de finale, qui opposera l'Italien Janick Sinner et l'Australien Alex de Minaur.