Après un long tunnel de trois ans, Alex Fiva a renoué avec la victoire sur le front de la Coupe du monde. Le Grison s'est imposé à Val Thorens pour cueillir un 14e succès.
Sur une piste où il s'était imposé en 2021 pour sa dernière victoire avant ce magnifique vendredi, Alex Fiva a partagé les lauriers avec l'Autrichien Adam Kappacher. Les deux hommes ont été classés à la première place à la photofinish. En finale, le Grison a été distancé dans un premier temps avant de bénéficier d'un accrochage entre Kappacher et le Canadien Kevin Dury pour revenir dans le jeu.
Deuxième jeudi, Fanny Smith n'est, pour sa part, pas parvenue à se hisser en finale. Classée finalement au sixième rang, la Vaudoise a suivi en spectatrice le succès de la Canadienne India Sherret. Victime d'une chute jeudi, la Suédoise et grandissime favorite Sandra Näslund a renoncé à concourir.
Cette fois, la Suisse n’a pas été vernie. Effectué à Zurich, le tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026 lui propose un voyage bien tourmenté.
La sélection de Murat Yakin figure dans un groupe de quatre équipes avec la Suède, la Slovénie et le Kosovo. Seul le vainqueur de ce groupe sera qualifié directement pour la phase finale aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique de cette première Coupe du monde à 48 équipes. Le deuxième aura encore une chance de se qualifier avec les barrages, deux matches à gagner contre un autre deuxième de groupe ou contre l’une des quatre équipes repêchées par le truchement de la Ligue des Nations.
Tête de série lors de ce tirage au sort, la Suisse devra se qualifier directement pour justifier son rang. Mais sa tâche semble bien ardue. Avec la Suède, son "bourreau" lors du huitième de finale de la Coupe du monde 2018 à St. Petersbourg, Murat Yakin et ses joueurs seront opposés à deux attaquants de classe mondiale, Alexander Isak et Viktor Gyökeres. Dignes héritiers de Zlatan Ibrahimovic, les joueurs de Newcastle et du Sporting risquent bien d’affoler une défense qui fut en souffrance et automne lors de la Ligue des Nations. Absente de la Coupe du monde 2022 et de l’Euro 2024, la Suède brûle vraiment de renouer avec un passé glorieux.
La Slovénie présente également des arguments. Cet été à l’Euro, elle a partagé l’enjeu devant le Danemark, la Serbie et l’Angleterre avant de ne s’incliner qu'aux tirs au but face au Portugal en huitième de finale. Avec le gardien Jan Oblak (Atlético Madrid) et l’attaquant Benjamin Sesko (Leipzig), elle possède dans ses rangs deux individualités qui peuvent également faire la différence.
Enfin, la Suisse n’a pas oublié qu’elle a été incapable de battre le Kosovo lors du tour préliminaire de l’Euro 2024. Dirigé désormais par l’éphémère entraîneur du FC Zurich Franco Foda, le Kosovo peut vraiment brouiller les cartes dans ce groupe. Surtout si Edon Zhergrova évolue enfin en sélection dans le registre qui est le sien à Lille. L’ancien joueur du FC Bâle est, comme Isak et Gyökeres, un attaquant capable de forcer la différence à tout moment, le type de joueur que Murat Yakin ne possède plus vraiment dans ses rangs...
On ignore encore le calendrier des matches. Mais Murat Yakin a sans doute apprécié le fait de figurer dans un groupe de quatre, et non dans un groupe de cinq. Il pourra ainsi bénéficier de deux matches amicaux lors du rassemblement de mars pour peaufiner sa préparation.
Stan Wawrinka (ATP 161) aura droit à un 19e Open d’Australie. Le Vaudois a logiquement obtenu une wild card de la part des organisateurs d’un Open qu’il a remporté en 2014.
"Melbourne aura toujours une place particulière dans mon cœur, souligne le Vaudois dans un communiqué diffusé par l’Open d’Australie. C’est dans cette ville que j’ai remporté mon premier titre du Grand Chelem. Son atmosphère a toujours été particulière. Je remercie les organisateurs pour leur geste."
Il y aura donc deux Suisses admis dans le tableau principal du simple messieurs de l’Open d’Âustralie dont les trois coups seront donnés le dimanche 12 janvier. Au bénéfice d’un classement protégé, Dominic Stricker (ATP 301) sera également de la partie.
Lian Bichsel a traversé une soirée contrastée pour sa grande première avec Dallas. Il a, en effet, eu le bonheur de trouver le chemin des filets dans une rencontre perdue 4-1 contre Nashville.
45e joueur suisse aligné en NHL, le défenseur de 20 ans a sauvé l’honneur de Dallas à la 31e pour obtenir la troisième étoile. Aligné durant 15’46’’, le Soleurois a été crédité d’un bilan de +1. Il n’empêche que les Stars ont concédé au final une défaite sur leur glace bien improbable face à un adversaire privé de son capitaine Roman Josi et qui restait sur... huit revers de rang.
Janis Moser a été le seul Suisse à comptabiliser un point lors de cette soirée riche de 14 matches. Le Seelandais a délivré un assist pour franchir le seuil des 10 points lors du succès 8-3 de Tampa Bay à Calgary. Un succès qui porte la griffe de Nikita Kucherov, auteur d'un match à... six points avec un but et cinq assists.
Dans le choc au sommet de la soirée à Newark, le Los Angeles de Kevin Fiala est tombé après six victoires de rang. Les Kings se sont inclinés 3-1 devant un New Jersey emmené par un Jack Hughes intenable avec un but et deux assists. Les Devils de Nico Hischier, Timo Meier et Jonas Siegenthaler ont cueilli ainsi leur dix-neuvième victoire en trente-deux rencontres, leur sixième lors des dix derniers matches avant de recevoir samedi Chicago, le cancre de la Ligue.
L'équipe de Suisse découvrira vendredi quelles équipes se dresseront sur sa route vers la Coupe du monde 2026. Les groupes de qualification seront tirés au sort à Zurich.
Pas moins de 48 équipes nationales, contre 32 lors de l'édition 2022, disputeront le Mondial 2026 au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. Seize d'entre elles seront connues à l'issue des éliminatoires du continent européen.
Les équipes seront réparties en douze poules, les vainqueurs se qualifiant directement pour la phase finale. Les douze deuxièmes de groupe disputeront des barrages pour les quatre places restantes avec quatre autres équipes désignées en fonction des résultats de la Ligue des Nations.
La Suisse de Murat Yakin voudra à tout prix éviter ce détour dans sa quête d'une sixième phase finale de Coupe du monde consécutive. En tant qu'équipe du premier chapeau, ses chances au tirage seront bonnes puisque la sélection de l'ASF évitera les très grandes nations comme l'Espagne, l'Angleterre ou l'Allemagne.
Néanmoins, quelques écueils attendent potentiellement cette équipe de Suisse, brillante quart de finaliste de l'Euro 2024 mais en grande difficulté lors de la récente Ligue des nations (2 points obtenus en six matches, et une relégation en Ligue B à la clé).
Dans le pot 2, où se trouve probablement la plus féroce concurrence pour la Suisse en vue d'une qualification directe, figurent ainsi des équipes dont les récents résultats inciteraient à la prudence. Par exemple, la Norvège et sa superstar Erling Haaland, qui ont devancé l'Autriche en Ligue des Nations pour monter en Ligue A. Ou la Suède, qui a manqué les deux derniers grands tournois mais montre également une tendance grâce également à un attaquant de grand talent (Viktor Gyökeres).
Il pourrait aussi y avoir des retrouvailles désagréables avec la Serbie ou la Roumanie. Les Serbes sont en partie responsables de la relégation de la sélection de la Suisse en Ligue des Nations, tandis que les Roumains avaient créé la surprise en se classant devant la Suisse lors des dernières qualifications pour l'Euro. La Suisse reste sur un match nul à domicile et une défaite à l'extérieur contre chacune de ces deux équipes.
Outre le Pays de Galles et la Grèce, qui se sont également distingués cet automne en Ligue des Nations, l'Ukraine, la Turquie, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque se retrouvent également dans un deuxième chapeau extrêmement dense.
Les équipes seront réparties en six groupes de cinq et six groupes de quatre. Les groupes de quatre auront droit à trois fenêtres seulement, et dès l'automne prochain. Dans le pot 1, quatre places dans des groupes de quatre sont réservées aux quatre vainqueurs de la phase finale de la Ligue des nations. Comme on ne saura qu'en mars dans quel groupe ils figureront, il ne restera que deux groupes de quatre "disponibles" pour les autres nations du pot 1.
La Suisse, reléguée de la Ligue A, a donc plus de chances d'être tirée au sort dans un groupe de cinq. La logique voudrait alors qu'elle entame sa campagne qualificative en mars prochain, mais elle pourrait bien n'entrer en lice qu'à partir du mois de juin. On en saura plus vendredi soir, lorsque la FIFA publiera le calendrier de ces qualifications.
Palexpo et le CHI de Genève seront le théâtre, comme toujours ou presque, de la prestigieuse Finale du Top 10 de saut d'obstacles.
Deux Suisses seront de la partie vendredi dès 21h30: Steve Guerdat et son compère Martin Fuchs.
Actuel no 2 mondial, Steve Guerdat vise un historique quatrième succès dans cette épreuve qui connaîtra sa 23e édition. Le Jurassien, vice-champion olympique avec Dynamix de Belheme cet été à Paris, fait confiance à Venard de Cerisy pour cette Finale du Top 10. Il a d'ailleurs gagné cette épreuve l'an dernier sur Venard.
Martin Fuchs, qui figurait à la 11e place mondiale lorsque la liste des engagés a été arrêtée, a profité du forfait de l'Irlandais Conor Swail pour s'inviter à cette Finale. Le Zurichois ne s'y est jamais imposé. Il a en revanche souvent brillé dans le Grand Prix dominical du CHI genevois, qu'il a déjà remporté deux fois (2019, 2021). Guerdat - qui montera Dynamix dimanche - lorgne dans ce GP également une quatrième victoire historique.
La donne se complique pour le FC Saint-Gall en Conference League. Sur leur pelouse, les Brodeurs ont concédé une troisième défaite en cinq matches jeudi face au Vitoria Guimaraes (4-1).
Les Portugais, invaincus dans la compétition, ont frappé en première mi-temps par l'intermédiaire de Joao Mendes (33e) avant de faire le break peu avant l'heure de jeu grâce à Gustavo Silva (58e). Le but de l'espoir à la 66e, signé Kevin Csoboth, n'a pas suffi pour faire douter Guimaraes, qui a scellé son succès en fin de match (84e Costa, 94e Samu)
A un point du dernier qualifié pour les barrages, les hommes d'Enrico Maassen semblent contraints à l'exploit jeudi prochain à Heidenheim. Tout autre résultat qu'une victoire en Allemagne lors de leur sixième et dernier match de la phase de ligue risque de ne pas suffire pour terminer parmi les 24 premiers.
L'équipe de Suisse a perdu pied jeudi soir à Fribourg pour le début de l'Euro Hockey Tour. Face à la Suède, les hommes de Patrick Fischer se sont inclinés 4-1.
La Suisse avait su stopper l'hémorragie à Helsinki en novembre en battant enfin sa bête noire scandinave après 16 revers consécutifs. Eh bien il faudra attendre avant de commencer une série positive. La faute à un tiers médian totalement raté au cours duquel les Helvètes ont encaissé quatre buts sans pouvoir répliquer.
Trop indisciplinée, la sélection nationale a été battue par Fribourg-Gottéron, ou plutôt par deux de ses fers de lance: Jacob de la Rose et Lucas Wallmark. Les deux Dragons ont ainsi ouvert le score à la 27e sur un power-play suédois. Clin d'oeil de l'histoire, le centre de Fribourg-Gottéron avait déjà ouvert le score contre la Suisse dans la même patinoire il y a deux ans (à la 28e).
Les joueurs de Patrick Fischer ont perdu pied en 17 secondes entre la 32e et la 33e. Wallmark a d'abord nettoyé la lucarne de Charlin alors que la Suisse évoluait à nouveau avec un joueur de moins, puis quasiment dans l'enchaînement, Hartmann a pu jaillir et pousser le puck au fond au sein d'une arrière-garde helvétique dépassée. Afin de rendre cette deuxième période véritablement catastrophique, les Suisses ont pris le 4-0 de Bromé (38e) alors qu'ils étaient en supériorité numérique...
Ceci dit, les soucis helvétiques ont commencé dans le tiers initial. La situation s'est compliquée à la 13e lorsque le coude ou l'épaule de Denis Malgin a attrapé la tête d'un Suédois. Après avoir visionné les images, les arbitres ont renvoyé le Zurichois au vestiaire. La Suisse a donc dû passer cinq minutes en infériorité numérique, puis même deux minutes à 5 contre 3 après une pénalité à l'encontre de Sven Andrighetto.
Heureusement, le box-play helvétique a très bien tenu la baraque, mais privée de Malgin, la Suisse a logiquement connu quelques soucis de créativité. Fischer a dû changer ses lignes, sauf qu'on ne remplace pas comme ça le centre numéro un de l'équipe.
Malgré le but de l'honneur inscrit par Simion à la 56e, la Suisse continue donc d'afficher un bilan noir à domicile lors de l'Euro Hockey Tour. Elle tentera de signer sa première victoire et d'effacer le mauvais goût de cette défaite dans la bouche samedi à 18h contre la Tchéquie.
Lugano a réussi une belle performance en battant le Legia Varsovie en Pologne jeudi en Conference League (2-1). Les Tessinois sont assurés de participer a minima aux barrages.
Ce quatrième succès en cinq matches dans cette phase de ligue est avant tout remarquable considérant le fait que le Legia était encore invaincu dans la compétition. Les Polonais n'avaient même pas encaissé le moindre but en quatre parties.
Les Tessinois les ont fait plier sur deux coups de pied arrêtés. D'abord sur un corner bien botté par Anto Grgic qui a trouvé la tête de Mattia Bottani (40e, 1-1), puis sur une reprise d'Albian Hajdari après un premier arrêt du portier polonais sur un coup-franc (74e, 2-1). Le Legia, finalement dominé dans les grandes largeurs, avait ouvert le score à la 11e minute.
Leaders de Super League malgré un calendrier copieux, les hommes de Mattia Croci-Torti - dont la gestion d'effectif mérite d'être salué - auront l'occasion de s'assurer une qualification directe pour les 8es de finale jeudi prochain. Ils accueilleront les Chypriotes de Paphos à Thoune pour leur dernier match de l'année 2025.
La Suisse peut espérer conquérir deux médailles supplémentaires vendredi aux Mondiaux en petit bassin de Budapest.
Noè Ponti, sur 100 m 4 nages, et Thierry Bollin, sur 50 m dos, ont tous deux réussi le meilleur temps des demi-finales.
Titré sur 50 m papillon mercredi soir avec un nouveau record du monde à la clé (21''32), Noè Ponti n'a pas eu à forcer son talent jeudi. Favori de ce 100 m 4 nages en l'absence de Léon Marchand, le Tessinois de 23 ans a signé le 2e temps des séries matinales en 51''67, avant de remporter les demi-finales.
Le médaillé de bronze des JO 2021 sur 100 m papillon a clairement haussé le ton en demi-finale. Il a nagé en 50''43, nouveau record des championnats, à 0''04 de son record de Suisse établi à Singapour fin octobre. "C'était une plutôt bonne course", a-t-il réagi au micro de Swiss Aquatics.
Deuxième de ces demi-finales, l'Autrichien Heiko Gigler a réalisé 51''30, soit 0''87 de plus. Premier médaillé d'or de l'histoire de la natation suisse dans des courses en bassin, Noè Ponti sera bien l'homme à battre en finale vendredi à 18h59.
Thierry Bollin a quant à lui réussi une performance chronométrique de choix en demi-finale du 50 m dos. Auteur du meilleur temps (22''73) à égalité avec le Polonais Kacper Stokowski, le Bernois de 24 ans a amélioré de 0''36 son record de Suisse, établi en Coupe du monde à Shanghaï en octobre.
Médaillé de bronze aux Européens 2023 en petit bain dans la discipline, Bollin peut lorgner le podium dans une finale programmée vendredi à 18h12. "Je ne pense pas au podium, j'espère juste pouvoir nager le plus vite possible", a souligné celui qui fait désormais partie des 15 meilleurs performeurs mondiaux de l'histoire.
Kylian Mbappé, sorti à la 36e minute de la rencontre de Ligue de champions sur le terrain de l'Atalanta Bergame mardi, est blessé à la cuisse gauche.
Le Real Madrid ne précise pas la durée de l'indisponibilité de son attaquant français. "En attente d'évolution", a simplement déclaré le Real dans un court communiqué.
Mbappé, qui avait ouvert la marque dès la 10e minute d'un match finalement remporté 3-2 par son équipe, avait été remplacé par Rodrygo. Il "souffre d'une gêne au niveau des ischios (...) Il ne pouvait pas sprinter, ça lui faisait un peu mal et on a préféré le remplacer", avait expliqué son entraîneur Carlo Ancelotti après cette partie.
Première épreuve de l'hiver en Coupe du monde de skicross, et premier podium suisse. Fanny Smith a pris la 2e place jeudi à Val Thorens, où la Grisonne Talina Gantenbein a pour sa part terminé 4e.
Les deux Suissesses n'ont rien pu faire en finale, où la détentrice du Globe de cristal Marielle Thompson a survolé les débats. Parfaitement neutralisée par la Canadienne, Fanny Smith (32 ans) a conservé de justesse la 2e place, 0''07 devant l'Allemande Daniela Maier (3e). Jamais mieux classée que 3e en Coupe du monde, Talina Gantenbein a terminé plus loin.
Freinée par des blessures à une cheville et à un pouce l'hiver dernier, la Vaudoise a donc d'ores et déjà prouvé qu'elle était à nouveau prête à en découdre au très haut niveau. La championne du monde 2013 et double médaillée de bronze olympique a cueilli jeudi son 74e podium à ce niveau (en 149 départs!), le 75e si l'on tient compte de la victoire obtenue par équipe en 2021 à Bakouriani.
Pas d'exploit suisse en revanche chez les messieurs jeudi. Quatrième de la qualification, Tobias Baur a été stoppé en demi-finale mais il a remporté la petite finale pour se classer 5e. Seul autre Suisse qualifié pour la phase à élimination directe, Marc Bischofberger a échoué en 8e de finale d'une épreuve gagnée par l'Italien Simone Deromedis.
L'Indien de 18 ans Dommaraju Gukesh est devenu le plus jeune joueur à remporter le titre mondial des échecs.
Gukesh a remporté jeudi la dernière partie longue du duel qui l'opposait au tenant du titre, le Chinois Ding Liren.
Alors que les deux joueurs étaient à égalité avant une 14e partie qui semblait s'acheminer vers un nul, Dommaraju Gukesh a profité d'une gaffe de son adversaire au 55e coup pour prendre un avantage décisif et forcer l'abandon. Il est le deuxième Indien à obtenir le titre mondial, après Viswanathan Anand.
Ce championnat du monde disputé à Singapour a été indécis jusqu'au bout, mais les fautes de Ding, 32 ans, ont fini par lui faire perdre le titre qu'il avait remporté pour la première fois en avril 2023. Depuis ce sacre il avait beaucoup moins joué et a semblé perdre en qualité de jeu.
Gukesh n'a pas raté l'occasion de continuer sa fulgurante ascension dans le monde des échecs. Sa désignation comme challenger grâce à sa victoire lors du Tournoi des candidats en avril 2024 avait déjà surpris, mais il a continué à monter en puissance, avec une grande performance lors des Olympiades remportées par l'Inde en septembre.
Julie Zogg a signé, pour la quatrième fois en cinq courses disputées cet hiver, le meilleur résultat suisse dans une Coupe du monde alpine. La St-Galloise a terminé 4e du géant parallèle de Carezza.
Septième de la qualification, Julie Zogg s'est frayé un chemin jusqu'en demi-finale, où elle a été battue par la future gagnante Jasmin Coratti. La double championne du monde de slalom parallèle, deux fois 3e cette saison en slalom, s'est ensuite inclinée pour 0''13 face à la Japonaise Tsubaki Miki dans la petite finale.
Deuxième Suissesse qualifiée pour la phase à élimination directe jeudi, Ladina Caviezel a été stoppée en 8e de finale. Son époux Dario Caviezel a connu le même sort dans l'épreuve masculine, après avoir pourtant signé le 5e chrono de la qualification. Maigre consolation, le Grison a lui aussi été sorti par le futur vainqueur, le Bulgare Radoslav Yankov.
Noè Ponti a signé le 2e temps des séries du 100 m 4 nages aux Mondiaux en petit bassin de Budapest. Il a réalisé 51''67 jeudi matin. Seul le Croate Nikola Miljenic (51''32) a nagé plus vite.
Sacré champion du monde du 50 m papillon mercredi soir avec un nouveau record du monde à la clé, Noè Ponti n'a pas donné sa pleine mesure jeudi matin. Avec 51''67, il est resté à 1''28 de son record national établi à Singapour fin octobre. En l'absence de Léon Marchand, il fait figure de favori sur 100 m 4 nages, distance sur laquelle il est le 4e performeur de l'histoire.
Thierry Bollin s'est lui aussi qualifié pour les demi-finales programmées en soirée, sur 50 m dos. Le Bernois, médaillé des Européens 2023 en petit bain dans la discipline, a signé le 11e chrono des séries en 23''29, à deux dixièmes de son record national établi en octobre à Shanghaï.
Les deux autres Helvètes engagés jeudi ont en revanche échoué dès les séries. Antonio Djakovic a dû se contenter du 18e temps sur 400 m libre (en 3'43''64, soit à 4''5 d'une place en finale), Marius Toscan se classant quant à lui 26e du 200 papillon en 1'56''04 (à 4''25 du top 8).