Suisse

La Suisse serait inconsciente de l'urgence en matière de cybersécurité

La Suisse serait inconsciente de l'urgence en matière de cybersécurité

Image
Image: Shutterstock
Selon le président de l'EPFL, le retard de la Suisse dans le domaine de la cybersécurité s'explique par un manque de prise de conscience.
11.03.2021, 18:01
Plus de «Suisse»

Dans le domaine de la cybersécurité, la Suisse est dans la course mais accumule du retard dans la formation des ingénieurs et dans l’innovation véritable. L’intelligence artificielle va jouer un rôle important afin de combler ce manque.

La principale rencontre consacrée à la cybersécurité en Suisse (Swiss Cyber Security Days) a réuni en ligne mercredi et jeudi les plus importants décideurs et experts du domaine de la cybersécurité au plan national et international. Le rendez-vous a été suivi par plus de 1800 participants reliés en direct.

Martin Vetterli, président de l’EPFL, a lancé le débat sur le manque de spécialistes dans le domaine de la cybersécurité en Suisse. Il estime que les compétences académiques existent pour former une nouvelle génération d’informaticiens mais qu’il manque une prise de conscience de l’urgence de la situation. Un avis partagé par Marc K. Peter de la HES Nord-Ouest et Yves Fluckiger, recteur de l’Université de Genève, président de Swissuniversities. (ats)

Thèmes
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Un clan bulgare accusé d'être le «Pablo Escobar de la mendicité»
Un trio bulgare aurait gagné des centaines de milliers de francs avec «ses» mendiants, y compris en Suisse. Un procès retentissant pour trafic d'êtres humains est en cours à Genève.

Un procès pour traite d'êtres humains s'ouvre cette semaine à Genève et fait grand bruit dans toute la Suisse. Un clan familial bulgare est accusé d'avoir recruté dans son pays d'origine des personnes issues de milieux précaires et les avoir fait mendier pour lui à Genève et à Lausanne, entre autres. C'est ce que montrait une enquête de CH Media, le groupe auquel appartient watson.

L’article