En 2021, l'Armée suisse n'a retrouvé que 15 armes, contre 22 en 2020.Image: KEYSTONE
98 armes à feu ont disparu, dont 76 fusils d'assaut durant l'année écoulée, a révélé l'Armée suisse mardi. Les autres engins manquants à l'appel sont des pistolets. C'est plus qu'en 2020 où le nombre d'armes éclipsées s'élevait à 70.
18.01.2022, 11:4718.01.2022, 12:15
Parmi les 98 armes manquantes, 82 ont été volées, selon les chiffres fournis mardi par l'Armée suisse. Une autre a été détruite dans un incendie. L'origine de la disparition des 15 autres armes reste pour l'heure inconnue.
Les pertes d'armes ont de nouveau augmenté par rapport à 2020, mais restent en deçà du record de 2018 avec 107 armes disparues. Les raisons de cette hausse ne peuvent pas être clairement établies, selon Stefan Hofer, porte-parole de l'Armée suisse, qui invoque la mobilité accrue comme l'une des causes possibles.
Rien à voir avec la pandémie
L'an dernier, seules 15 armes ont été retrouvées, contre 22 en 2020. Un nombre nettement plus faible par rapport aux années précédentes, qui lui non plus ne s'explique pas. Selon le porte-parole, il n'est pas non plus possible d'établir un lien direct avec la pandémie.
Ces sujets pourraient vous intéresser:
Depuis 2009, l'armée a recensé au total 1036 armes manquantes. La plupart d'entre elles ont été rendues à l'armée par les polices cantonales, par exemple lorsqu'elles ont été retrouvées lors de leurs opérations ou remises à la police par des civils. (ats/mndl)
À quel point es-tu Swisstainable?
1 / 6
À quel point es-tu Swisstainable?
source: ©glacier express / stefan schlumpf
Talk: Estelle, 22 ans, lieutenante
Video: watson
Et pour tout savoir de l'actu chaude en Suisse en ce moment...
Montrer tous les articles
S'estimant trahi, le rectorat de l'Université de Fribourg destitue la Marxist Society, une association étudiante marxiste qui servait de tremplin à la création d'un Parti communiste révolutionnaire. Une décision tardive, alors que tout était clair dès septembre dernier. L'Université de Genève, pas moins touchée par ce phénomène d'entrisme, a pris une autre décision.
Invoquant la «liberté d’expression», les autorités cantonales et universitaires avaient donné leur accord à la tenue d’une «Ecole Lénine» le 24 février dans les locaux de l’Université de Fribourg. Il apparaissait clairement que cette formation au marxisme-léninisme participait d’une campagne de recrutement menée par un groupe d'extrême gauche du nom de l’Etincelle, en vue de la création, en mai, d’un Parti communiste révolutionnaire (PCR).