«La situation épidémiologique est préoccupante et l’évolution des prochains jours incertaine», reconnaît vendredi le Conseil fédéral. Depuis quelques jours, les infections montent en flèche (plus de 19 000 cas ont été détectés jeudi) et, à cause d'Omicron, même les personnes vaccinées et guéries peuvent transmettre le virus.
Pourtant, il est pour l'heure «impossible de dire» quelles seront les conséquences pour les hôpitaux, écrit vendredi le gouvernement. Pour cette raison, le Conseil fédéral renonce à adopter des mesures supplémentaires. Celles-ci sont toutefois prêtes, prévient le gouvernement à l'issue d'une séance téléphonique exceptionnelle.
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De plus, «les dernières informations semblent confirmer qu’une infection avec le variant Omicron est généralement bénigne et que la vaccination de rappel avec les vaccins existants protège de bien des complications», poursuit le gouvernement. Et d'ajouter:
Reste à savoir dans quelle mesure ces personnes devront être placées aux soins intensifs. Pour le Conseil fédéral, une réponse «fiable» à cette «question cruciale» n'existe pas encore. Berne promet de réagir rapidement si:
Le Conseil fédéral a procédé à une «pesée d’intérêts». Les «importantes restrictions» adoptées le 17 décembre 2021 semblent suffire. Il ne souhaite donc durcir encore les mesures de lutte contre le virus que si c’est vraiment indispensable. Il faudrait alors notamment procéder à des fermetures d’établissements et d’institutions.