Les victimes de violences doivent avoir accès à une permanence de conseils téléphonique et en ligne en tout temps. Le National a largement approuvé mercredi deux motions identiques de Susanne Vincenz (PLR/SG) et Tamara Funiciello (PS/BE). Leur argument est très simple:
Une permanence doit être accessible en tout temps, notamment en dehors des heures de bureau. Les conseils doivent en outre pouvoir être donnés par téléphone ou sur internet. «Selon les situations, la victime ne peut pas téléphoner», a pointé Susanne Vincenz-Stauffacher.
Seule l'UDC s'est opposée aux deux textes, ne voyant pas la nécessité d'agir. Une offre de conseils est disponible pendant les heures de bureau, a souligné Andrea Martina Geissbühler (UDC/BE). La police peut être appelée le reste du temps. A ces yeux, la mesure demandée par les motionnaires crééerait un doublon et induirait des coûts supplémentaires énormes. Les deux textes passent au Conseil des Etats. (ats)