Depuis samedi la Confédération avait deux présidents. En tout cas sur Twitter et Facebook. Pourtant, la passation de pouvoir avait eu lieu dans les règles de l'art: Guy Parmelin avait laissé le poste à Ignazio Cassis, le tout ayant été très officiellement communiqué. Malgré les remerciements mutuels et les encouragements pour la nouvelle année diffusés sur les réseaux sociaux, Guy Parmelin apparaissait toujours comme président de la Confédération ce lundi matin.
Contacté, le service de communication du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche a expliqué les raisons de ce problème:
Donc c'est un peu grâce à watson que tout est revenu à la normale en Suisse. Blague à part, comment expliquer que l'on se soit trouvé dans cette situation? Le Département nous explique que l'essentiel, sur le site de l'Administration, avait été mis à jour. «L'équipe de la présidence sort d'une année assez intense», seulement deux personnes sont en charge de superviser les publications sur les réseaux sociaux et le site du département de Guy Parmelin.
Cela signifie-t-il qu'il n'y a aucune feuille de route entourant la communication du Conseil fédéral? Pas tout à fait. Ce dernier a publié, en juin dernier, la stratégie poursuivie par les sept sages sur les réseaux sociaux. Elle consiste en trois axes:
Pour l'heure, chaque département s'organise donc en interne et gère sa communication. A noter, mais on s'en doutait un peu, que ce ne sont pas les conseillers fédéraux eux-mêmes qui rédigent et publient leurs diverses communications sur Twitter et Facebook, mais leur équipe. Mais tous sans exception valident les publications faites en leur nom, précise le porte-parole Erik Reumann. Tout est bien qui finit bien.