Le texte fait suite à une initiative parlementaire de Marco Chiesa (UDC/TI) déposée en 2018. Selon lui, la double nationalité présente des avantages pouvant influer les parlementaires concernés. Cette information doit être publique, au même titre que les liens d'intérêts que les parlementaires doivent déjà annoncer, comme les activités professionnelles ou les liens avec différents organes ou commissions.
Concrètement, les nationalités figureront dans les notices biographiques publiées sur Internet. Les parlementaires ne seront par ailleurs plus obligés d'y indiquer leur adresse postale. Une adresse électronique suffira. Les sénateurs ont tacitement accepté ce compromis des députés.
En 2018, le Parlement avait rejeté une autre initiative de Marco Chiesa visant à interdire la double nationalité pour les membres du gouvernement. La question de la double nationalité chez les conseillers fédéraux avait suscité le débat lors de l'élection de 2017 au Conseil fédéral. L’actuel ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, avait de lui-même abandonné sa nationalité italienne. (ats)