L'élue socialiste Tamara Funiciello, à l'origine de l'une des motions.Image: sda
Les personnes qui se font agresser n'ont pas toujours accès à une hotline téléphonique, contrairement à d'autres services. Une absurdité pour deux élus. Le Conseil national leur a donné raison.
05.05.2021, 18:0705.05.2021, 18:29
Les victimes de violences doivent avoir accès à une permanence de conseils téléphonique et en ligne en tout temps. Le National a largement approuvé mercredi deux motions identiques de Susanne Vincenz (PLR/SG) et Tamara Funiciello (PS/BE). Leur argument est très simple:
«Swisscom propose une offre de conseils accessible 24h sur 24. Une personne, qui se fait agresser vendredi soir, doit en revanche attendre lundi matin pour atteindre quelqu'un. C'est absurde»
Tamara Funiciello, PS/BE
Une permanence doit être accessible en tout temps, notamment en dehors des heures de bureau. Les conseils doivent en outre pouvoir être donnés par téléphone ou sur internet. «Selon les situations, la victime ne peut pas téléphoner», a pointé Susanne Vincenz-Stauffacher.
UDC opposée
Seule l'UDC s'est opposée aux deux textes, ne voyant pas la nécessité d'agir. Une offre de conseils est disponible pendant les heures de bureau, a souligné Andrea Martina Geissbühler (UDC/BE). La police peut être appelée le reste du temps. A ces yeux, la mesure demandée par les motionnaires crééerait un doublon et induirait des coûts supplémentaires énormes. Les deux textes passent au Conseil des Etats. (ats)
Un projet visant à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale.
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