Les faits sont glaçants et relèvent de l'indicible, a relevé Fabrice Roch, le président du Tribunal correctionnel. L'homme a profané le corps de la victime de son vivant et alors qu'elle était morte, a-t-il indiqué.
Le Tribunal correctionnel l'a reconnu coupable de meurtre avec la circonstance aggravante de l'assassinat, de viol, d'atteinte à la paix des morts, de contrainte, de séquestration et de vol. La peine prononcée tient compte de la responsabilité fortement restreinte au moment des faits. L'homme est atteint de schizophrénie paranoïaque.
Malade depuis plusieurs années mais refusant de se soigner, l'homme qui se sentait persécuté, vagabondait à travers le nord de l'Europe dans une espèce de «voyage pathologique» avant d'arriver à Genève le 13 mars 2018 à bord d'un véhicule volé.
Le Finlandais n'était pas présent au moment de la lecture du verdict. Le président l'a fait expulser, car il lisait une déclaration incohérente en anglais et refusait de se taire. Très agité et refusant d'obtempérer, il avait déjà été sorti de la salle à deux reprises jeudi pendant son procès.
(ats)