Plus de 120 participants à l'assemblée du personnel ont validé mardi soir à l'unanimité le débrayage pour s'opposer au projet de budget de l'Etat pour 2023. Résultat, les Genevois passeront «une journée perturbée», a déclaré Denis Berdoz, directeur des Transports publics genevois (TPG), cité par la Tribune de Genève.
Mentionnant les témoignages lors de cette réunion, il relève le paradoxe de devoir faire grève pour le personnel, alors que les effectifs manquent déjà. Mais le refus du Conseil d'Etat d'entendre les revendications du Cartel ne leur laisse pas d'autre solution, ajoute-t-il, affirmant que plusieurs journées de grève pourraient devoir être organisées dans les trois prochains mois.
«Tout part d’un désaccord sur les salaires», explique le directeur au média genevois. Le projet de budget n'est «rien de moins qu'une baisse de salaire», insiste le président. Des membres du SEV et Transfair n’ont pas accepté cette mesure: ils réclament une pleine indexation à 1,2%.
Sur le site des Transports publics genevois, l'entreprise a donné plusieurs recommandations aux usagers des transports publics. Ils conseillent notamment de:
Toutes informations supplémentaires concernant l'évolution de la grève seront ajoutées en temps réel à cette page. (sda/ats/sia)