L'industrie horlogère suisse réclame un franc moins fort
L'industrie horlogère suisse, qui fait face à un ralentissement de la demande pesant sur les entreprises du secteur, appelle les autorités à soutenir les exportations. Elle réclame notamment d'agir sur le franc.
«L'industrie horlogère suisse traverse actuellement une situation délicate, marquée par une évolution très contrastée depuis le début de l'année», selon le communiqué conjoint de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) publié mardi.
«Le ralentissement de la demande et la baisse des exportations ont créé un contexte difficile pour les entreprises, en particulier pour les sous-traitants et celles opérant dans l'entrée et le milieu de gamme.»
Les deux organisations
De janvier à juillet, les envois de garde-temps ont reculé de 2,4% par rapport à la même période de l'an passé à 15,15 milliards de francs.
Ces entreprises «voient leur compétitivité affaiblie par la vigueur persistante du franc suisse», tandis que «la situation s'aggrave davantage en période de grande volatilité des taux de change». La FH et la CP s'alarment des «conséquences» pour le tissu économique local, composé de près de 700 entreprises employant 65 000 personnes. «Nombre d'entre elles ont déjà dû recourir au chômage partiel, prolonger les fermetures estivales et procéder à des licenciements», assurent-elles.
A cela s'ajoute une visibilité quasi-nulle, sans perspective d'amélioration à court terme, poursuit le document.
«Les prévisions négatives pour fin 2024 pourraient s'avérer très problématiques pour certains acteurs du secteur»
Les deux organisations
La faîtière et le patronat réclament «l'amélioration des conditions cadres et saluent les avancées récentes en matière de libre-échange», tout en exigeant «la réduction des charges administrative», assurant que «le soutien à l'industrie d'exportation permettra parallèlement aux collectivités publiques de maintenir leurs recettes fiscales.» (sda/ats/awp)
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Voici la lettre qui met fin à la collaboration entre l’Unil et Israël
Le recteur de l'Université de Lausanne, Frédéric Herman, a écrit une lettre que s'est procurée watson, dans laquelle il explique à la direction de l'Université hébraïque de Jérusalem pourquoi l'Unil rompt ses liens avec cette institution israélienne.
Dans une lettre datée du 12 juin que s’est procurée watson, le recteur de l’Université de Lausanne (Unil), Frédéric Herman, indique au président et au recteur de l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJI), Asher Cohen et Tamir Sheafer, les raisons pour lesquelles l’Unil met fin à son partenariat avec cette institution israélienne.