
Le chef déchu est actuellement hospitalisé et se trouve à la charge des services sociaux.Image: KEYSTONE
Le célèbre pâtissier avait été condamné l'an dernier pour escroquerie. Jeudi, il s'est empressé de faire ses excuses et a donné sa version des faits.
04.03.2021, 14:1118.03.2021, 17:52
Condamné l'été dernier pour escroquerie à trois ans de prison, dont 18 mois ferme, Philippe Guignard s'est défendu jeudi matin à Lausanne, devant la Cour d'appel du canton de Vaud.
L'affaire remonte à la période 2011-2013, lorsque l'ancien roi des fourneaux, épaulé par trois comparses, a démarché 16 victimes pour encaisser plus de 3,2 millions de francs. Cet argent était censé financer un projet immobilier à Orbe, mais a servi en réalité à éponger les dettes personnelles et celles de la société du pâtissier. Jeudi matin, ce dernier a déclaré:
«Ce projet devait me permettre de rembourser les prêteurs. Je ne pense pas leur avoir menti»
Philippe Guignard à l'ouverture de son procès en appel
Le chef déchu s'est aussi empressé de s'excuser, ce qu'il avait jusque-là tardé à faire. «J'ai aujourd’hui une vision différente de la situation», a-t-il assuré. Il a expliqué que cette prise de conscience découlait d'un traitement en institution psychiatrique qu'il suit depuis huit mois.
Aujourd'hui, le pâtissier est toujours hospitalisé et se trouve à la charge des services sociaux. «Je n'ai plus un sou», a-t-il résumé. (ats)
Plus d'articles sur le thème «Suisse»
Montrer tous les articles
Les Hells Angels sont entourés d'un mythe. En les présentant comme des motards épris de liberté qui commettent des délits seulement occasionnels, on sous-estime ce qui se cache derrière ce club. Interview de deux experts qui cassent le mythe.
En Suisse, le club de motards Hells Angels a l'image d'une confrérie pas tout à fait inoffensive, mais néanmoins attachante. A tel point que le journal de la Coop, Coopération, a même créé une bonne ambiance avec les anges de l'enfer pour les ventes de Noël.