«Il y a le feu au lac», c'est ainsi que des militants écologistes avaient nommé leur action, le 5 mars 2020. Ce jour-là, ils avaient bloqué la circulation sur une des avenues principales de la ville de Neuchâtel. Aujourd'hui, ils ont affaire à la justice.
07.05.2021, 15:1217.05.2021, 09:21
Quinze activistes d'Extinction Rebellion seront jugés ce lundi mai par le Tribunal de police de Neuchâtel pour avoir occupé, le 5 mars 2020, une des artères principales de la ville pendant 75 minutes. L'action nommée «Il y a le feu au lac» visait à attirer l'attention du public sur l'urgence climatique.
«La manifestation avait été encadrée par un important effectif de police qui a dévié la circulation. Les véhicules d’urgence ont pu circuler. Les rebelles se sont retirés après une occupation pacifique de la chaussée qui a duré 75 minutes»
Extinction Rebellion
Rassemblement devant l'hôtel de ville
L'organisation veut faire du 17 mai, date où le procès aura lieu, une «journée festive en signe de solidarité avec les rebelles prévenus» et veut réclamer «une fois de plus la mise en œuvre de ses revendications face à une urgence mondiale sans précédent».
Un rassemblement se tiendra pour soutenir les militants jugés, annonce Extinction Rebellion Neuchâtel. Une quinzaine de personnes, habillées en noir, ont constitué une haie de pleureuses. Les accusés sont passés l'un après l'autre au milieu avant d'entrer dans le péristyle de l'Hôtel de ville, le bâtiment du Tribunal de police. (ats)
L'activiste chinoise Howey Ou fait une grève de la faim à Lausanne pour protester contre sa peine suite à l'évacuation de la ZAD du Mormont.
Video: watson
La directrice de la garderie yverdonnoise ayant produit un visuel montrant deux fillettes voilées «regrette» ce choix. Autre point litigieux qui fait réagir: le changement de nom de la Fête des mères par la même garderie.
A deux reprises, l’an dernier et tout récemment, une garderie d’Yverdon-les-Bains a produit un visuel destiné aux parents à l’occasion de la Fête des mères. Pardon, de la Fête des familles. En effet, comme l’école primaire genevoise finalement rappelée à l’ordre par sa hiérarchie, la direction de la crèche yverdonnoise a jugé bon de changer le nom de la fête des mamans et des papas, «parce qu’il existe autant de familles différentes que d’enfants», relatait watson le 19 avril.