Les forces de l'ordre ont passé une nuit de la Saint-Sylvestre tranquille. Une situation qui s'observe dans tous les cantons.
01.01.2022, 09:3303.01.2022, 06:39
Malgré la pandémie, les Suisses n'ont pas manqué de faire la fête et de célébrer la nouvelle année. Pour ce passage à 2022, les polices cantonales ont passé une soirée et une nuit relativement calmes.
Pendant la nuit du Nouvel An, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues davantage que lors de soirées de week-ends habituelles, a indiqué à Keystone-ATS un collaborateur de la police municipale de Zurich. Même son de cloche à Soleure et Saint-Gall, où les interventions policières n'ont pas excédé la charge routinière.
Par rapport aux années précédentes, Zurich a connu une nuit de la Saint-Sylvestre plutôt calme.Image: EPA
Que ce soit en Suisse romande ou alémanique, les polices cantonales n'ont pas rapporté d'incidents particuliers sur Twitter ou via des communiqués. Le passage à la nouvelle année donne régulièrement lieu à des débordements, notamment dans les villes. (sda/ats)
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.
Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.