La pénurie de personnel qualifié dans le secteur des urgences a de lourdes conséquences pour les hôpitaux suisses.Image: KEYSTONE
Dès ce lundi, l'Hôpital du Valais à Martigny a fermé ses urgences de nuit. Dans une interview parue dans Le Temps, le coprésident de la Société suisse de médecine se dit inquiet pour le système de santé suisse.
09.01.2023, 07:3209.01.2023, 07:49
La fermeture des urgences la nuit à Martigny (VS), annoncée la semaine dernière, reflète un problème généralisé, selon le coprésident de la Société suisse de médecine d'urgence.
«Cela devait arriver, même si nous ne pensions pas que la Suisse serait touchée aussi vite et aussi fort», déclare Vincent Ribordy lundi, dans une interview accordée au Temps.
«Ce n'est que le début de la prise de conscience»
Vincent Ribordy, dans Le Temps
Aux yeux du médecin, Martigny est une conséquence concrète de la pénurie de personnel qualifié dans le secteur des urgences. Un problème connu depuis plusieurs années.
«On a pensé que la capacité de ce système était sans limites, or ce n'est pas le cas. Il va devenir nécessaire d'utiliser adéquatement les urgences sous peine de les mener à leur faillite»
Vincent Ribordy, dans Le Temps
Pour Vincent Ribordy, des alternatives doivent être trouvées afin de désengorger les urgences aujourd'hui utilisées comme principale interface avec la population. «Mais tout cela ne fonctionnera pas tant qu'il y aura pénurie de médecins de premier recours», alarme-t-il.
Et les systèmes de quotas n'aident pas. «Contempler cette pénurie tout en maintenant les mécanismes de régulation à travers des quotas, numerus clausus, etc., c'est une attitude incompréhensible de la part de nos autorités», argue le chef des urgences de l'hôpital fribourgeois, qui dénonce également un manque de reconnaissance de la profession.
(sda/jod)
La directrice de la garderie yverdonnoise ayant produit un visuel montrant deux fillettes voilées «regrette» ce choix. Autre point litigieux qui fait réagir: le changement de nom de la Fête des mères par la même garderie.
A deux reprises, l’an dernier et tout récemment, une garderie d’Yverdon-les-Bains a produit un visuel destiné aux parents à l’occasion de la Fête des mères. Pardon, de la Fête des familles. En effet, comme l’école primaire genevoise finalement rappelée à l’ordre par sa hiérarchie, la direction de la crèche yverdonnoise a jugé bon de changer le nom de la fête des mamans et des papas, «parce qu’il existe autant de familles différentes que d’enfants», relatait watson le 19 avril.