Le Conseil des Etats s'est prononcé en défaveur d'une réduction des taxes sur l'essence, alors que le prix du carburant est particulièrement élevé. La population paie plein pot à la pompe. Le conflit qui fait rage en Ukraine se répercute sur le consommateur. Le Tessinois Marco Chiesa expliquait que «l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7% en un mois, et de 2,9% sur une année», relayait la RTS.
Et notre sondage exprime un certain désarroi, voire même une lassitude. Voici vos réponses.
Sans surprise, vous avez voté massivement pour la voiture à 84%. Les transports publics arrivent en deuxième place, mais loin, très loin - 10%.
Ah notre société et sa décadence contemporaine. L'essence est symptomatique de notre société malade et folle, selon vous. Vous n'avez rien vu venir, comme cette pandémie, comme l'invasion de la Russie, comme le réchauffement climatique, comme la victoire de la Suisse sur la France, comme le rétropédalage de Pierre Maudet. Oui, cette époque est décadente.
Cette partie du sondage est serrée. Vous êtes 37% à penser que le pic sera atteint à 3 francs, tandis que vous êtes 36% à croire que le prix va stagner à 2,50 francs avant de redescendre. Une pointe d'optimisme.
Mais vous êtes tout de même 27% à être alarmiste, pensant que le prix va monter jusqu'à 5 francs. Aie!
Autre partie du sondage très serrée, celle du prix que vous mettriez si les prix s'envolaient. Et si vous êtes 34% à être prêts à monter jusqu'à 10 francs, vous êtes 31% à déjà penser à laisser votre voiture au garage.
Vous vous accrochez à votre voiture. A plus de 46%, vous allez encaisser le coup et continuer d'utiliser votre moyen de locomotion. Un refus de changer vos habitudes qui trouve son explication à travers l'obligation de prendre votre voiture pour travailler. A contrario, vous êtes 30% à pouvoir vous en passer. Les transports publics n'ont pas trop la cote, tout comme l'achat d'une Tesla.
A 56%, la pétition pour la suppression de l'impôt sur les huiles minérales vous paraît être une riche idée. Une majorité écrasante, alors que des lecteurs plus philosophes attendent le calme après la tempête, mais loin, à 16%.