«Aujourd'hui l'agacement et l'inquiétude dominent. J'aimerais dire mon soutien d'abord aux élèves qui sont les premières victimes, c'est eux qui subissent le préjudice dans une période déjà compliquée par le Covid et on arrive en phase d'examens... C'est grave, irresponsable et inadmissible», a déclaré la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) Cesla Amarelle.
A l'Ecole commerciale et professionnelle de Lausanne (EPCL) qui a vécu cinq fois déjà ces événements, des discussions ont lieu depuis lundi dans chaque classe avec l'ensemble des élèves qui ont tous reçu un courrier. Des appuis et des rattrapages pour les cours manqués sont mis sur pied en dehors des heures de cours, en essayant de ne pas «surcharger» les élèves qui doivent les suivre.
Les efforts se concentrent sur les élèves en année d'examen, ceux qui ont manqué des cours les vendredis et qui ont été les plus impactés, relève le DFJC.
Pour les autres lieux de formation touchés, le canton travaille en étroite collaboration avec la police. Une plainte pénale est déposée à chaque fausse alerte. Du soutien est apporté aux personnes (élèves, collaboratrices ou collaborateurs) qui en font la demande.
(ats)