Si elle a l'air d'une brindille, Leïla Dupré n'en n'est pas moins redoutable. Sa stratégie? Ne pas miser sur la force, mais sur la technique. Une technique qu'elle a d'ailleurs perfectionnée à la Fédération Suisse de Catch Professionnel, où elle s'exerce depuis bientôt deux ans.
L'entraînement qui a fait d'elle la championne romande de catch, mercredi soir, à Lausanne, a été rendu possible grâce à un passionné: Adrian Johnatans, coach et fondateur de la Fédération Suisse de Catch Professionnel.
Alors qu'il est encore étudiant, Adrian quitte tout pour partir faire une formation de catch à l'étranger. Lorsqu'il revient en Suisse, désireux de pouvoir mettre en pratique ce qu'il a appris, Adrien se rend vite compte que cela ne va pas être possible; à l'époque, en Suisse romande, il n'y a ni ring, ni catcheur pro.
En 2004, il crée cette organisation professionnelle qui, en 18 ans, prendra de plus en plus d'ampleur: douze événements fixes, deux tournois, deux saisons, une émission de télévision avec aujourd'hui un total de huit heures d'antenne, Adrian est peut-être fier de son idée.
Quant à Leïla, elle a rencontré Adrian alors qu'elle cherchait à devenir catcheuse professionnelle, une envie qui lui trottait dans la tête depuis toute petite. watson est allé rencontrer la «Duchesse du Ring», un surnom qu'elle doit à son attitude snob et hautaine lors de ses combats. Portrait d'une jeune femme drôle et pleine d'ambition👇.