Des représentations «biaisées» associées aux violences sexistes contribuent à la perpétuation de la «culture du viol», dénonce une étude. Les médias jouent un rôle dans la propagation de ces «idées reçues», selon l'Institut de recherches et de formations et laboratoire d'idées sur l'égalité dans les médias (DécadréE).
«Ces deux chiffres choquent et montrent que la culture du viol est encore loin d'être définitivement dépassée», écrit l'institut dans un communiqué. D'autres croyances «problématiques» persistent. Des expressions telles que «drame familial» ou «drame passionnel» sont assimilées aux violences par plus de 50% des sondés.
Mais comment savoir si ce sont vraiment les médias qui influencent les lecteurs, ou si ce ne sont pas plutôt ces derniers qui se tournent vers des médias correspondant à leur perception du monde? «On ne peut pas établir un lien de cause à effet», répond Valérie Vuille, directrice de DécadréE, contactée par l'agence Keystone-ATS.